VARSOVIE (Reuters) – BNP Paribas a confirmé jeudi avoir soumis une offre non contraignante pour BGZ, la division polonaise de Rabobank .
« Cette offre dépend d’un certain nombre de conditions, y compris un résultat positif de l’examen des comptes », précise la banque française dans un communiqué.
Le néerlandais Rabobank, qui vient de se voir infliger une amende d’un milliard de dollars pour manipulation du Libor, avait dit en juin qu’il passait en revue ses options pour BGZ.
Des médias ont rapporté que BNP était favori pour la reprise de BGZ avec une offre d’environ un milliard d’euros pour la onzième banque de Pologne.
Des sources ont dit à Reuters que BNP devait batailler avec Santander et UniCredit pour mettre la main sur BGZ, établissement qui a surtout un ancrage rural.
UniCredit a dit avoir lancé une offre préliminaire sur la banque via sa filiale polonaise Pekao.
Alors que certaines grandes banques occidentales ont cédé leurs activités polonaises pour renforcer un bilan fragilisé par la crise financière, d’autres ont à coeur de renforcer leurs positions dans le plus grand pays de l’Est de l’Europe.
De ce point de vue, BGZ est considérée comme une opportunité qui ne se représentera pas de sitôt.
BNP fait partie des établissements qui veulent développer leurs activités en Pologne. Sa division dans le pays a dégagé sur les neuf premiers mois de l’année un bénéfice net représentant environ la moitié des 134,3 millions de zlotys (33 millions d’euros) affichés par BGZ sur la même période.
Le secteur bancaire polonais est en relativement bonne santé par rapport à celui de bon nombre de pays européens.
Vers 9h30 GMT, le titre BNP Paribas reculait de 0,15% à 53,33 euros, évoluant de pair avec l’indice regroupant les valeurs bancaires européennes (-0,13%).
Agnieszka Barteczko et Adrian Krajewski, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Joanny
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