«Je démissionne officiellement et soumettrai ma démission dimanche à la chambre des représentants», a déclaré le chef du gouvernement libyen. «Ils n’ont qu’à prendre un nouveau premier ministre magicien pour résoudre tous leurs problèmes», a-t-il ajouté.
Mais son porte-parole a souligné peu après que M. Theni n’avait pas officiellement démissionné. «Il a dit dans l’émission qu’il démissionnerait si la rue le réclamait. Une démission doit être remise par écrit à la chambre des représentants qui peut l’accepter ou la rejeter», a-t-il expliqué.
Pourparlers à Genève
Abdallah al-Theni a déjà annoncé sa démission, un mois après son accession à la tête du gouvernement en mars 2014. Il s’était alors plaint d’attaques contre sa famille, mais il avait ensuite changé d’avis et conservé son poste.
Son gouvernement est exilé à Tobrouk depuis la prise de contrôle de Tripoli, l’été dernier, par des milices islamistes qui ont mis en place une administration rivale non reconnue internationalement.
Cette annonce intervient le jour même où une nouvelle session de pourparlers de paix interlibyens s’est tenue mardi à Genève sous la direction de l’émissaire de l’ONU en Libye Bernardino Leon, qui tente d’arracher aux protagonistes un accord pour un gouvernement d’union nationale.
La Libye a sombré dans l’anarchie après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, et les milices y font désormais la loi.
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