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DE LA CONCERNATION DES NATIONS À LA CONCERTATION DES ÉTATS

DE LA CONCERNATION DES NATIONS À LA CONCERTATION DES ÉTATS

DE LA CONCERNATION DES NATIONS À LA CONCERTATION DES ÉTATS par GNADOU ATHYTHEAUD, avec l’aimable collaboration de JADE GARSON

DE CELUI DE CONSERVATION EST L’INSTINCT DE SURVIE LE COROLLAIRE, dans le même sens d’intérêt propre tout deux étant tournés : pour soi l’intérêt vital et supérieur.

À cet égard, d’une percée nationaliste, ou populiste dit-on avec alacrité, sont les résultats du scrutin européen de mai 2019 indicateurs. Donc d’une volonté de conserver quelque chose en l’Europe, ou l’Europe même en la diversité et l’indépendance de ses membres.

Ainsi que d’un sursaut véritable, tout à coup considéré car comptabilisé, en faveur de la pensée écologiste. Donc à ce titre d’une nécessité de survie exprimée par les urnes face à l’éco-destruction de notre ère.

D’un impératif de survie dicté par les esprits pensants Nations qui entendraient conserver ce qu’il peut subsister d’une telle réalité dans la matrice de l’Union Européenne, le nationalisme en vigueur nouvelle serait la manifestation.

La grande surprise, en France comme en Allemagne, deux pays-clés dans la structure communautaire, par le succès inattendu des partis écologistes créé démontrent que les plans publics menés ont parfois une réelle gêne pour placer la préservation de la planète au-dessus, ou à part, de tout intérêt heurtant la nécessité du combat écologique.

Ou du moins de faire comprendre qu’ils s’y attellent (plus qu’ils n’y sont pas leurs intérêts tenus ?).

Du moins, tels ont-ils été perçus.

Est-ce gadget rétractable, ce membre rétractile, gage revendiqué d’un intéressement -nous ne dirons pas intérêt ici- pour les « questions environnementales » que le combat écologique ?

Comme l’on évoquerai dans un rapport annuel l’extraction de charbon dans l’Artois sont-elles ici les questions traitées, c’est-à-dire avec distance, détachement et fausse diligence ?

Diligence qui ne trahirait que l’intérêt, véritable, donc au moins le plus minimalement déterminé, que l’on espère pouvoir en tirer ?

Un tel retournement de situation punitif, sociétal, politique et culturel saurait-il longtemps resté impuni ?

Succédant à l’écologie politique la prochaine étape sera t-elle l’écologie financière, véritable retournement de la volonté du « vivre mieux en symbiose avec la planète » ?

L’écologie a longtemps été considéré comme un frein à la « possession capitaliste » de la Terre, à l’accumulation de matières en vue de leur commerce et de leur exploitation.

Ainsi qu’à l’extension de la force d’influence, et de contrainte dirons certains revêches esprits, du chrématistique paradigme.

Ne serait-ce plus le cas ?

Doit-on s’attendre à ce qu’il soit modelé comme le premier outil dévoyé d’un contrôle total des vies et du bien incessible que constitue la Nature, la Vie ?

Que l’on use d’elle comme d’une voie d’incommensurable enrichissement pour qui disposera des canaux, prestataires, opérateurs et institutions rendus « indispensables » par la loi et la demande pour la « survie » et l’assainissement à la fois de l’humain pollué, comme de la nature spoliée elle-même ?

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DANS LA MAÎTRISE DE LUI-MÊME A L’HOMME PROGRESSÉ : formidable outil que le domptage de la langue de l’homme par lui-même pour faire langage sensé !

En définitif, il a su dompté les éléments, su survivre aux climats, aux environnements, préserver, voire upgrader sa constitution, ses capacités, sa santé à travers les âges.

Il n’a dépendu que de lui et de son cercle restreint pour survivre, pour se protéger, se nourrir, aimer et cætera.

Or ce cercle restreint de concernation -il est préférable d’user du concept de concernation que du terme de concernement, celui-ci étant moins relatif à l’influence de l’externéité sur soi, que du seul intérêt que l’on lui porte- qui d’abord ne comprenait que l’individu lui-même, s’est ensuite étendu à son couple puis à ses enfants.

