LJUBLJANA (Reuters) – La génération Tony Parker a offert au basket français le premier titre majeur de son histoire en battant dimanche soir la Lituanie 80-66 en finale de l’Euro sur le parquet de Ljubljana, en Slovénie.
Le meneur de 31 ans et ses coéquipiers trentenaires – Boris Diaw, Florent Pietrus, Mickaël Gelabale – voient enfin leurs années d’efforts récompensées – 4e place à l’Euro 2003, médaille de bronze à l’Euro 2005, argent à l’Euro 2011 – par ce titre continental.
« C’est génial ce qu’on vient de faire. On s’est battu, on n’a rien lâché. Le basket français en avait besoin », a lancé Nicolas Batum, meilleur marqueur de l’équipe de France avec 17 points et six rebonds défensifs.
« Ça fait dix ans que je cours après ça. On a fait le meilleur match au meilleur moment, toute l’équipe a bien joué, ça fait du bien au basket français », a réagi Tony Parker, élu quant à lui meilleur joueur de cet Euro 2013.
Pour le joueur des San Antonio Spurs, « ça n’a rien à voir (avec une victoire en NBA), là c’est toute la nation. Ce matin j’ai reçu tellement de messages de soutien que je ne voulais pas décevoir », a-t-il dit sur France 2.
« C’est ce qu’on a réussi à construire en un peu plus d’une décennie », a renchéri son équipier chez les Spurs, Boris Diaw.
« On n’a jamais douté, on avait confiance en l’équipe, on savait que si on jouait notre basket, si on jouait avec le coeur, on allait l’emporter. »
Après avoir battu en quart la Slovénie, pays-hôte, les joueurs de Vincent Collet avaient fait un grand pas en éliminant vendredi en demi-finale l’Espagne, championne d’Europe 2009 et 2011, tournant ainsi la page de leur défaite en finale il y a deux ans.
Face aux Lituaniens, champions d’Europe 2003, les Bleus ont fait jeu égal pendant un premier quart temps bouclé à l’avantage des joueurs baltes (19-22) puis creusé l’écart en noyant les Lituaniens sous une avalanche de paniers à trois points, dont un dernier particulièrement spectaculaire signé Antoine Diot, lors d’un deuxième quart temps décisif (31-12).
Avec 16 points d’avance (50-34) à la mi-temps, les Tricolores et leur défense de fer n’ont plus été véritablement inquiétés ensuite par l’une des meilleures nations du continent.
Les chevronnés Boris Diaw et Tony Parker ont fini d’achever le moral des Lituaniens en portant l’avantage à 76-56 à trois minutes de la fin du match, Parker se permettant même un « flotteur » pour achever son tournoi en beauté.
Les Espagnols, eux, se seront consolés en obtenant la médaille de bronze grâce à une victoire sur la Croatie 92-66.
Zoran Milosavljevic, avec Simon Carraud à Paris; édité par Jean-Stéphane Brosse
Source : Reuterseur
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