La Terre, planète du Système solaire -la majuscule indiquant qu’il s’agit du système, entendu planétaire, où nous vivons, d’où l’usage d’un article défini au Singulier- et si la Terre, dis-je, planète du Système solaire, était le système que nous connaissions le moins ?
Nous envoyons des sondes sonder l’espace lointain comme leur appellation les y appelle.
Nous finançons des recherches fondamentales, certes, pour connaître la cartographie, les mécanismes et donc les conséquences spatio-temporelles des faits dans l’espace, dans lequel nous, points sur le point dans l’Univers que constitue « notre » planète Terre, sommes donc compris.
Or il est une réalité que nous ne pouvons nier : Nous sommes sur la Terre, et aussi puissants et capables de projection matérielle que nous puissions être, notre vie humaine, de nature intimement pour ne pas dire intrinsèquement terrestre, nous pose et nous fait reposer sur le seul lieu que nous connaissons de par notre propre matière : La Terre.
Vous me parlerez alors de la Lune, et nous nous parlerons de Mars.
Mais enfin, il n’est de si long voyage dont nous ne soyons jamais revenus.
L’homme ou l’animal, bref le vivant (spationaute ici, cosmonaute là, astronaute là bas, et aussi taïkonaute, vyomanaute là-bas) est à sa planète Terre rattaché de telle sorte que si le lien qui le retient à la Terre était perdu, il serait sans nulle doute lui-même considéré comme perdu dans l’espace et, dans les faits, réellement perdu dans « l’infini du cosmos ».
N’est-ce pas beau ?…
L’infini du cosmos.
L’infini du cosmos !
Limite, porte et chimère des penseurs !
Qu’est-ce que l’infini lorsqu’il existe au moins un point qui y réside ?
Le point, qui au moins en l’infini réside, et qui en est au moins une limite en tant que sa présence ce qui est infini dans et en dehors de la présence du point, quel est-il ? :
Tous les points de l’espace.
L’infini est tout l’infini.
L’infini serait l’espace tel que connu, c’est à dire l’Univers, l’Univers que nous connaissons, l’Univers que nous ne connaissons pas, l’Univers que nous cherchons, l’Univers qui est sous nos pieds !
Ne savons nous pas que la Terre est un point de ce qui, tantôt a été dit fini, tantôt infini, tantôt limité, tantôt illimité, tantôt fait d’eau, tantôt d’air, tantôt de feu, et tantôt voulu, tantôt crée, tantôt rien, tantôt tout, tantôt … ?
Où sommes-nous humains ?
Nous Humains sommes Sur la Terre.
Où est la Terre ?
La Terre est Dans le système solaire.
Où est le Système solaire ?
Le Système solaire est Dans la Voie Lactée.
Où est la Voie Lactée ?
La Voie Lactée est Dans le Groupe local de galaxies.
Où est le Groupe local de galaxies ?
Le Groupe local de Galaxies est Dans l’Amas de la Vierge, dont il est si distant que l’on se demande si il lui « appartient », ou si il ne fait que cohabiter avec lui au sein du Superamas de la Vierge qui le contient, tout comme le dit superamas de la Vierge contient l’Amas de la Vierge, Amas de la vierge qui est au centre du superamas susnommé.
Nous avons donc dit que le superamas de la vierge contient le groupe local de galaxies, dans lequel est située la Voie Lactée qui elle-même contient le système solaire ou se trouve notre bonne vieille Terre.
Nous savons donc que nous sommes, nous, humains vivant sur la Terre, dans le superamas de la vierge.
Mais le superamas de la vierge; qui contient l’amas de la vierge dont nous ne savons si il est voisin ou contenant du groupe local de galaxies dans lequel se trouve notre galaxie, la Voie lactée; le superamas de la Vierge, lui, où est -il ?
N’est-il rien en dehors du superamas de la Vierge dans lequel nous sommes ?
N’est-il donc, si rien n’est en dehors de lui, compris dans aucune chose ?