Bien entendu, le partenaire lui-même n’était pas de prime-abord un élément indispensable à la survie de l’individu en l’existence en tant que telle, encore que cela reste à démontrer dans quelque étude sur la dépendance maritale des humains à travers les âges dans le but de la survie personnelle.

Mais la progéniture, la stabilité en lieu et place de l’errance comme la vulnérabilité offerte par le partage, la co-inquiétude et la confiance le rendent en une certaine mesure essentiel.

La progéniture elle-même à vocation très tôt à acquérir tous les savoirs indispensables à sa survie et à sa perpétuation.

Le cercle restreint de concernation s’est ensuite à la tribu étendu.

Tribu qui n’est que basiquement la famille élargie qui s’agrandit au fur et à mesure d’apports et d’alliances successives. Cela crée société.

Pour plus d’efficacité, des taches précises sont assignées à chacun ou à une partie, d’âge variable, de la société constituée.

La société s’agrandit, s’agrandit, des métiers se font et se transforment, des destinées se créent.

Faut-il donc faire ? Mais quoi ? Comment ? Pourquoi cela et pas cela ? Ou rien, ou alors tout ? Qu’est-ce que cela ? En quoi cela peut-il nous être utiles ?

Ou « nuisibles pour les autres » se demandera l’esprit de précaution ou de perniciosité qui entendra se prémunir d’abord avant de se munir d’armes d’explicite attaque.

Comment faire pour nous protéger contre la vulnérabilité et la corruption possible de notre corps ? De notre esprit ? Contre nous-mêmes ? Contre la malhonnêteté ou la déviance des mœurs ? Contre la méchanceté et la cupidité ? Contre le relâchement et les tendances d’isolement par rapport aux siens ?

Peu à peu, les « siens » restent mais sont-ils simplement eux, c’est à dire la famille dans le groupe. Ou alors les siens sont-ils tout simplement le groupe dans son ensemble ?

Quand est-ce que s’opère la distinction entre famille, tribu et société externe à soi dans lequel nous sommes, avec les « nôtres », compris ?

Quelle influence cela a t-il sur le groupe ?

Sur le rapport de chacun les uns par rapport aux autre et par rapport aux groupes ?

Et surtout entre les possibles sous-groupes existants, dans le cas d’une large communauté, constituée disons de quatre tribus comprenant chacune possiblement différentes familles ?

Les intérêts pour soi se transférant à son cercle de concernation le plus restreint, la lignée prédomine t-elle sur les autres ?

Les liens de famille, de clan, de tribus influencent t-ils les esprits, les plans, les actes, les réactions, les amitiés ?

Est-ce une menace pour l’entente et surtout la solidité du lien entre les sous-groupes formant le groupe en son entièreté numérique?

Est-ce une menace pour la concernation partagée et mutuelle ?

Pour le groupe lui-même ?

Ainsi le groupe se doit-il d’édicter certaines règles relatifs aux rapports entre les uns et les autres.

Mais surtout les devoirs qui incombent à chaque membre envers tout membre du groupe.

Tout comme les devoirs incombant à chaque membre envers tout le groupe.

Tout comme le devoir incombant à tout le groupe envers chacun des membres du groupe.

Tout comme dirons-nous, le devoir qui est celui du groupe pour le groupe lui-même.

Groupe qui ne constitue pas seulement l’addition de ses membres, mais tout ce à quoi il a survécu, tout ce qu’il représente et tout ce à quoi il aspire.

Donc sa conservation, sa perpétuation jusque des temps inconcevables et incertains.

Un respect du groupe par respect de ce que le groupe respecte, c’est le transfert de l’éducation et de l’intérêt, du bien-être du ou des premiers des cercles de concernation de chaque individu du groupe compris dans au-moins un sous-groupe ayant statut de cercle de concernation restreint, vers le dernier cercle de concernation, le plus large, qui englobe la structure-communauté faisant office de famille-société.

Des tribus, des communautés réduites à des cercles de concernation proches et tournés vers eux-mêmes, qui vivent, se déplacent sans doute en cas de nécessité, et se protègent mutuellement, ou se supportent bon gré mal gré, tout cela est bien.

Mais qu’est ce qui a fait passé la société à un stade ou le cercle de concernation s’agrandit pour ne plus partir de l’individu faisant partit d’une communauté, mais d’une communauté faisant partie d’une communauté de communautés ? Sans doute la cohabitation de différentes communautés.

