L’Union européenne a signé vendredi matin deux accords d’association avec la Géorgie et la Moldavie, mais pas avec l’Ukraine, le principal pays de l’ancien bloc soviétique.
Kiev a campé sur son refus annoncé la semaine dernière sous la pression de la Russie. Les accords d’association et de libre-échange avec Tbilissi et Chisinau ont été paraphés, ce qui marque la fin des négociations, avant une signature définitive attendue dans les prochains mois.
« Le statu quo n’a pas changé. Le président ukrainien n’est pas prêt à aller plus loin dans l’intégration avec l’Union européenne », avait déclaré un peu auparavant la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaité, qui accueillait à Vilnius le sommet du Partenariat oriental réunissant les 28 pays de l’UE et six anciennes républiques de l’URSS.
Elle avait accusé les dirigeants ukrainiens, emmenés par le président Viktor Ianoukovitch, présent malgré tout à Vilnius, d’avoir choisi « une voie qui ne mène nulle part ».
La représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, a assuré que « la porte de l’Union européenne est ouverte ». « Elle est ouverte parce que c’est important pour eux et pour nous », a-t-elle ajouté devant la presse en espérant que les deux parties allaient « aller de l’avant aussi vite que possible ».
Dans une brève allocution, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a salué « la détermination, le courage et la volonté politique » des dirigeants géorgiens et moldaves, en assurant que l’UE « respectait » la souveraineté de ces pays.
Source : AFP
Facebook
Twitter
Pinterest
Google+
RSS