La reddition totale de la Cour pénale internationale, qui a libéré le président ivoirien légitime Laurent Gbagbo, nous fait comprendre que la politique des canonnières est de plus en plus dépassée et que même les tentatives maladroites faites jusqu’à présent pour la décorer avec une patine de jurisprudence ont très peu de crédibilité.
Comme nous le savons, l’arrivée des Français en Côte d’Ivoire (ou leur retour) a entraîné la capture de Gbagbo, qui a été rapidement déporté à La Haye pour « crimes contre l’humanité » ( grand classique parmi les accusations, quand on ne sait pas quoi inventer). Le fait est que depuis lors, il est resté emprisonné à La Haye pendant tout ce temps et que ce n’est aujourd’hui que sa libération a été déclarée. Selon les sites français , principalement africains, l’actualité aurait suscité une énorme ovation dans toute la Côte d’Ivoire, où personne ne peut plus voir le successeur de Gbagbo, Ouattara, qui a été mis au pouvoir par les français en 2011.
L’annonce a été faite en premier lieu par Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président ivoirien, et confirmée par toutes les autres sources nationales, à commencer par le mouvement d’opposition, le Front populaire ivoirien (FPI) et le Parti démocratique du Costa Rica. Ivoire (PDCI). Ce dernier avait également été très actif pour exiger la libération de Gbagbo à La Haye . En ce moment, dans toute la Côte d’Ivoire, le peuple se réjouirait de la libération de son ancien président.
Laurent Gbagbo restera en probation en Belgique jusqu’au mois de mars de l’année prochaine, date à laquelle la liberté deviendra totale. À ce stade, il peut également retourner dans son pays natal. La reddition totale et inconditionnelle de la Cour pénale internationale montre clairement que le vent a considérablement changé en équilibre international et qu’il ne sert donc guère à dissimuler une patine prétentieuse de jurisprudence qui a toujours été définie comme une « politique » coloniale et néo-coloniale du tireur « : une politique qui avait déjà été dépassée bien avant Sarkozy et 2011, encore moins aujourd’hui.
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