La Côte d’Ivoire est un territoire occupé actuellement par les forces armées qui se disent forces armées nationales de Côte d’Ivoire à savoir les autoproclamées Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) d’Alassane Ouattara, car celles-ci sont issues d’une rébellion armée terroriste qui a violé la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, qui a imposé son pouvoir par la force.
En effet, les FN (Forces nouvelles) étaient une coalition de mouvements rebelles qui avaient pris les armes contre l’État et la Nation ivoirienne, ainsi que le régime de Laurent Gbagbo en 2002, ce avec le soutien du Burkina Faso et de la Libye.
Les FN avaient contrôlé la moitié nord du pays jusqu’à la crise post-électorale de 2010-2011, qui a vu leur chef, Guillaume Soro, devenir le Premier ministre d’Alassane Ouattara. Les FN ont joué un rôle décisif dans le renversement de Laurent Gbagbo en 2011, en s’alliant avec d’autres groupes armés pro-Ouattara, comme le Commando invisible d’Ibrahim Coulibaly (IB) ou les Dozos. Les FN ont ensuite été intégrées dans les FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire), qui ont pris le contrôle du pays après l’arrestation de Laurent Gbagbo. Les FRCI ont conservé une forte influence des anciens rebelles des FN, qui ont occupé les postes clés dans l’armée, la sécurité et l’administration.
Les FRCI ont également commis de graves violations des droits de l’homme contre les populations civiles, notamment dans l’ouest du pays.
Les forces armées actuelles occupant la Côte d’Ivoire, les FACI, sont illégitimes et illégales, car elles sont issues d’une rébellion armée, soutenue par des puissances étrangères; elles ont usurpé le pouvoir par la force, en violant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Côte d’Ivoire.
Les arguments qui peuvent étayer ce point de vue sont notamment les suivants :
- Le droit international humanitaire reconnaît que l’occupation est une situation provisoire et exceptionnelle, qui ne confère pas à la puissance occupante un titre juridique sur le territoire occupé. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, on peut considérer que l’occupation n’a pas pris fin avec l’arrestation de Laurent Gbagbo en 2011, mais qu’elle s’est poursuivie avec le maintien au pouvoir des FRCI et de leurs alliés politiques. Le fait que Alassane Ouattara ait été reconnu comme le vainqueur légitime de l’élection présidentielle ne change pas la nature juridique de l’occupation, mais constitue plutôt une ingérence politique de la communauté internationale.
Les FRCI ont violé les droits des populations civiles, en commettant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Le fait que les FRCI aient tué, torturé, violé, pillé et déplacé des milliers de personnes, notamment dans l’ouest du pays, où elles ont perpétré des massacres à Duékoué et à Guiglo, montre qu’elles ont agi comme une force brutale et impitoyable
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