Un jeune poulain pur-sang anglais, a été vendu au prix record de 2,6 millions d’euros dimanche lors des prestigieuses ventes de yearlings, de futurs chevaux de course de galop à Deauville.
2,6 millions d’euros : c’est le prix record auquel s’est vendu un poulain pur-sang anglais lors des ventes aux enchères de yearling, futurs chevaux de galop, à Deauville.
Ce poulain est l’un des fils de l’étalon Dubawi. Il a été acquis, pour le compte de l’émir de Dubaï Mohammed bin Rashid Al Maktoum, par le courtier John Ferguson. Le précédent record de vente à Deauville était, en 2002, de 2 millions d’euros.
Un prix record, et une surprise
Ce poulain bai, né le 4 mars 2014, est l’un des fils de Dubawi (cinq victoires) et de Pacifique (trois victoires). Il a été acquis, pour le compte de l’émir de Dubaï Mohammed bin Rashid Al Maktoum, par le courtier John Ferguson. Il a été élevé en normandie près de Lisieux au haras des Monceaux. Le poulain le plus attendu n’était pourtant pas celui-ci, mais un autre : la soeur de Trêve, la double gagnante du prix de l’Arc de triomphe.
Ce prix de vente bat donc le dernier record, établi en 2002 : deux millions d’euros avaient été dépensés pour un de ces yearlings, choyés dans leur box. « Tous les jours ils sont pansés pour avoir le poil soyeux, et ils font des exercices pour développer leur musculature » détaille Vincent Rimaud, président du directoire d’Arqana, la société qui organise les ventes. Des ventilateurs ont même été installés au-dessus des box pour éviter que les chevaux n’aient trop chaud.
Les galopeurs sont moins connus du grand public que les trotteurs, comme le légendaire Ourasi ou le crack Ready cash. Ils courent moins longtemps en compétition – entre l’âge de 2 ans et de 4 ans en général – que les trotteurs qui eux peuvent fouler les pistes jusqu’à l’âge de 10 ans en France. Mais ces pur sang se vendent beaucoup plus chers. Le prix moyen d’un trotteur était de 25.000 euros lors des ventes de septembre à Deauville en 2014. La présence sur le marché d’acheteurs comme ceux du Qatar, qui disent ne se fixer « aucune limite » pour atteindre les sommets de la course de plat, contribue à l’envolée des prix.
Selon Arqana, le cheval le plus cher jamais adjugé au monde a été vendu 16 millions d’euros aux Etats-Unis dans les années 2000.
Source : France Info
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