La consommation quotidienne de boissons sucrées par les jeunes canadiens risque de favoriser le développement de maladies chroniques et d’augmenter les dépenses publiques en santé dans les prochaines décennies, selon une étude publiée vendredi.
La consommation excessive de boissons sucrées pourrait causer à terme jusqu’à 63.000 décès et coûter plus de 50 milliards de dollars canadiens (35 milliards d’euros) aux contribuables d’ici 2041, selon les résultats préliminaires d’une étude mandatée par plusieurs organismes et réalisée par l’Université de Waterloo (Ontario).
Une explosion en vue des cas de diabète et de cancer
La hausse de consommation de boissons contenant des sucres ajoutés, si elle se poursuit, pourrait entraîner une explosion des cas de maladies chroniques en partie évitables, dont un million cas de diabète de type 2 et 100’000 cas de cancer, avance l’étude relayée par la Fondation des maladies du coeur.
La consommation moyenne de boissons sucrées est la plus forte chez les jeunes entre 9 et 18 ans, soit 64 grammes de sucres (14 cuillères à café) par jour. Cette consommation dépasse largement les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de limiter la consommation de sucres ajoutés à un maximum de 5% à 10% des calories consommées par jour.
Les ventes de certaines boissons augmentent
La vente de certaines boissons sucrées a fortement augmenté entre 2004 et 2015, les boissons énergisantes ayant par exemple vu leur consommation multipliée par plus de sept. «La consommation excessive de sucre est directement liée au surpoids, qui augmente le risque d’au moins 11 différents cancers», explique Robert Nuttall, membre de la Société canadienne du cancer.
En janvier, une étude avait révélé que la grande majorité des plats cuisinés ou des produits alimentaires vendus au Canada contenaient du sucre ajouté, sans aucun avertissement clair donné au public sur la composition de ces préparations.
Source : AFP
Facebook
Twitter
Pinterest
Google+
RSS