FRANCFORT (Reuters) – Deutsche Telekom, premier opérateur allemand de télécommunications, veut empêcher l’espionnage d’internet par des puissances étrangères en ne faisant transiter les échanges intérieurs que par des serveurs situés en Allemagne.
Le groupe veut s’accorder avec les autres fournisseurs d’accès pour que les données transmises à l’intérieur des frontières allemandes ne puissent pas être consultables à l’étranger, a précisé samedi un porte-parole de Deutsche Telekom.
« Dans une prochaine étape, l’initiative pourrait être étendue à tout l’espace Schengen », a-t-il ajouté.
L’un des rivaux de Deutsche Telekom, le fournisseur d’accès internet QSC, s’interroge toutefois sur la faisabilité du projet, écrit le magazine WirtschaftsWoche.
Mais d’autres sociétés, comme Vodafone et Telefonica, examinent la possibilité de se joindre à l’initiative de Deutsche Telekom, ajoute le magazine.
Les révélations, début juin, sur l’ampleur du programme d’espionnage des communications téléphoniques et internet mené par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) ont déclenché un tollé à travers le monde, notamment dans l’Union européenne, au Brésil et au Mexique.
Edward Snowden, ancien analyste de la NSA à l’origine de ces révélations, est recherché pour espionnage par le FBI. Il a obtenu début juillet l’asile pour un an en Russie.
Peter Dinkloh et Harro Ten Wolde; Guy Kerivel pour le service français
Source : Reuters
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