TOKYO (Reuters) – Le japonais Toshiba et l’américain SanDisk ont annoncé vendredi qu’ils portaient plainte au civil, chacun de leur côté, contre le sud-coréen SK Hynix, soupçonnant un vol de données relatives à leur technologie commune de mémoires flash.
SK Hynix a dit qu’il n’avait pas encore été informé des poursuites et qu’il n’avait aucun commentaire à formuler.
Cette décision fait suite à l’arrestation jeudi à Tokyo d’un ex-ingénieur de SanDisk soupçonné d’avoir livré des informations techniques à Hynix où il avait travaillé par la suite.
Toshiba, qui évalue à une centaine de milliards de yens (710 millions d’euros) la perte liée à cette fuite, avait déjà poursuivi Hynix en 2004 pour infraction présumée au droit des brevets sur ce type de mémoires. L’affaire avait été résolue par un accord de licences croisées avec Hynix.
Les mémoires flash sont utilisées dans les smartphones et les tablettes et sont une source importante de profit pour Toshiba, dont l’un des principaux concurrents est un autre sud-coréen, Samsung Electronics.
L’action Toshiba a perdu près de 4% en Bourse de Tokyo, soit plus que l’indice Nikkei (-3,3%). L’action Hynix a cédé 0,26%, alors que l’indice Kospi de la Bourse de Séoul a laissé 0,75%.
(Chang-Ran Kim et Miyoung Kim, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)
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