QUE SE PASSE T-IL DONC AU SOUDAN ?
La situation géopolitique du pays, internationalement connue depuis les soubresauts de la sécession du Soudan du Sud en 2011, dans le contexte des Révolutions du « Printemps arabe » a pris une tournure plus trouble en ce que le Soudan semble se diviser sur une question abrupte : Qu’est-ce que la démocratie, aujourd’hui ? Et que vaut t-elle ?
L’ancien chef d’État Soudanais EL-BECHIR OMAR, au pouvoir depuis 1989 a été renversé, trente ans après le Coup d’État militaire qui l’avait fait « roi », par… un Coup d’État, militaire. « Who live by the sword …
C’est donc à une prise de contrôle apparemment militaire à laquelle l’on assiste en cette contrée.
Militarité du pouvoir qui semble ne plus passer en la population qui en nombre dénonce un accaparement du pouvoir politique par une junte militaire.
Ce dont témoigne les manifestations, qui, ayant formé un terreau fertile à l’éviction d’El-Béchir, poursuit sa révolte contre le système des « Armées au pouvoir », sujet exploré par votre journal dans l’article « ALGÉRIE : LA DANSE DES SYSTÈMES ».
La dénommé communauté internationale, qui ne rejette point le paradigme comme issue, à d’or et déjà interféré, avec émissaires de l’ONU, des Pays membres de son Conseil de Sécurité, de l’Union Européenne, mandatés à Khartoum pour intercéder auprès des autorités soudanaises en faveur d’une issue civiles, c’est à dire sans le nouveau pouvoir militaire en place.
Des putschistes réduit à un rôle de transition servant seulement à éjecter El-Béchir de l’échiquier géostratégique ?
Car l’affaire est plus complexe et il semble avoir eu entourloupe quelque part.
En effet : les « responsables » du départ de l’ancien président Omar El-Béchir, à savoir la bien nommée « Alliance pour la liberté et le changement » (ALC) ne sont pas ceux qui ont « profité » du changement qu’il prône, mais l’armée qui avait été l’instrument de la manœuvre et désormais entend être l’organisateur du plan national.
La question se posant est : Existe t-il encore de Plan à l’échelle d’une Nation, et celle-ci si elle existe encore, qu’est-ce qui la distingue d’un actif ou d’un partenaire économique comme un autre, et lui donne la latitude de s’autodéterminer, au risque de nuire à sa stabilité ou à un plus grand dessein qu’elle ?
Car qu’est-ce donc ce qui préside ?
Les affaires internes d’un individu qui peuvent influer voire menacer la structure ou il est compris ou qui entend ne s’en priver, ou les intérêts supérieurs de cette structure qui, responsable, peut bien ménager ses effectifs pour son bien à lui puisque ses effectifs sont supposément prêts à emploi et utiles en quantités de choses, comme il peut bien contraindre ces effectifs pour leur bien comme pour son intérêt et la conservation, l’upgradation de son statut, de ses capacités et de son influence.
De cette affaire politique particulière à une zone géographique bien spécifique, concernant des factions distinctes clairement définis, peut-on voir s’en dégager une autorité générale, elle-même dégagée des contingences et contraintes spatiales, institutionnelles, idéologiques ?
Consulter l’article « COLS BLANCS ET GILETS JAUNES : Étude de Cas », traitant de ce que c’est que réellement que l’Autorité et le Pouvoir.
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