Mais, nous nous le demandons donc, où est le superamas de la Vierge ?
L’interrogation « Où est le superamas de la vierge ? » revenant en réalité à se demander en quoi est-il compris.
N’est-ce pas ?
Posons-nous donc la question posée plus haut : Où est donc le superamas de la vierge ?
Le superamas de la vierge est dans LANIAKEA.
LANIAKEA ? Quèsaco ?
LANIAKEA, appelé aussi Superamas local, LE Superamas Local, ce qui serait logique en tant qu’il contient le superamas de la vierge qui contient, par l’entremise ou non de l’amas de la vierge, le groupe local de galaxies, ainsi appelé car il contient la Voie Lactée, Voie Lactée, ou vous l’aurez compris, est compris notre Système solaire, donc notre unanime localisation, à savoir la Terre-même; Laniakea serait dirons-nous -employons ici le conditionnel puisque présentement nous naviguons en science de la projection, où donc rien n’est marqué de totale certitude- tout comme le Superamas de la Vierge, un superamas de galaxies, juste assez vaste pour contenir d’autres superamas de taille moindre que la sienne propre.
Pour imager le superamas de galaxies dénommé Laniakea, il vous faut imaginer une habitation résidentielle dite individuelle.
Or voici que Laniakea a des voisins !
Oui.
Me permettrez-vous, Madame, Monsieur, de vous en faire la présentation ?
Voici donc le superamas de Shapley, voici le superamas d’Hercule, et là le superamas de la Chevelure de Bérénice, oui, et ici le Superamas de Persée-Poissons !
Heureux de vous les présenter je suis.
Ainsi le Superamas de la Vierge est une des cinq habitations d’un appartement où réside les superamas de galaxies que sont ceux de Shapley, d’Hercule, de la Chevelure de Bérénice et de … Persée-Poissons, c’est cela.
Le superamas de galaxies le plus large auquel nous appartenons, le superamas de la Vierge, est donc compris dans un ensemble plus vaste !
L’ensemble plus vaste en question, contenant faut-il le rappeler le superamas de Persée-Poissons, le superamas de la Chevelure de Bérénice, le Superamas d’Hercule, le Superamas de Shapley et bien entendu le Superamas de la Vierge, » Dites-nous ce qu’il est » ne devriez-vous pas m’intimer?
Soyons-donc clair.
Les cinq superamas dont les identités respectives ont été ci-dessus énumérées sont tous partie d’une structure qui les englobe tous, comme l’appartement ses habitations.
La structure en question, comprenant « notre » superamas de la Vierge et ses quatre voisines superamas, n’est rien d’autre que … le Complexe de Superamas Poissons-Baleine !
Le Complexe de Superamas Poissons-Baleine ! Quel nom magnifique qui ne fait qu’imager l’impression d’océan immense dans lequel sans cesse nous sembler nager en notre projection vers l’infini et l’au-delà !
Le Complexe de Superamas Poissons-Baleine contient entre autres le Superamas de la Vierge-via le superamas Vierge-Hydre-Centaure- qui contient entre autres la Voie Lactée qui contient entre autres Le Système solaire; le « le » sous-entendant comme nous l’avons expliqué plus haut dans l’article qu’il est le système planétaire auquel nous nous référons puisque c’est à notre Soleil qu’il se réfère, donc à notre vie tout simplement, sur Terre effective.
Le Complexe de Superamas Poissons-Baleine !
Voyez-vous cela ?
Le Complexe de Superamas Poissons-Baleine; un complexe de superamas comme son nom l’indique, qui contient donc les superamas de galaxies ci-avant évoqués.
Le Complexe de Superamas Poissons-Baleine; un filament galactique long de 1 milliard d’années-lumière (environ 63 241 000 000 000 d’unités astronomiques de longueur, une année-lumière valant 63 241 ua), large de cent-cinquante millions d’années-lumière (approximativement 9 486 150 000 000 d’ua) !
