Il est des jours si beaux,
Si purs et si magiques,
Ou l’on fleure l’amour,
Compagnon du tragique,
Il est des jours si beaux,
Si purs et si joyeux,
Ou l’on chante l’azur,
Horizon des adieux,
Il est des jours si beaux,
Si purs et si luisants,
Ou l’on croise la brise,
Villanelle du levant,
Avez-vous vu ses astres,
Si lointains, si volages,
Qui las, couvrent l’orage,
Et se rient du désastre ?
Non, bien sur que non !
Pauvres fous, pauvres sourds,
Au cri de troubadour,
De ces astres sans nom.
Je les ai vu sombrer,
Sans rien ni personne,
Et je les ai pleuré,
D’un triste air monotone.
Et je les crie encore,
Vous les décrit encore,
Portés à bras-le corps,
Je les annonce au cor.
GNADOU ATHYTHEAUD
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