SAN FRANCISCO (Reuters) – Apple a dévoilé lundi une nouvelle tablette, l’iPad Air, plus léger et plus fin que les précédentes versions et annoncé que son nouveau système d’exploitation Mavericks OS serait proposé gratuitement à ses utilisateurs.
Lors d’une « keynote », le directeur général du groupe technologique américain Tim Cook a également indiqué que sa suite bureautique iWork, qui concurrence « Office » de Microsoft, serait elle aussi gratuite.
« Nous sommes en train de bouleverser l’industrie, mais ce n’est pas pour ça que nous faisons cela », a-t-il déclaré devant des journalistes et des spécialistes du secteur réunis à San Francisco.
« Nous voulons que nos utilisateurs aient nos derniers logiciels. »
D’après Tim Cook, quelque 170 millions d’iPad ont été vendus depuis le lancement en 2010.
Cette stratégie, espère Apple, devra lui permettre de séduire une clientèle d’entreprise qui se tournait plus volontiers vers les tablettes Surface de Microsoft capables de faire fonctionner des logiciels tels que Word ou Excel.
APPLE VISE MICROSOFT
« Sur le marché de la tablette PC, ils pensent que Microsoft est une menace plus grande encore que le système Android », a souligné Carolina Milanesi, analyste du cabinet Gartner. « L’iPad Air sera en concurrence avec le Surface Pro, pas avec une tablette Android de seconde zone. »
Le nouvel iPad Air est environ 20% plus fin que la dernière génération avec un prix d’entrée de 499 dollars (362 euros) aux Etats-Unis. En France, il sera disponible le 1er novembre avec un prix de départ de 489 euros, selon le site internet d’Apple.
Apple a également dévoilé un nouvel iPad mini équipé d’un écran Retina, disponible courant novembre, et une nouvelle gamme de Mac qui seront commercialisés pour les fêtes de fin d’année.
Avec cette nouvelle offensive sur le front des tablettes, la marque à la pomme entend reprendre la main dans un secteur où elle est confrontée à une concurrence de plus en plus vive de Microsoft, Nokia et Amazon qui occupent des parts de marché de plus en plus importantes.
Si Apple parvient à limiter les attaques de ses concurrents, c’est essentiellement grâce à une offre bien supérieure en termes d’applications, disent des analystes qui pense que son salut viendra de sa capacité à offrir du contenu.
Les annonces faites mardi par Apple ont eu une incidence limitée sur son titre, l’action terminant en baisse de 0,28% à 519 dollars.
Nicolas Delame pour le service français
Reuters par Poornima Gupta et Edwin Chan
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