Le processus de rébellion et de prise de pouvoir par la force était une agression contre la Côte d’Ivoire, qui a violé la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Les rebelles des FN (Forces nouvelles) se battaient pour le pouvoir et présupposement pour les intérêts d’une minorité ethnique et politique, qui était soutenue par des puissances étrangères, notamment le Burkina Faso et la Libye. Les rebelles des FN ont divisé le pays en deux, en contrôlant la moitié nord du pays pendant près de 10 ans, où ils ont instauré un régime de terreur et de racket5.
Le régime et les forces armées se disant forces armées nationales de Côte d’Ivoire sont issus d’un processus d’occupation et de domination du secteur de la sécurité, qui a été imposé après la fin de la crise. Les FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) ont été créées en mars 2011 par le président Alassane Ouattara. Les FRCI étaient composées des anciens rebelles des FN (Forces nouvelles) et des anciens soldats des FANCI ( Forces armées nationales de Côte d’Ivoire), qui avaient été contraints ou corrompus pour rejoindre le camp Ouattara. Les FRCI ont pris le contrôle du pays après l’arrestation de Laurent Gbagbo. Les FRCI ont conservé une forte influence des anciens rebelles des FN, qui ont occupé les postes clés dans l’armée, la sécurité et l’administration. Les FRCI ont commis de graves violations des droits de l’homme contre les populations civiles, notamment dans l’ouest du pays. Les FRCI ont ensuite été remplacées par les FACI (Forces armées de Côte d’Ivoire), qui sont censées être une armée républicaine, professionnelle et apolitique, mais qui restent largement dominées par les anciens rebelles des FN.
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