Celles-ci partageant sans doute une proximité due au sang, aux alliances et à la sympathie.

Ou tout simplement à une distance géographique l’une de l’autre atteignable en l’état, et parfois prompt à infléchir l’esprit vers un dialogue, des échanges plus ou moins sain entre communautés.

Au lieu d’une inimité qui n’est que danger supplémentaire pour l’intérêt de survie du groupe, car ne pouvant être surmonté que par la fuite, la confrontation, l’entente, ou la ruse et d’autres subterfuges ayant pour visée la contrainte.

Ou l’implacable et discrète annihilation de toute volonté de résistance ou de manœuvre adverse à la prédation opérée par le groupe dont nous parlons.

Ce en vue premièrement de sa survie mais en plus du contrôle d’un individu ou d’un groupe tiers par le pouvoir sur sa capacité d’action, et même de décision.

La coopération entre les communautés peut être, comme précisé ci-dessus, due aux relations entre les membres des communautés en question, ou aux relations entre les communautés elle-mêmes.

Elle s’établit de par leur histoire et liaison communes.

Ou de par l’affinité existant entre une partie des communautés, la partie pouvant être un individu d’autorité au sein des dites communautés.

L’affinité garantit la sûreté d’une relation pérenne entre les deux communautés, par exemple dans le cas d’un chef de communauté traitant avec une autre communauté (famille, tribu ou société) formée par un parent ou un ami.

Ainsi le cercle de concernation restreint de la communauté peut comprendre d’autres communautés formant en leur « compassion » mutuelle un cercle de concernation restreint commun.

Le cercle de concernation restreint commun peut donc s’agrandir si d’aventure d’autres communautés se forment à partir de parties de la grande communautés de communautés.

Il faudra alors que toutes les communautés membres de cette grande communautés soient au courant tenues de l’établissement, de l’intégration de la nouvelle communauté amie ou frère issu des rangs d’un des communautés constituant leur cercle de concernation ultime (la grande communauté).

Ce pour qu’existe la concorde entre tous les membres des communautés existantes et toutes ces dites communautés et la nouvelle communauté issue du rangs de leur communauté-monde.

La communauté s’agrandit, des alliances se nouent, des histoires naissent, se brisent et se poursuivent.

Des dangers surgissent, il faut se protéger.

Chaque individu avait appris à se protéger. Chaque couple avait appris à se protéger.

Chaque famille, chaque tribu, chaque communauté avait appris.

Il faut désormais que la communauté des communautés alliées sachent également défendre ce qu’elle représente : une alliance de communautés, contre, malgré, au-delà, ceux qui nuiraient à ses intérêts, à sa survie.

Car n’existe t-il pas d’histoire commune qui lient les communautés entre elles en « la communauté commune » que leurs pourparlers et entente a crée ?

N’existe t-il pas un intérêt à se protéger, s’aider mutuellement, même lorsque cela n’est impérativement imposé, puisque les liens de l’amitié rendent impératif toute manière d’aider son compagnon ?

Ne se dit-on pas que si notre communauté-tribu est attaquée par une autre communauté-tribu compris comme nous dans la même communauté, cela n’est que désastre et désordre, trahison ?

Ne se dit-on pas qu’il serait potentiellement aussi désastreux et désordonnant qu’une tierce partie s’en prenne à une communauté-tribu membre de notre grande communauté précieusement constituée et conservée ?

Que la perte de l’un annonce la chute de l’autre, et la dispersion, la destruction, l’assujettissement de tous ?

Pour s’en prémunir, la communauté commune constituée de l’alliance, la concorde de communauté allié se protège en destinant toute sa population, toute son industrie, tous ses efforts et toute son énergie à la protection de l’ensemble de leur communauté faisant monde.

L’effondrement de leur communauté serait l’effondrement de leur monde, dont la protection tous azimuts n’est qu’une manière d’empêcher sa disparition pure et simple.

Pour ce faire, il faut faire tendre toute la volonté des communautés membres de la communauté commune, de leurs chefs qui peuvent avoir une capacité de décision susceptible d’être suivie -avec ou sans approbation véritable et appliquée en obéissance- vers la préservation de la dite communauté-monde.


