LA « JEUNESSE » ALGÉRIENNE DANS LA RUE A FAIT TOMBER BOUTEFLIKA. Est-ce la jeunesse ? Vraiment ? Qu’est-ce que la jeunesse ?
Comme aperçu avec le mouvement écologique dans la jeunesse européenne, la jeunesse a t’elle un rôle, une fonction, une mission, à défaut d’avoir une place ? Est-ce lorsque cette place lui est niée que la jeunesse se donne un rôle sociale, une fonction, une mission ?
La « jeunesse » algérienne veut changer les choses, renverser l’ordre établi, car elle se plaint de ne pas avoir d’assises dans cette société. En accélérant la chute d’un précédent système de par la pression populaire et médiatique « en un mot, l’opinion et le façonnement de celle-ci », l’idée est de le remplacer. Par lequel ? Cette « jeunesse » ou ce » peuple » n’a pas les moyens, la position, le pouvoir pour créer ce nouveau système en temps, en heure et en réalité, puisque c’est par le prisme de l’immédiateté que veut se déployer la volonté de la « population algérienne dans les rues ».
Pourtant, en tant qu’elle affirme remplacer le pouvoir en place, cela signifie qu’a ce qui est en place, cette population veut substituer un rien que viendrait habiter, réoccuper un autre système non lié, non inféodé à l’ancien système.
Comment cette population peut elle faire confiance pour cette manœuvre au système présent ? Qui choisira le futur système ? Lorsque nous disons système, nous ne parlons pas d’un candidat élu, ni de l’appareil politique dominant, ni même du gouvernement et l’appareil d’État, mais de toute l’autorité réelle (voire l’article COLS BLANCS ET GILETS JAUNES, https://k1fo.info/cols-blancs-et-gilets-jaunes-etude-de-cas/) régissant la vie et les règles du pouvoir en place.
Ainsi la population algérienne en colère est au fait de cette réalité en Algérie, et lorsqu’elle fustige Bouteflika, ce n’est pas l’homme, ni le parti ou l’appareil d’État, mais toute la réelle autorité qu’elle établit comme appartenant à l’armée algérienne et aux institutions, forces et sociétés de l’invisibles ayant apparemment selon les dires pris la main sur la destinée à terme indéfini en Algérie.
Pour cette raison voyant nous que même Bouteflika parti, est conspué le président par intérim désigné Abdelkader Bensalah.
Bouteflika n’est pas pour les révoltés la cause, mais un symptôme du système en place. Pour la contestation, ici et maintenant comme en d’autre lieu, d’autre temps, et d’autre circonstances, soigner les furoncles ne résorbe l’herpès.
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