Le premier jour de la rentrée académique 2018-2019 s’annonce chaud. Et pour cause, le syndicat des élèves et étudiants dirigé par Assi Fulgence Assi alias AFA compte passer par tous les moyens pour d’empêcher le payement des frais annexes dans tous les lycées et collèges sur l’étendu du territoire national à la suite de son assemblée générale tenue ce week end.
« La plupart des lycées et collèges, après le paiement des 6000 FCFA imposés par l’Etat à l’inscription, imposent parfois d’autres frais qui vont de 10 000 à 100 000 FCFA »
A en croire les premiers responsables de la Fesci, les frais du Comité de gestion des établissements scolaires (COGES) exigés aux parents d’élèves sont déjà pris en compte dans les 6000 FCFA qui sont payés à l’inscription en ligne. En effet selon la Fesci, 1700 FCFA est reversé au COGES pour chaque élève.
« La plupart des lycées et collèges, après le paiement des 6000 FCFA imposés par l’Etat à l’inscription, imposent parfois d’autres frais qui vont de 10 000 à 100 000 FCFA », explique Assi Fulgence Assi secrétaire général de la FESCI, « cela est un obstacle à l’éducation de nombreux enfants. Nous avons interpellé les autorités sur cette situation ».
Selon un parent d’élèves, les familles « paient des frais fixés par l’Etat », mais pour les frais annexes, ce parent a payé « 10 800 francs CFA », dénonçant « les abus ». Dans les établissements privés qui reçoivent des affectés de l’Etat, le pilule est plus amer. Là bas, les frais annexes varient de 30 000 FCFA à 80 000 FCFA par élève sans compter les frais d’inscriptions. Ils expliquent cela par le fait que l’Etat ne reverse pas vite les subventions d’où la difficulté pour eux de faire face aux charges.
« Car ces frais constituent un frein à la scolarisation d’un grand nombre d’élèves en Côte d’Ivoire »
Certains établissements se sont spécialisés dans la vente de fascicules. Tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent en cette période sur le dos des parents d’élèves. « À chaque rentrée scolaire, il y a un petit comité qui se réunit pour fixer ces frais, c’est l’occasion pour eux de se faire de l’argent », accuse ce parent d’élèves. « C’est du devoir du ministre de défendre ses collaborateurs, mais que les autorités ouvrent les yeux sur ces pratiques ».
Joël Tchétchè,
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