Car si les plans, politiques et actions du chef, comme de tout membre de la communauté pouvait d’une manière ou d’autre, délibérément ou non aller à l’encontre de l’intérêt de la communauté commune toute entière ou de l’un de plusieurs de ses membres (individus ou communautés) sans que cela ne dérive d’une exigence telle que la préservation de l’ensemble du cercle de concernation le plus élevé, à savoir la communauté-monde, cela serait de nature à provoquer conflit, gêne, discorde prompt à dérégler l’harmonie et la sécurité de la communauté-monde.

Il faut assurer la survie de la communauté des communautés en concorde de l’intérieur de la communauté des communautés en concorde, de l’intérieur des communautés en concorde elle-mêmes, et des groupes et individus composant les communautés en concorde.

Il faut également assurer la survie de la communauté commune des communautés en concorde par rapport à l’extérieur de la communauté des communautés en concorde.

C’est à dire possiblement avec tout individu extérieur à la communauté commune -puisque l’individu est choix, décision et action, et surtout plan, et de lui-même pourrait seul nuire à au moins un seul individu membre de la communauté et (donc) à toute la communauté commune.

Puisqu’il aura ainsi nui à une famille, une tribu, une communauté membre de la communauté commune, la famille, la famille, la tribu, la communauté de l’individu confronté à l’individu extérieur pouvant ainsi réclamer protection et règlement du problème de la part de la communauté monde.

Comme l’individu membre de la communauté commune pourrait, comme un autre individu membre de la communauté monde ou de sa famille, de sa tribu, de sa communauté, comme sa famille ou une autre famille, comme sa tribu ou une tribu, comme sa communauté ou une autre communauté membre de la communauté commune des communautés en concorde, pourrait décider de régler le problème de l’individu extérieur à la communauté commune posant problème à un membre de la communauté.

Portant ainsi potentiellement atteinte à toute la communauté, de par l’acte premièrement de nuire à l’un des membres, mais aussi et surtout par la capacité de l’acte de nuire à au moins un membre de la communauté de mobiliser des réactions venues potentiellement de toutes parts de la communauté, comme nous venons de l’expliciter.


De même qu’est indispensable la protection par toute la communauté commune de toute la communauté commune contre un ou des individus extérieurs, il est vital de se protéger contre tout groupe extérieur.

Celui-ci pouvant être une association d’individus plus ou moins affirmée -par exemple une poignée restreinte d’individus extérieurs ne formant pas groupe mais le faisant en s’assurant par leur alliance même provisoire, de nuire pour x raison, à l’intégrité de toute la communauté, ce même en lésant l’intégrité la plus minimale d’un membre de la communauté-monde, comme un autre groupe plus constitué, structuré, ou le même mais d’avantage constitué, structuré.

De même que tout le monde n’est pas chef de la communauté-monde ou n’a droit à la décision ou au processus de son élaboration dans l’objectif du bien commun -pour cela il faut à la fois disposer de qualités morales et réflexives utiles au groupe, et tournées vers sa gestion pour sa préservation, son harmonie et sa prospérité -postérité devrions-nous dire- mais aussi être au fait des exigences, traditions, us et coutumes fortifiant, distinguant et pouvant guider dans la voie de la préservation et l’harmonie la communauté constituée, qui vit elle par apport de toutes les volontés, les histoires et les concessions de tout ce qui lui précède -les individus, les familles, les tribus , c’est-à-dire les cercles de concernations les plus restreints ayant fondé par apports la communauté commune constituée- si la décision d’un individu ne doit primairement ne venir que de lui- le fait qu’il soit membre d’un groupe influencera ses actions comme lui influera dans la limite de son rang dans le groupe, de sa considération, de ses savoirs et capacités, de ses qualités et forces, de son utilité, de son influence, sur l’action du groupe.

Ainsi c’est principalement tout individu membre d’un groupe extérieur à la communauté, mais plus précisément encore, tout individu pouvant de par lui-même influencer sur les décisions et donc l’action du groupe extérieur à la communauté commune qu’il faudra approcher pour tenter de se préserver du dit groupe extérieur en connaissant ses intentions et en prévenant toute action nuisible contre la communauté commune.

De la nécessité présente dérive la diplomatie et l’espionnage, dont nos aïeux feront un si glorieux usage.

Les dispositions prises par la communauté, évoquées ci-avant pour se prémunir de la menace représentée par l’individu comme par le groupe extérieurs, s’étoffent et se heurtent à des complications liées à l’espace temps, mais également à la dimension factuelle, lorsque la constitution dudit groupe extérieur, ainsi que son fonctionnement et celui du ou des individus isolés auxquels est confrontés le groupe ou sur lesquels ils portent son attention, est de plus en plus élaborée, touffue, fortifiée, prudente, insondable, imprévisible et insaisissable.

