STOCKHOLM (Reuters) – Ericsson a annoncé lundi avoir signé un accord d’échanges de licences avec Samsung Electronics, mettant fin à une longue période de litiges sur des questions de brevets et dopant les ventes du quatrième trimestre du groupe suédois de 4,2 milliards de couronnes (476 millions d’euros).
Le premier fabricant mondial d’équipements de réseaux mobiles a attaqué Samsung en justice fin 2012, l’accusant de violation de ses brevets. Le groupe coréen, qui fabrique les smartphones Galaxy et est de plus en plus présent sur le marché des équipement de réseaux, a contre-attaqué par la suite.
Ericsson a indiqué mardi que l’accord prévoyait le versement d’une somme initiale et de royalties de la part de Samsung et aurait un impact positif sur son cash flow opérationnel début 2014.
Le groupe a ajouté que cet accord à l’amiable gonflerait son chiffre d’affaires du quatrième trimestre de 4,2 milliards de couronnes suédoises et son bénéfice net de 3,3 milliards.
L’action Ericsson prend 3,2% vers 9h35 GMT à la Bourse de Stockholm, surperformant l’indice technologique en Europe qui avance de 0,7%.
Kasim Alfalahi, responsable de la propriété intellectuelle chez Ericsson, n’a pas voulu préciser la durée de l’arrangement, mais il a indiqué que les accords de licences couvraient généralement des périodes allant de quatre à sept ans.
Samsung est également en conflit avec Apple dans plusieurs pays, le groupe américain lui reprochant d’avoir utilisé ses brevets pour plusieurs de ses smartphones et tablettes. Les deux géants de l’électronique ont récemment accepté de se rencontrer lors d’une session de médiation qui doit avoir lieu au plus tard le 19 février, soit quelques semaines avant un nouvel affrontement judiciaire aux Etats-Unis sur le sujet.
Ericsson, qui investit plus de 30 milliards de couronnes par an en recherche et développement, a déposé plus de 33.000 brevets protégeant sa technologie pour les réseaux et les appareils 2G, 3G et 4G. Il a signé plus de 100 accords de licences dans le secteur.
Mia Shanley, Simon Johnson et Olof Swahnberg, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison
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