NOUS SOMMES CONSÉQUENCE ET CAUSE, FRUITS ET SEMEURS.
Nous sommes fruits de conséquences et semeurs de causes, semeurs de conséquences et fruits de causes nous sommes.
En un sens, ce que nous avons est ce que nous n’avons voulu, ce que nous donnons est ce que nous avons voulu.
Or ce que nous avons est ce que nous donnons, et ce que nous donnons comme ce que nous avons, cela a un même nom, car il s’agit de la même chose, l’être.
Lorsque nous n’avons voulu être, la volonté, donc la cause de l’être est interne à nous et nous l’appelons conséquence de l’être, donc conséquences de nous mêmes.
Ainsi ce qui nous fait n’est pas de notre volonté, et ce que nous faisons est de notre volonté.
Puisque il y’a idée d’antériorité de la cause par rapport au fait dont il est cause, et idée de postériorité de la conséquence par rapport au fait dont il est conséquence.
Nous identifions ce qui est cause pour ou vers nous comme antérieure à nous.
Nous identifions ce qui est cause comme antérieure à notre épreuve de l’irruption du résultat, formé en dehors de notre volonté, tandis que nous identifions ce qui est conséquence produite par nous comme postérieure à nous, car formé en dedans de notre volonté.
Pourtant, la distinction de la cause et de la conséquence, par leur situation temporelle par rapport à nous, ou en rapport avec notre épreuve de l’irruption du résultat, ne tient pas.
Or si le critère de distinction de la cause et de la conséquence; telle que nous l’établissant par rapport à notre identification propre des causes et conséquences l’examen de l’irruption du résultat, accomplissement du fait, à la fois cause et conséquence, ne tient pas, peut-elle la distinction entre la cause et la conséquence tenir ?
Expliquons-nous : nous identifions ce qui est cause comme antérieure à nous et la conséquence comme postérieur à nous.
Il est également admis que nous posons comme antérieure la cause par rapport à l’irruption du résultat, c’est à dire l’accomplissement du fait.
Pourtant, si nous posons la conséquence comme postérieure à nous, pouvant-nous dire que nous posons la conséquence comme postérieure à l’irruption du résultat ?
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