Que se passe t-il lorsque la communauté des communautés en concorde échouent à se préserver et tombent entre les mains d’un autre groupe, ou même, pourquoi pas, d’un autre individu ?

Peu ou prou la même que lorsque les communautés faisant partie d’une communauté plus grande ont cédé de leur souveraineté au profit de l’autorité de l’ensemble, qui dans le meilleur des cas est juste, équitable, représentative de chaque sous-groupe du groupe et représentant leurs intérêts dans l’intérêt de ce qui constitue le groupe, et l’intérêt du groupe lui-même.

À ceci près que dans le cas d’une prise de contrôle de toute communauté par une entité ou individu (se pensant) hors de la communauté, il n’y a pas cession de la souveraineté par la communauté au profit de l’autorité nouvelle, mais destruction de la dite autorité par l’autorité nouvelle, puis accaparement de celle-ci.

Malgré que dans la gestion de la communauté par la nouvelle autorité ne se manifeste une iniquité particulière, l’injustice réside non pas dans l’histoire de la nouvelle communauté mais dans sa genèse, qui fondation d’une nouvelle communauté basée sur les exigences de l’autorité nouvelle, notamment sur les cendres de la même communauté, n’en est pas moins prise de contrôle.

C’est ainsi que dans l’Histoire des femmes et des hommes, des familles, des peuples et des nations, dans les guerres d’inimités, dans les luttes de territoires, de pouvoir, provoqués par le seul « instinct de survie » ou de prédation, les nations, les peuples, les familles, les hommes et les femmes ont lors de l’établissement de nouvelles communautés, de nouveaux mondes conçus à partir de groupes pré-existants – puisque de nouveaux royaumes comme de nouvelles terres il n’y a ni il n’y a jamais eu, n’existant à ce propos que respectivement la soumission et la conquête de communautés et territoires, communautés et territoires toujours pris pour cibles ou objets vers qui s’est porter courroux, ambition vers autrui, volonté de possession d’autrui, ou du moins chose n’étant en soi, de soi à soi, lesdites choses n’ayant paru à existence au moment de la volonté d’un individu ou d’un groupe.

La création d’une nouvelle communauté, par absorption de communauté(s) induit lorsque le lien « communautaire » est rompu entre tout individu de la communauté absorbée et la configuration absorbante, une séparation communautaire, à terme, entre la communauté absorbée et l’entité absorbante.

Là est tout le défi de tout nouveau maître qui, pour économiser la manifestation de la contrainte -possiblement non violente- que constitue son pouvoir et par laquelle il y est parvenu, ainsi que l’autorité « factice » car subtilisée, se voit lui contraint de favoriser une identification du conquis au conquérant.

Ce afin que le conquis se sente concerné par le conquérant, comme les membres du couple, de la famille, de la tribu, de la société-tribu et de la communauté sont concernés par tous et par tous les aspects, toutes les composantes, toutes les affaires touchant à la communauté.

L’intérêt d’une telle concernation du conquis par le conquérant s’avère évidente : il s’agit de se prémunir de toute opposition de la part de l’absorbé contre l’absorbant.

Ardu cela est, puisque pour que l’identification communautaire, qui va de pair avec la concernation communautaire de tous pour tous, soit effective, il faut qu’il y’ait communauté véritable, faite de groupes et d’individus en concorde en eux, pour la concorde et l’harmonie de la communauté elle-même.

Or, si concorde entre les composantes du groupe absorbé demeure, concorde il ne peut y avoir entre le groupe absorbé et ce qui l’absorbe, de sorte qu’une symbiose prompt à générer une nouvelle communauté dirigée plus ou moins explicitement par l’absorbant ne puisse se former.

C’est pour la raison suivante que le nouveau maître du groupe s’attachera à contracter alliance, concorde, « communauté de destin(s) » pour ne pas dire communauté d’intérêt(s), ou du moins un semblant d’estime et d’amitié entre lui et les individus de la communauté conquise.

L’on devine les jeux de pouvoir, les séductions, les trahisons, les garanties, mais aussi les résistances, les résiliences, les persécutions, les humiliations engendrés par l’introduction du nouveau pouvoir en la communauté, et de la volonté d’intégrer la communauté dans le périmètre de soumission du nouveau pouvoir.

