Depuis 2001, la station connaît de sérieux problèmes financiers, notamment après le retrait en ondes courtes de Radio France Internationale (RFI) et de la radio japonaise NHK.
L’arrivée des partenaires libyens a créé une sorte d’espoir et de dépendance à leurs financements aujourd’hui tributaire de la situation politique qui prévaut dans ce pays arabe.
En effet, l’intervention militaire occidentale en Libye affecte le fonctionnement de Africa N°1 qui accuse une dette de 1,2 milliard de francs CFA, a-t-on appris auprès de la direction de la radio panafricaine, à Libreville courant avril.
Selon le représentant des intérêts libyens au Gabon, Ali Abubaker, les salaires des journalistes d’Africa N°1 ont été assurés seulement jusqu’en mars 2011. M. Abubaker a expliqué que la crise politique en Libye empêchait le Libyan-African Investment Portfolio (LAP) de procéder à un appel de fonds.
La Libyan Jamahiriya Broadcasting, est devenue l’actionnaire majoritaire avec 52% des actions, laissant à l’Etat gabonais 35% et aux privés gabonais (13%).
Africa N° 1 compterait une vingtaine de millions d’auditeurs depuis sa naissance en 1981.
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