PARIS (Reuters) – Les forces de l’ordre ont mené dans la nuit de dimanche à lundi une centaine de perquisitions en province, dans le cadre de l’état d’urgence en France, et une perquisition à Bobigny (Seine-Saint-Denis) aux fins de l’enquête sur les attentats de Paris et Saint-Denis, a-t-on appris lundi auprès de la police et de la gendarmerie.
« Au moins 110 perquisitions ont été menées en province dans la nuit dans le cadre de l’état d’urgence dans les milieux radicalisés », a-t-on dit.
Le nombre d’interpellations n’a pas été précisé à ce stade.
Outre l’opération de Bobigny, dont on ignore pour l’heure les détails, les « perquisitions administratives » menées en province ont visé des personnes fichées pour radicalisation ou susceptibles d’être proches de la mouvance islamiste, a-t-on ajouté de mêmes sources. Elles n’ont pas été ordonnées dans le cadre de l’enquête sur les attentats, souligne-t-on.
Elles se sont déroulées dans les agglomérations de Toulouse, Lille, Lyon, Marseille, Strasbourg et Grenoble.
Des armes, de la drogue et de l’argent ont été saisis durant ces opérations.
(Nicolas Bertin et Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)
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