Car enfin, prendre veut dire saisir, s’accaparer.

Prendre veut également dire emmener avec soi, accepter en son sein.

Ce qui signifie que le risque premier d’une prise, quelle qu’elle soit, est l’acceptation de la prise dans son périmètre de concernation.

Nul n’est plus concerné par l’esclave que le maître, la réciproque n’étant assuré, ce qui est une injure pour ce dernier, qui agissant pour son intérêt, entend mettre le sien propre au centre de toute chose, et en premier lieu de ce qu’il entend maîtriser, c’est-à-dire son « centre d’intérêt » nouveau dont il a désir de devenir le centre de concernation, y compris dans le cas d’une concernation répulsive.

Ne voyons-nous donc que d’un cercle restreint de concernation de l’individu ne concernant que lui-même, puis l’objet de son désir, de son attention, de son amour, de ses préoccupations et de son amitié, partant de l’individualité à la lignée, puis à la société-tribu, puis à la communauté -celle-ci étant susceptible, lorsqu’elle demeure dans les limites de la concernation communautaire, de s’agrandir sans nuire à la solidité du lien communautaire- l’on va vers un état politique doux-amer, ou le fouet le dispute au mouchoir, le mépris à la sollicitude ?

Ou du moins à la sollicitation, puisque le cercle restreint de concernation s’étendant, il se heurte à l’absence de lien communautaire entre la communauté ou ses composantes et la grande communauté, et surtout de l’absence totale plus ou moins dissimulée, excusée, de concernation de la part des communautés dans lesquelles les sous -groupes d’individus et individus eux-mêmes sont compris pour les sous-groupes et individus eux-mêmes.

C’est le déchirement par extension de la Base de Concernation.

Or ce qui détermine le vivant est sa préoccupation permanente pour sa survie et sa conservation, tout comme sa sensibilité, exposée dans le présent exposé, au phénomène de concernation.

Les résultats des dernières élections européennes sont-elles le signe d’une volonté à peine voilée de faire survivre les communautés regroupées dans la Communauté européenne, ce par une opposition à la politique d’intégration, d’assimilation des peuples à l’Union ?


Les résultats des dernières élections européennes sont-elles le signe d’une volonté à peine voilée de faire survivre les communautés regroupées dans la Communauté européenne par une opposition à la politique d’intégration, d’assimilation des peuples à l’Union ?

Ou surtout, et c’est cela la fausse grande surprise du scrutin continental, des dernières européennes élections les résultats sont-ils l’affirmation que nous ne percevons plus l’éco-stratégie, prôné par le capitalisme conquérant -précisons celui peu soucieux du bien de l’environnement- et s’imposant aux politiques publiques habituelles des institutions communautaires plus ou moins visiblement proches de notre cercle restreint de concernation dont nous sommes citoyens et acteurs, comme légitimes ou dignes de confiance ?

La grande participation à cette échéance électorale naguère considérée comme intermédiaire, d’intérêt (présenté donc voulu comme ?) moindre pour l’Européen par les médias et politiques nationaux, démontrent que l’Europe en ses nations et contrées est plus que jamais concerné au plus au point par les instances communautaires censés les représenter, réunir et défendre en son influence.

Les exigences de notre temps et des ères à venir intiment la réciproque.

Car en ce qui concerne les liens entre la communauté et ses membres, tout est une question de réciprocité, comme de bonne volonté.

Il est superflu de préciser que la bonne volonté du groupe se doit d’être collective.

La bonne volonté, si elle vient à manquer de la part d’un grand nombre, doit au moins nécessairement être incarné par un élément moteur du groupe.

L’élément moteur du groupe européen est l’Allemagne. La France y tient une place de choix, entre Europe du Nord et Europe du Sud, besoin de rigueur et velléités d’audace, se différenciant en cela à moitié de nos voisins méditerranéens, Italie en tête; qui ne souvient du biaisé aphorisme de Jean Cocteau affirmant que « l’Italien est un Français qui sourit » ?

La Grande-Bretagne, partageant avec la République Allemande un certain recul et un flegme, une sobriété toute anglo-saxonne qui a pu être perçu comme signal d’un tempérament taciturne vis à vis de la faconde de ses camarades continentaux était en quelque sorte la caution morale de son homologue germanique.

