(Reuters) – Twitter a annoncé jeudi qu’il s’introduirait en Bourse au prix de 26 dollars par action, un niveau supérieur à la limite haute de la fourchette annoncée en début de semaine, ce qui le valorise 14,1 milliards de dollars (10,43 milliards d’euros).
Au total, le site de micro-blogging dont la première cotation doit avoir lieu dans la journée, mettra 70 millions de titres sur le marché ce qui lui permettra de réunir 1,8 milliard de dollars. Si l’option de surallocation est levée, ce montant pourrait atteindre 2,1 milliards de dollars.
Les banques se sont efforcées de trouver le meilleur équilibre entre un prix assurant à Twitter le meilleur résultat possible tout en évitant les déboires subis par Facebook lors de sa propre entrée en Bourse en mai 2012 : l’action du premier réseau social du monde avait chuté au cours de sa première séance de cotation, les investisseurs craignant que la société ait été surévaluée.
Twitter avait porté lundi sa fourchette indicative de prix d’introduction entre 23 et 25 dollars, contre 17 à 20 dollars jusqu’alors.
Les investisseurs se posent désormais la question du comportement du titre ce jeudi. Certains analystes anticipent une ouverture en hausse. Les objectifs de cours à douze mois vont de 29 dollars à 54 dollars pour les plus optimistes.
Cette introduction en Bourse sera la deuxième la plus importante aux Etats-Unis pour un site internet après celle de Facebook qui a levé 16 milliards de dollars. Selon des données Reuters, elle devrait dépasser l’arrivée de Google sur les marchés en 2004.
Brian Wieser, analyste de Pivotal Research Group, qui valorisait cette semaine Twitter à 29 dollars l’action, pense que le titre devrait bénéficier d’un fort intérêt pour son premier jour de cotation et qu’il pourrait facilement dépasser les 30 dollars à la clôture de jeudi soir.
Il met toutefois en garde contre les risques de forte volatilité, Wall Street ayant toutes les peines du monde à déterminer la valorisation des valeurs internet aux modèles d’entreprise incertains.
Olivia Oran, Nicolas Delame et Marc Angrand pour le service français
Source : Reuters
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