BRASILIA (Reuters) – Eduardo Cunha, président de la chambre basse du Parlement brésilien, a annoncé mercredi avoir accepté d’entamer une procédure de destitution à l’encontre de la présidente Dilma Rousseff.
La demande avait été formulée en septembre par l’opposition, qui accuse la présidente d’avoir fraudé le fisc et manipulé les comptes publics pour assurer sa réélection l’an dernier.
Une commission parlementaire spéciale formée de représentants de tous les partis doit désormais décider du bien-fondé de la destitution, qui devra ensuite être approuvée à la majorité des deux tiers.
Si les députés votent la destitution, le Sénat disposera ensuite de 90 jours pour se prononcer à son tour.
(Lisandra Paraguassu, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
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