Un contre-poids à l’hégémonie de fait d’une nation dont la monnaie, le Deutsche Mark, fut celle sur laquelle fut indexé la monnaie commune, l’Euro.

Un contre-poids d’autant plus concret puisque le Royaume-Uni ne partage la dite monnaie commune mais a, de par une volonté soutenue d’indépendance vis-à-vis de l’architecture institutionnalisé européenne , garder (le contrôle de) sa monnaie nationale, le Pound Sterling.

Or à présent, les extrêmes s’aiguisent, attendant de pourfendre la sentinelle européenne. Pour quelle raison ?

Tout simplement parce que les extrêmes représentent la réflexion en chaque nation européenne ancrée selon laquelle la sentinelle européenne se protège plus elle-même qu’elle ne protège les pays qu’elle régit, mais encore qu’elle se garde contre les pays mêmes, alors que les dits pays eux-mêmes devraient ou auraient du se garder de la sentinelle en question.

Vrai est-ce cela ?

Les hauts scores de partis nationalistes aux européennes tendent à faire la lumière sur le nombre conséquent de citoyens de l’Union qui souscrivent au diagnostic énoncé ci-dessus..

Mais n’oublions pas que le nationalisme, c’est d’abord et avant tout les nations contre les nations.

Ne voit-on aujourd’hui des États de l’Union se dresser contre d’autres ou tous les autres, en vertu du fait qu’ils ne partagent la même politique ou le même entrain pour le système de valeurs de l’Union.

N’a t-on vu se manifester les prémisses d’une crise diplomatique grave entre la France et l’Italie, deux nations qui ayant longtemps et à de mouts reprises guerroyés dans l’Histoire, notamment par entités ou lignées opposées, n’ont sont pas moins constitutifs de la Triade Nord méditerranéenne, composé de l’Espagne, de la France et de l’Italie, le Portugal y ayant joué un rôle ou sa géographie l’a prédisposait à la concernation de ce qu’il y’avait par delà l’Océan ?

Que se passera t-il lorsque les pulsions de désinhibition des patries se seront épanouis dans le tumulte et la dé-responsabilité (commune) ?

Que se passera t-il lorsque les nations se retrouverons face à face, sans volonté de dialogue et de compromis ?

Que se passera quand sera bafoué, raillé, pris à partie le statut d’élève modèle de l’Allemagne, dont la constitution, ou plutôt la GRUNDGESETZ (Loi Fondamentale) stipule que le déficit structurel du budget fédéral ne doit excéder 0.35% du Produit Intérieur Brut (article 109, paragraphe 3) mais encore que les recettes et les dépenses doivent s’équilibrer (art 110), en tant que le produit des emprunts ne doit pas dépasser le montant des crédits d’investissements inscrits au budget (art 115) !

L’Allemagne se détournera du capharnaüm du nombre succédant à l’harmonie presque monastique d’une Europe guidée par le maillage et la fameuse « règle d’or budgétaire » qui semble n’avoir été édicté par les uns que pour que les autres s’en affranchissent.

Mais l’Allemagne ne s’en affranchit, ce qui lui assure économiquement et donc politiquement, puisque la monnaie est le nerf de la guerre, une position d’homme fort, ou plutôt de femme forte puisque nous évoquons la Chancelière de la BUNDESREPUBLIK DEUTHSCHLAND ANGELA MERKEL et sa possible successeure ANNEGRET KRAMP-KARRENBAUER, Ministre Fédérale de la Défence de ladite BUNDESREPUBLIK DEUSCHLAND face aux troubles de leurs pairs.

Ce qui, à terme, si l’Allemagne se retrouvait en situation de faiblesse politique au niveau de l’Union (face à des États réfractaires à l’Union, antagonistes à ce qu’elle représente et à ce que l’Allemagne y représente et y apporte, c’est à dire comme une assiette de direction qui ne peut que brider les amateurs de looping, comme nous en connaissons à foison en la géo-stratégie moderne) pourrait provoquer si ce n’est son départ, chose hasardeuse et cruelle à imaginer, son retour à ses fondamentaux de patriotisme érigé en Place Forte.

Patriotisme qui au lieu de se tourner vers les autres comme le fait l’Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (en particulier par le biais de la République Fédérale d’Allemagne d’alors) se replierait sur sa base arrière inconnue des autres Européens et aux base(ment)s insoupçonné(e)s.

