Garantir un bon enneigement n’est pas chose aisée pour les responsables des pistes. Pour y faire face, les stations ont recours à la technologie et à la chimie depuis plusieurs années. Hormis les problèmes écologiques, notamment l’approvisionnement en eau, tout semblait rouler, mais un grain de sable pourrait bien gripper les canons.
De fabrication américaine, le Snomax accélère la transformation de l’eau en flocons. Le hic: cette poudre est produite avec des bactéries mortes dont les effets à long terme sur l’être humain ont été peu étudiés. En Bavière (All) et en Autriche, son usage est interdit, rapporte le «SonntagsBlick». En France, un moratoire a été introduit.
Carmen de Jong, hydrologue à l’Université de Strasbourg (F), met en garde: «Des tests ont mis en lumière l’impact négatif du Snomax sur la santé humaine.» Les résidus de bactéries dans la neige artificielle peuvent contaminer d’autres êtres vivants. Le personnel des pistes doit se protéger lors du mélange de l’additif à l’eau.
Selon la firme Snomax, Zermatt (VS), Davos (GR) ou encore Crans-Montana (VS) ont notamment investi dans son système. Contacté par l’hebdomadaire, un représentant de la station du pied du Cervin indique que Snomax est surtout utilisé dans des zones exposées au soleil. Pour sa part, l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Davos précise: «Avec les équipements modernes, de l’eau seule suffit pour produire une neige de bonne qualité.»
Source : 20 Minutes
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