ET SI NOUS DÉMÉNAGIONS TOUS À LA CAMPAGNE ?
À L’HEURE OU LE BIEN-ÊTRE ANIMAL fait se soulever les foules et les consciences, il est un être fragile et sans défense qui chaque jour peut mourir de la propre main de ses parents.
À l’heure ou le bien-être au travail et le développement personnel, ainsi que l’égalité et l’harmonie dans les relations sociales attirent des adeptes et des défenseurs dans leur bon droit, il est un être en devenir qui, maltraité, ne peut grandir normalement et acquérir une bonne santé physique et mental.
Il s’agit du bébé humain. Victime de secouements qui provoqueront chez lui des lésions et de graves séquelles irréversibles, « l’avenir de l’Humanité » se retrouve hypothéqué par une mauvaise appréhension et gestion du temps présent par les adultes l’ayant en charge (parents, proches et autres baby-sitters).
Rien ne justifiant ni n’excusant un tel emportement, un tel acte de brutalité (qui au niveau du nourisson s’apparente à la pire des barbaries, les muscles de son cou n’étant même pas encore formés pour encaisser cette maltraitance), il s’agit de voir ce qui déclenche cette violence et comment échapper à ces causes, pour éviter ces faits dramatiques.
Michel Cymes, célèbre médecin présentateur de l’émission télé (Allô Docteurs), chirurgien spécialiste de l’ORL (spécialisé dans le traitement de la zone de la tête et du cou) justement a mis ce lourd problème au centre de son intervention ce matin à la radio RTL. « Jusqu’à l’âge de 2 ans, les muscles du cou d’un bébé sont incapables d’encaisser ce genre de maltraitance. Quand la tête endure des mouvements brusques, les séquelles sont dramatiques : traumatisme crânien, œdème cérébral, épilepsie, cécité, retard mental… ».
Le problème ne vient pas du bébé qui pleure, mais de la tolérance de l’adulte. explique t-il ? « Un bébé pleure parce que c’est son seul mode de communication. Si vous sentez que votre irritation va crescendo, laissez le bébé dans son lit sur le dos et quittez la pièce. Au moins si vous ne l’avez pas dans les bras, vous ne risquez pas de craquer.
Il faut ensuite appliquer des méthodes d’évitement. Écoutez de la musique, lisez un livre, faites quelque chose qui vous évitera de monter dans les tours. N’ayez pas honte non plus de demander de l’aide à votre conjoint, un voisin, une amie, afin de désamorcer votre colère. »
Autre solution radicale : déménagez à la campagne ! Le syndrome du bébé secoué est moins fréquent à la campagne qu’en ville, selon les statistiques. Pour quelles raisons ? Cela signifie t’il que la ville produit plus de stress,un sommeil moins réparateur, moinsrégulier, une irritatin dû à la polllution diverse comprise dans l’air, l’eau, les aliments achetés en magasin, et même dans les interactions sociales et professionnelles ? Alors, et si nous déménagions vraiment tous à la campagne ?
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