Et ce cette fois non pour attaquer mais pour se défendre.

Non pour porter intérêt à la conquête de l’Europe, mais pour détourner le regard de son auto-destruction annoncée.

Voici maintenant une analyse fine, pertinente de la situation que j’entends vous faire voir avec clarté, non sans quelques nécessaires circonvolutions. Disséquant le passé, les mécanismes du présent et percevant la nouvelle donne géostratégique européenne à venir, l’analyse fine et pertinente n’est pas de votre serviteur dévoué, mais de TONY BLAIR, Chef du Parti Travailliste anglais de 1994 à 2007 et surtout Premier Ministre du Royaume-Uni (1997-2007).

Ici, elle est d’autant plus juste que sincère et à propos, qu’elle provient de son autobiographie, ou il pose sobrement ses jugements comme ses réflexions, et ou il ne peut que difficilement être accusé de faux-semblant ou d’élégante pudibonderie. Ainsi écrira t-il dans l’Avant-propos à l’édition française de ses Mémoire, paru en 2010 chez Albin Michel (page V, ligne 21 à 27) :

« En outre, comme une nouvelle génération est arrivée au pouvoir à Berlin et, qui plus est, dans une patrie réunifiée, les Allemands n’éprouvent plus les mêmes sentiments à l’égard de l’Europe. Ils ne sont pas prêts -à juste titre – à ce qu’on leur appelle perpétuellement le passé pour qu’ils cèdent à la moindre exigence « européenne ». Ils veulent plus de commerce; plus de pragmatisme; et ils souhaitent se recentrer sur eux-mêmes. En un mot, ils veulent être plus allemands. »

De tels propos de la plume d’un Chef d’État qui a servi Sa Majesté et le Royaume-Uni pendant une décennie entière, ne peuvent qu’aiguiser l’attention sur l’importance accordée à l’Allemagne dans les états-majors d’Albion, alors que la Grande-Bretagne dans le même temps n’ignore la primauté de sa relation privilégiée avec les États-unis d’Amérique.

Dans la même page, TONY BLAIR insiste sur le fait que si son pays a besoin de l’Europe pour tenir tête géopolitiquement à l’allié américain, ce qui entre alliés est bien normal sinon l’alliance ne serait que rapport de tuteur à obligé, le tuteur étant alors limité dans sa propre évolution par l’absence d’allié véritable, la France elle a besoin du couple-franco-allemand pour faire exister l’Europe face à la puissance américaine, mais encore dans le contexte mondial moderne.

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Consulter l’ouvrage De l’Unité Spirituelle ou De La Société et de son But au-delà du Temps, Livre Troisième, Des Conditions de l’existence de l’homme, (1845) écrit par BLANC DE SAINT-BONNET, ANTOINE

La partie du livre en nos existences et préoccupations présentes comme futures trouvant résonance, plus précisément en ce qui concerne la savance et la construction écologique, comme ci-après indiqué se situe; de la page 992 (l7): « Mais à la Découverte du Nouveau Monde, au moment ou les Anglo-Américains sont venus déverser leurs populations actives et nombreuses (…) » , jusque la page 1016 (l2) : « On pourrait donner un grand nombre d’exemples, qui tous concourent à démonter que l’homme peut modifier le climat qu’il habite … »

Dans le présent texte, de l’organisé déforestation et aménagement de la nature BLANC DE SAINT-BONNET vante les mérites.

Aux stratégies éco-industrielles de l’homme susceptibles selon lui, entre autres, d’apporter un réchauffement climatique dont il ne dénie les « atouts », les méthodes présentées présentement répondent.

L’extrait, semblant ne pas correspondre à la conscience écologique et aux exigences induites par l’urgence de son propos semblant ne pas correspondre, du linéaire processus d’industrialisation de l’environnement donne t-il néanmoins des clés de compréhension.

De par les thèses avancées, en outre livre t-il, en leur exposé, sur la source de nos maux un éclairage bienvenu, et la manière de les combattre.

Et même, et ce n’est là le moins étonnant, la justification du combat pour la préservation inconditionnelle de la nature !

Ce qui, de par d’un érudit enthousiaste du « défrichage des bois » afin de provoquer « une augmentation de la chaleur » la pensée, n’est pas des présents le pire.

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