Diantre ! Que dis-je ? Nom de Zeus !
Avez-vous déjà parcouru la Terre en partant d’un point de la surface terrestre vers celui qui en est le plus éloigné, c’est à dire lui-même, selon un tracé circonférentiel ?
En d’autres termes, avez-vous déjà fait le tour de la Terre en parcourant toute sa circonférence, qui est de quarante mille cinquante sept kilomètres, ce en partant d’un lieu de la surface de la terrestre pour y revenir sans avoir jamais dévié de la trajectoire de son périmètre la plus en accord avec la circonférence de la dite planète Terre, celle-ci étant ici ici basée à la fois sur le point de départ du périple, et son point d’arrivée, qui n’est autre que le même, et plus encore, sur le point de départ, et donc d’arrivée qui doivent être idéalement situés de telle sorte que la trajectoire les reliant de par l’effectuation du tour de la Terre soit la trajectoire qui soit le plus en adéquation avec le parcours complet de la circonférence, ou plutôt du périmètre de la Terre (puisque la forme de la Terre est à proprement parler non sphérique mais ellipsoïdale), qui -ne l’avons-nous indiqué ?- est de quarante mille cinquante sept kilomètres ?
Et bien, sachez qu’il vous faudrait parcourir pas moins de deux-cent trente six millions soixante-quinze mille six cent huit fois la circonférence de la Terre pour, à deux cent trente cinq mètres près, parvenir à effectuer un trajet équivalent à la distance la plus courte séparant dans le sens de la longueur les deux points les plus éloignés du Complexe de Superamas Poissons-Baleines, ce si et seulement si nous nous basons dans nos calculs sur le fait qu’une année-lumière équivaut -nous sommes en réalité dans des considérations nécessairement approximatives tant les ordres de grandeur sont pour nos terrestres yeux immenses- à 9 460, 730 milliards de kilomètres, et que nous divisons donc le dit nombre de la longueur approximative du Complexe de Superamas Poissons-Baleines par le nombre correspondant en kilomètre à la circonférence de la Terre pour connaître le nombre de « tours de la Terre » respectant le strict parcours de la circonférence de ladite Terre que vous devrez effectuer pour parcourir une distance « équivalente » à la longueur du Complexe de Superamas Poissons-Baleine, complexe de superamas qui n’est pas des moindre puisque c’est de lui que je vous écris et c’est de lui que vous me lisez, n’est-il pas vrai ?
N’est-il pas vrai, également, que l’exacte conversion d’une année-lumière en kilomètre, comme nous n’avons cessé de le suggérer, dans notre exposition de l’éventualité que vous, ou moi, je serai magnanime sur la question, devriâmes parcourir autant de fois que nécessaire la circonférence de la Terre, afin de parcourir une distance équivalente à la longueur du Complexe de Superamas Poissons-Baleines, n’est pas, vous n’en serez pas surpris, de 9 460 730 000 000 km -comment pourrait-on d’ailleurs se laisser convaincre par un chiffre nécessitant d’être précis mais aussi … « rond », rond comme la sphéricité de la Terre que l’on se figure lorsque notre figuration morphologique, donc géométrique, de la Planète Terre n’est pas aussi … précise, justement, que la nécessité de la justesse de nos propres connaissances l’exige ?
Ainsi donc, la distance exacte d’une année-lumière convertie en kilomètre n’est pas de 9 460 730 millions kilomètres « tout rond » comme l’afficherait le compteur kilométrique de votre véhicule de transport intersuperamatique, mais de 9 460 730 472 580,8 kilomètres !
Parbleu ! Voilà donc que, désormais, la précision s’en mêle !
Si tel est le cas, ne faudrait-il partant également soumettre notre détermination de la circonférence de la Terre à la dite précision à laquelle nous confronte notre sensibilité, par la recherche accrue, à la nécessité de justesse de nos connaissances propres ?
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