On observant les flammes de la cheminée, dans la pénombre d’un salon aux lumières éteintes, je captai cet instant fugace ou le bois crépitant laisse s’échapper quelques étincelles dans les airs. Celles-ci, d’un orange incandescent, jaillirent puis se perdirent. Face à cette scène d’un foyer incandescent dans le noir, dont les détails et l’imagerie d’ensemble pouvait faire penser à une caverne ancestrale illuminé par quelque feu, la conception de la sacralisation des phénomènes et forces naturelles se fit clair. Le feu a été instantanément bénéfique, de par la chaleur et la lumière procuré, ainsi que du pouvoir de peur et de dissuasion qu’il provoquait chez l’animal et l’homme. D’un autre côté, le feu a un pouvoir incendiaire, brûlant, destructeur. Cette fonction est comprise dans sa propre nature.
Et si l’origine du mal se trouvait là, déjà dans la nature. Nature duale, comme ce feu pouvant faire, être adapté, tourné pour le bien comme pour le mal. Feu dont la potentialité bonne ou mauvaise ne se révèle que lorsque le feu s’allume et s’embrase. Le bien et le mal se révèle dans la capacité du feu, comme en celle du chat ou de l’homme. Le mal est une question de nature en tant qu’elle est comprise comme potentialité de direction ou de conséquence de l’action, comme de volonté
–La nature a sa propre culture, que l’homme a acquis par expérience, la culture c’est l’adaptation par l’homme de la nature pur ses besoins, l’adaptation de l’homme à l’homme pour former le consensus de paix et d’harmonie, les règles pour l’entente puis société.
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