MELBOURNE (Reuters) – Le passeport biologique de l’athlète (PBA) sera complètement opérationnel pour les joueurs de tennis de haut niveau en septembre, a annoncé mercredi la Fédération internationale de tennis.
Ce document, qui utilise des tests sanguins pour révéler indirectement les effets du dopage par opposition à la recherche directe traditionnelle de telle ou telle substance, est entré en vigueur au quatrième trimestre 2013 et couvre une cinquantaine des principaux joueurs mondiaux.
Un joueur dont le profil sanguin s’éloignerait par trop des paramètres fixés par l’Agence mondiale antidopage (Ama) risque l’interdiction, même en cas de test direct passé avec succès.
Le passeport atteint son niveau d’efficacité maximum une fois qu’un joueur a passé entre trois et cinq tests sanguins.
La Fédération internationale de tennis a pu être critiquée par le passé pour le nombre relativement faible de tests sanguins, lesquels sont considérés comme la manière la plus efficace de débusquer le recours à des substances non autorisées.
En 2012, les prélèvements sanguins représentaient seulement 9% de la totalité des tests de dopage. Ce chiffre devrait avoir été en nette augmentation en 2013, estime la Fédération.
Le programme antidopage, d’un montant de deux millions de dollars en 2012, est cofinancé par la FTI, les organisateurs des quatre tournois du grand chelem et les associations de joueurs professionnels ATP et WTA.
Simn Cambers; Danielle Rouquié pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten
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