Alors que les politiques d’aménagement du territoire planifient la construction du nouvel urbanisme, vert et durable, il existe un pan entier de notre parc immobilier qui devrait être traité en priorité. Celui des bâtiments anciens dont la vétusté, la fragilité et l’inconfort sont des marques de leur aspect néfaste pour la ville, et le résident en particulier.
Aujourd’hui, lundi 5 novembre, vers 9H00, deux bâtiments se sont littéralement effondrés sans aucune provocation accidentelle, criminelle ou légale de l’incident. Cette catastrophe a en premier lieu touché un immeuble classé « périlleux », il avait pour obligation d’être dépourvu du moindre habitant. Ce n’était pas le cas du second, qui donc s’est écroulé avec la faiblesse de n’avoir été été signalé auparavant comme dangereux. Le bilan est lourd; deux personnes blessés dans le cas de l’écroulement du premier immeuble, au moins huit personnes portées disparues dans le cadre du second.
Le fait que ce drame aie fait des victimes interroge sur le suivi des immeubles fichés par un »arrêté péril ». Aucun dispositif à ce jour ne permet de vérifier que cette procédure de protection des habitants et des riverains est scrupuleusement appliquée. Ainsi des squatteurs peuvent-ils se loger dans ces appartements dits « abandonnés », et des citoyens ne pas être suffisamment informés de l’état de leurs logement, et protégés en cas de dommages d’un tel incident sur leur habitation voisine.
En visite à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le président de la République, Emmanuel Macron a fait part dans la soirée de « l’affection et la solidarité de la nation toute entière ».
Facebook
Twitter
Pinterest
Google+
RSS