PARIS (Reuters) – Une vaste opération de prélèvements ADN devait débuter jeudi matin au siège de la Police judiciaire (PJ) parisienne, dans le cadre de l’enquête sur le viol présumé d’une touriste canadienne en avril 2014, a-t-on appris de source policière.
Plus d’une centaine de policiers, mais aussi des personnels administratifs présents le jour ou le lendemain des faits, vont devoir donner leur ADN, a-t-on précisé, confirmant une information de RTL.
L’opération va durer trois jours.
Une empreinte génétique non identifiée a été retrouvée sur la victime présumée.
Les juges chargés de cette enquête veulent donc « fermer les portes » et s’assurer qu’il ne s’agit pas de l’ADN d’un fonctionnaire du 36 quai des Orfèvres, indique cette source.
« On ne veut pas qu’on puisse nous reprocher de ne pas avoir tout fait dans cette affaire pour identifier les coupables », dit-elle.
Mais selon les enquêteurs, il y a de grandes chances que cet ADN appartienne en fait à l’individu rencontré par la victime présumée dans l’après-midi précédant les faits, qui auraient eu lieu dans les locaux de la brigade antigang.
La jeune femme de 34 ans a expliqué aux enquêteurs avoir eu un rapport sexuel avec un inconnu au jardin du Luxembourg à Paris quelques heures avant le viol supposé, rappelle RTL.
Deux policiers de la Brigade de recherche et d’intervention ont été mis en examen dans ce dossier.
Ils nient les faits qui leur sont reprochés.
(Nicolas Bertin, édité par Chine Labbé)
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