PARIS (Reuters) – La société Carmat a obtenu l’autorisation des autorités françaises de réaliser les premières implantations de son coeur artificiel sur quatre patients dans l’Hexagone.
Dans un communiqué mis en ligne sur son site internet lundi soir, le groupe, qui est coté en Bourse, indique avoir obtenu le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour procéder à sa première étude de faisabilité clinique.
La société avait déjà obtenu en mai dernier l’autorisation de tester son coeur artificiel dans quatre centres médicaux à l’étranger.
En France, Carmat pourra tester son coeur artificiel dans trois établissements : l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris, le centre chirurgical Marie Lannelongue au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) et l’hôpital Laënnec-Nord du CHU de Nantes (Loire-Atlantique).
« Les équipes de ces centres vont ainsi pouvoir débuter immédiatement le processus de sélection des patients », précise la société dans un communiqué.
L’un des critères de succès de l’étude sera notamment le taux de survie à un mois des patients, ajoute-t-elle.
Le titre de Carmat a clôturé lundi à 114,70 euros, donnant une valorisation boursière de 473 millions d’euros.
Gwénaëlle Barzic, édité par Véronique Tison
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