Alors que le mouvement des gilets jaunes, évoqué dans vos articles K1fo Raisons du Plan et Plan de la Raison des Gilets Jaunes et Gilets jaunes et Cols Blancs : Étude de cas, ne cesse de débuter, se renouvelant si ce n’est chaque week-end, à chaque considération globale d’une situation plus complexe, sibylline et profonde qu’une simple revendication socio-économique, a été très instructif de voir le mépris, pour ne pas dire le défi lancé toujours plus frontalement, et virulemment, à nos forces de l’ordre par des individus et des forces de moins en moins chamarrés, de plus en plus directs et insurrectionnels dans leurs actes comme dans leurs paroles et pensées.
Nos confrères journalistes, notamment ceux plus au fait de la réalité du terrain et du métier d’agent et officier de la force publique, à l’instar des médias professionnels l’Essor de la Gendarmerie nationale, Gendinfo ou l’UNSA-Police Presse ont déjà explicité la nécessité d’une meilleure compréhension à la base du contexte et des éléments en présence afin d’adapter la stratégie et les opérations adéquates à chaque situation nouvelle.
Néanmoins, s’adapter aux évènements étant salutaire, s’adapter à soi-même, et à sa possible situation face à toute situation n’est rien moins que salvateur. Il convient de souligner que nos armées, plus particulièrement celle dont les branches sont directement impliquées ou susceptible d’être réquisitionnées dans le cadre de la protection des personnes et des biens et de la sécurité publique, ont depuis leur création intégrés la nécessaire gestion du personnel et de ses capacités.
Comme le paysan sait faire tourner son champ et user de la jachère pour n’en inutilement épuiser les ressources ou rendre les productions par l’excès ou le mauvais usage improductives sans que cela ne soit compensé ni ne puisse être réparé, redressé, rattrapé, sauf drastique révision et reprise en main de l’élaboration et de l’application de la méthode générale de travail, les forces armées comme les forces de l’ordre ont compris la nécessaire gestion optimale des missions et besoins de leurs effectifs. À cet égard ont été, en France comme ailleurs, établis des réserves, une Garde nationale non temporaire, pour non pas suppléer mais renforcer l’action des équipes permanentes par une présence et une formation garantissant un accomplissement assuré de toutes les prérogatives de l’institution militaire et publique. Puisque nous évoquons à la fois les forces de l’ordre et les forces armées en ce qu’il conçoive pour garantir partout et en tout lieu leur présence et leur action, ne serait plus évident et judicieux de le faire en synthétisant ce qui conjugue à la fois la spécificité militaire et les compétences civiles d’une institution à fort ancrage territorial, à savoir la Gendarmerie Nationale, et donc puisque le sujet s’y prête, à la Réserve de la Gendarmerie Nationale ?
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