Les services secrets ont demandé des poursuites contre des manifestants pro-européens qui s’en sont pris à des agents effectuant une surveillance électronique depuis un minibus.
«Des individus ont attaqué lundi un véhicule de service du SBU dans lequel se trouvaient des agents qui effectuaient une mission de détection d’éventuels liens radio pouvant permettre de déclencher un engin explosif», a indiqué le SBU dans un communiqué. Ce service a affirmé que cette mission était remplie «dans le cadre de la sécurité antiterroriste lors de manifestations de masse».
Le SBU a souligné que son communiqué constituait «une plainte officielle pour un délit, et devait faire l’objet d’une enquête complète». Les faits sont survenus lundi soir alors que quelque 20 000 personnes manifestaient dans le centre de Kiev.
Pression de la rue
Lundi soir, quelque 20 000 personnes ont à nouveau manifesté à Kiev contre la volte-face du pouvoir ukrainien, qui a suspendu la semaine dernière les préparatifs de la signature d’un accord d’association avec l’Union européenne. Cet accord devait être signé lors du sommet du partenariat oriental de l’UE qui débute ce jeudi à Vilnius.
Des échauffourées ont eu lieu lundi soir à Kiev entre manifestants et forces de l’ordre.
Par ailleurs, l’opposante emprisonnée Ioulia Timochenko a annoncé par la voix de son avocat qu’elle entamait une grève de la faim par solidarité avec les manifestants.
L’UE a pour sa part déclaré lundi que l’offre d’association avec l’Ukraine était «toujours sur la table», tout en dénonçant les pressions exercées par la Russie sur l’ex-république soviétique.
Source : 20 Minutes
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