BARCELONE (Reuters) – WhatsApp proposera des appels vocaux au deuxième trimestre, a annoncé lundi Jan Koum, le fondateur de l’application de messagerie instantanée qui vient d’être rachetée par Facebook pour 19 milliards de dollars (14 milliards d’euros).
WhatsApp, qui compte 450 millions d’utilisateurs à travers le monde, et ses concurrents sud-coréen Kalkao Talk et chinois WeChat ont pesé sur les revenus des opérateurs télécoms ces dernières années en proposant une alternative aux messages texte.
L’ajout d’appels vocaux à ce service devrait probablement sonner comme une mauvaise nouvelle pour les opérateurs, à qui les messages texte ont rapporté quelque 120 milliards de dollars l’année dernière, selon le cabinet de recherche Ovum.
« Notre objectif est que les gens puissent rester connectés n’importe où et à un prix abordable. Nous voulons être présents sur chaque mobile à travers le monde », a déclaré lundi Jan Koum au Mobile World Congress de Barcelone, le plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile.
Koum a assuré que l’acquisition de WhatsApp par Facebook ne modifierait pas sa feuille de route pour développer l’application qui vise un milliard d’utilisateurs. Aucune publicité ne sera ajoutée au service, a-t-il indiqué.
Koum a également annoncé un partenariat avec E-Plus, filiale allemande de l’opérateur néerlandais KPN, avec qui il lancera en Allemagne un service sous la marque WhatsApp.
« Nous travaillons avec les opérateurs sur les marchés matures pour apporter de la valeur ajoutée aux utilisateurs finaux », a-t-il dit.
Leila Abboud ; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison
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