LES ÉTATS-UNIS INSTAURENT UNE POLITIQUE DE CONTRÔLE DES VENUES SUR SON TERRITOIRE, qui franchit un cap dans l’acceptation du principe d’identité numérique.
En effet, il est désormais demandé aux candidats à l’obtention d’un titre de séjour valable sur le sol américain de renseigner le nom de leurs comptes sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram et et cætera.
Si cette mesure a le don de ne pas surprendre les observateurs du protectionnisme défendu par le Président DONALD TRUMP, il met en lumière une réalité peu nouvelle qui pourtant a encore besoin de quelques décennies pour être parfaitement comprise par la population mondiale.
Notre propre identité n’est plus simplement singulière, métaphysique, sociale, administrative, bancaire, elle est désormais numérique.
La vie numérique étant à considéré au même stade que la vie singulière, métaphysique, sociale, administrative et pécuniaire, le tout formant un lot, qu’il est parfois difficile de pénétrer, ou même saisir, mais dont la connaissance participe de la connaissance de l’individu.
En ce monde instable et dangereux, ou les cercles de concernation restreint se disputent à d’autres cercles, sinon de plus en plus larges, de plus en plus confus, et ou l’on ne sait plus qui est qui ou qui était quoi, il n’est que bon sens pour le gouvernement américain d’aborder l’identité d’un inconnu cherchant à s’installer aux États-Unis.
D’ou la nécessité de l’appréhender en sa vie numérique, qui, et c’est le comble, permet souvent, alors qu’elle est la plus extérieur à soi et moins sécurisée de connaître l’ensemble de ses vies ou le fond de la sienne.
Bientôt, après le Relevé d’Identité Bancaire, le Relevé d’Identité Numérique ?
Les banques gardent nos revenus en leurs coffres mais peuvent être amenées dans le cadre d’une enquête de « briser » le secret bancaire pour transmettre certaines informations utiles, et même dans certains cas, de geler les avoirs détenus en leurs coffres et systèmes.
Les banques de données stockés par les grandes firmes technologiques dont nous sommes les clients et les combleurs (en monnaie comme en données qui ne sont de moindre valeur puisque tout en a) sont-elles habilités à ne pas procéder à de pareilles transmissions et coopérations dans le cadre d’une enquête concernant non plus cette fois la vie pécunière de l’individu, mais sa vie numérique, celle-ci englobant chez les plus confiants ou téméraires toutes les autres, et plus précisément des parties pouvant aider au traitement du dossier ?
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