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LA MATINALE K1FO – 14 Octobre 2020

LA MATINALE K1FO – 14 Octobre 2020

ATHY BRIAND Facebook : https://www.facebook.com/athy.briand Contact : athybriand.k1fo@gmail.com

-EUTHANASIE JUVÉNILE AUX PAYS-BAS. Les Pays-Bas ont légalisé l’euthanasie pour les enfants de 1 à 12 ans en phase terminale. Une pensée émue pour toutes les familles qui ont à subir le drame d’un enfant gravement atteint. -DES SOUS POUR LES SOUCIS DE VACCINS. La Banque Mondiale approuve le versement de la somme de 12 milliards de dollars aux pays dits en développement, afin de faciliter leur accès au vaccin. Espérons que les cacahuètes contre la Covid seront concluants aux quatre coins du globe. -LES COLOMBES DE LA DISCORDE. En Colombie, des Américains natifs se rendront dans la capitale, à Bogota, pour protester contre les violences faites à leur communauté. Cela intervient dans le contexte du réveil sud-américain à l’égard de l’héritage colonial et esclavagiste consécutive de « la Découverte de l’Amérique par Christophe Collomb un 12 octobre 1492. Le 12 octobre est d’ailleurs le jour de la fête nationale espagnole, comme c’est le cas dans d’anciennes colonies de l’empire espagnol, qui ont renommé la célébration en Jour du Dialogue Interculturel. Les crimes racistes qui ont lieu aux États-Unis principalement de la main des forces publiques de protection de la population et d’ordre publique est sans doute pour quelque chose dans le désordre mémoriel que cela peut engendrer. La Statut du Colon est-elle nécessairement déboulonnable ? À SUIVRE.

-UE-USA : UNE GUERRE QUI NE MANQUE PAS D’AIR !

L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) autorise l’Union Européenne (UE) à sanctionner les États-Unis d’Amérique.

Le Gouvernement américain avait en effet aidé le constructeur aéronautique Boeing, basé à Seattle (État de Washington, USA), non sans avoir manqué de sanctionner l’UE pour l’aide qu’elle avait apporté le groupe européen Airbus, grand concurrent de Boeing.

C’est donc à une guerre commerciale, à un retour de bâton que l’on assiste, avec cette fois, et ce n’ets pas commun, l’OMC qui se place du côté de l’Union Européenne.

Il est vrai que l’OMC n’est pas une institution spécialisée de l’ONU comme le sont le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale citée plus haut dans le présent article, l’Organisation Mondiale de la Santé ou l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture).

L’OMC, dont le siège n’est d’ailleurs pas sur le sol américain comme ceux du FMI, de la Banque Mondiale ou de l’ONU même (tous basés à New York City) est plûtot une organisation apparenté, au même titre que l’AIEA (Agence Internationale pour l’Énergie Atomique) ou l’OIAC (l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques).

Eu égard à cette qualité plus supranational que transnational, l’OMC, comme l’AIEA et l’OIAC, milite plus pour un ordre mondial libéral et sécuritaire que ne peut le permettre le cadre multilatéral que constitue l’ONU, où tous les États n’oublient pas leurs intérêts et peuvent négocier avec celui des autres États.

Dans le cadre supranational de l’OMC, l’intérêt supérieur est l’établissement d’un cadre d’échanges ouvert ou les politiques nationales n’entravent pas la libre circulation des biens, personnes et capitaux.

La politique isolationniste du quarante-cinquième Président américain Donald TRUMP va à l’encontre des principes de l’OMC (énoncés dans les règlements du GATT, l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) puisqu’il planifie une économie préférentielle, celle du America First (l’Amérique d’abord !) là où les organes de l’ONU sont dans le World Together (le Monde ensemble). Le Président TRUMP estimant l’intérêt supérieur de l’Amérique supérieur aux intérêts du commerce internationale, cela va contre ceux que les règles du commerce international énoncée par et pour le commerce international. Il est donc normal que l’autorité mondiale d’arbitrage du commerce sans frontières pénalise les aspirations forterressantes du Président Trump, auteur du « Build that Wall » (à la frontière américano-mexicaine. Il est donc normal que l’autorité mondiale d’arbitrage du commerce sans frontières protège les institutions allant dans le sens d’une transfrontièreté comme le fait l’Union européenne, communauté unique de destin multi-national continental.

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