Peu de sociétés offrant des services en ligne peuvent se vanter de disposer d’une politique de confidentialité suffisamment courte et claire pour pouvoir être lue et comprise par ses utilisateurs. C’est notamment le cas d’AVG, qui vient, comme promis par son patron Gary Kovacs il y a quelques mois, de la mettre à jour afin de faire preuve de plus de transparence sur ses activités. Certains utilisateurs ont ainsi découvert que pour continuer à être proposé gratuitement son antivirus, censé protéger contre les logiciels espions, pouvait aussi se donner le droit de collecter et de revendre à des tiers certaines de leurs données «non personnelles», à savoir celles qui ne permettent pas de les identifier.
Cette collecte est effectuée automatiquement par AVG via des cookies ou des balises de suivi lorsque une personne utilise son site web ou ses produits, explique la société. Parmi les données non personnelles aspirées figurent l’ID publicitaire du terminal utilisé, l’historique de navigation et de recherche, y compris les métadonnées, le fournisseur internet ou le réseau mobile utilisé pour se connecter aux produits d’AVG, ainsi que des informations concernant d’autres applications sur l’appareil et leur utilisation. Lorsque l’historique de navigation et de recherche permet d’identifier une personne, ces données sont traitées comme des données personnelles et anonymisées, explique AVG.
L’éditeur a tenu à préciser dans sa politique de confidentialitéainsi que dans un billet de blog ultérieur, qui entre en vigueur le 15 octobre prochain, qu’il ne revend ni ne loue à des tiers les données personnelles de ses utilisateurs. Elles peuvent en revanche être en partie partagées avec des partenaires, distributeurs ou revendeurs.
Source : 20 Minutes
Facebook
Twitter
Pinterest
Google+
RSS