MAL : Négation, opposition, frustration, colère, rancœur à l’égard du fait, de la protection de celui-ci, et du bien-fondé du fait (protégé, défendu).
Mal est-il Mal-Être ?
Le mal veut parvenir au non-être que ne peut lui permettre son être qui est mal-être.
L’être est le faire, le mal-être est donc le malfait, le malfaisant. Il faut donc conclure que Le Mal sait ce qu’il fait.
Le savoir, la pensée, l’être, la volonté font; pour faire il faut savoir, penser, être (nous reviendrons sur les modalités de l’être d’être) et vouloir.
Le bébé qui fait, notamment ce qui est mal, considéré comme tel ou ce qu’on lui a appris à déterminer comme mal, donc à ne pas faire, fait-il le mal comme l’enfant de 10 ans qui effectue le même acte ?
Le mal ne permet ni d’invalider ni de conforter le bien. Il est juste présence de l’absence du bien. Il n’est pas néant pour autant, puisqu’il fait et est.
AUSSI LE BIEN EST-IL PRÉSENT EN LE MAL en tant que la chose mal agissante est, donc être, est faite par le principe d’être.
Niant, ou plutôt méconnaissant-soyons cléments- la principialité de l’être et donc le soin et la (bien)-veillance à avoir à son égard, comme l’être n’est que la bienveillance de l’être vis-à-vis de l’être, l’être méchant nie l’être, il est en dehors de la conscience de l’être, et de l’être par lui-même, de ce qu’est l’être et de ce qu’être veut dire : être pour faire être, et cultiver, encourager, favoriser la projection, la propulsion être et la prospération, la protection de celle-ci.
Mais le mal ne le peut car il se détourne ou cède au détournement par rapport à la chaîne du principe être; cela n’est pas une mince affaire.
Mais la chose mal agissante n’est que la chose mal agissante, et si on ne peut même par convenance certes inadéquate affirmer qu’elle est limitée dans sa connaissance de l’être, mais dire qu’elle n’en a ni les attributs ni les atours et se complai(n)t à feindre de rejeter ce qui ne lui est octroyé, la chose mal agissante n’est que la chose mal agissante, et si elle n’a pour seule direction que ce qui nie ce qu’elle est, cela n’empêche que toutes les autres directions ne peuvent lui être acquises, puisque l’être ne connaît pas ce qui n’est pas.
Il le conquiert et l’absorbe, le génère et le déploie.
Le mal agissant n’est que la faiblesse de l’être.
Cela traduit au moins l’existence, puisque le malêtre se désintègre en un non-être en se niant conscience d’être et de l’être, et surtout ce qui doit être, d’une dynamique de la faiblesse de l’existant cherchant à être en dehors de l’être, ce qui n’est pas possible.
En ce qui concerne l’être et le faire, ce n’est pas la connaissance mais la pratique qui détermine la conscience, l’être et le faire.
En effet, dans le fait juridique même, il n’est pas établi de différence entre un individu qui braque une banque ne sachant que cela est mal et celui qui perpètre le même acte en en ignorant la criminalité.
La conscience est l’être. Mai dès lors que l’on agit mal malgré que nous avons conscience du caractère malin de l’acte, l’acte même qui renie la conscience nie la conscience totale de son auteur, qui malfaisant, ne peut qu’être mis hors d’état de nuire pour qu’en son esprit même, le passage de l’acte au non-acte inscrive en lui une différence entre le non-fait qui lui est imposé et le mal-fait qu’il posait.
Alors, ne pouvant mal faire, le mal demeurera t-il en les autres modalités de l’être, le savoir, la pensée et la volonté ?
Le malêtre précisons n’est pas non plus dans le néant, ou néant, ou ne peut l’être puisque l’être étant, tout se rapporte à lui depuis lui-même et son fait pantemporel.
Le Mal n’est donc pas puisqu’il ne fait pas être l’être. Or voici donc que tout faire n’est pas être, puisqu’il ne participe au sens de l’être.
Encore faut-il le connaître ? Mais encore, l’être est-il donner d’office ? Ne pourrait-il y avoir un grand jeu, une grande sélection d’élimination de l’être par l’Eprincipe être ?
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