WASHINGTON (Reuters) – La question du redressement du groupe PSA Peugeot Citroën n’est pas en priorité celle d’une entrée de l’Etat ou d’un autre constructeur automobile dans son capital mais plutôt le développement de « bons partenariats industriels », a déclaré samedi le ministre français de l’Economie.
Selon des sources proches du dossier, PSA prépare une augmentation de capital de trois milliards d’euros, partagée à égalité entre l’Etat français et le chinois Dongfeng.
« La question aujourd’hui n’est pas d’abord celle de l’entrée de l’Etat ou d’un constructeur au capital, c’est celle des bons partenariats industriels à développer pour PSA », a cependant dit Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse en marge de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI).
Il a souligné que l’Etat français suivait le constructeur automobile « avec attention » et fait valoir que c’était « tout à fait logique » compte tenu de la garantie apportée à la filiale bancaire PSA Banque, à hauteur de sept milliards d’euros.
« Et puis, il y a aussi des enjeux économiques, sociaux, industriels tout à fait majeurs, liés à la situation de l’industrie automobile française et notamment ce constructeur », a ajouté le ministre de l’Economie.
La stratégie de PSA est définie par la direction du groupe, qui a fait savoir qu’elle travaillait à l’extension du champ de ses partenariats industriels existants, notamment avec General Motors et Dongfeng, a-t-il rappelé.
L’Etat suit notamment la mise en oeuvre de cette stratégie du groupe « à travers (…) le comité de suivi de la garantie », a ajouté Pierre Moscovici.
Jan Strupczewski, avec Emmanuel Jarry à Paris, édité par Eric Faye
Source : Reuters
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