Selon le Wall Street Journal, le fabricant de smartphones canadien Blackberry, en déroute, va annoncer un plan de réduction d’effectifs de grande ampleur la semaine prochaine. Près de 40 % d’employés en moins : Blackberry est à la veille d’annoncer des réductions d’effectifs de grande ampleur, selon le « Wall Street Journal ». Le fabricant de smartphones canadien qui doit présenter ses résultats du deuxième trimestre la semaine prochaine va probablement dévoiler de nouvelles pertes, et en tirer les conséquences.
Blackberry ne pèse que 2,7 % du marché mondial du smartphone
Blackberry comptait 12.700 emplois en mars, et même 17.000 il y a deux ans. Mais depuis quelques années, le pionnier de ce segment a mordu la poussière face à Apple et à Samsung. Début juin, il ne pesait plus que 2,7 % du marché mondial avec 6 millions d’unités vendues en trois mois, contre 5,2 % de part de marché un an plus tôt, selon IDC.
L’an dernier, le fabricant de Waterloo, dans l’Ontario, a enregistré une perte de 646 millions de dollars, et une chute de 40 % de son chiffre d’affaires à 11 milliards de dollars. Pour son premier trimestre fiscal, qui s’est achevé le 1er juin, il a perdu 4 millions de clients et affiché une perte nette de 84 millions de dollars.
A la recherche d’un acquéreur
Blackberry n’en fait plus mystère : il est prêt à se vendre. Selon Reuters, les acquéreurs éventuellement intéressés se comptent sur le doigt d’une main et ne sont pas intéressés par la partie fabrication de mobiles. Ils viseraient plutôt les services et la propriété intellectuelle du groupe, dont la valeur totale serait inférieure à 6 milliards de dollars.
Le précédent Nokia n’est pas de très bon augure pour Blackberry. Le groupe finlandais, qui a dominé pendant des années le monde du mobile, vend finalement cette activité à Microsoft pour 5,44 milliards d’euros, un montant qui semble dérisoire en comparaison de son empreinte géographique, de ses brevets et de son savoir-faire.
Source : Les Echos
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