Le nouveau premier ministre du Mali, Oumar Tatam Ly, a dévoilé la composition de son gouvernement, dimanche 8 septembre, marqué notamment par la création d’un ministère chargé de la réconciliation et du développement du Nord, confié au diplomate Cheick Oumar Diarra.
Dans ce nouveau gouvernement, composé au total de trente-quatre ministres, le général Moussa Sinko Coulibaly conserve son portefeuille de l’administration du territoire (équivalent au ministère de l’intérieur), qu’il a dirigé d’avril 2012 jusqu’à la démission du gouvernement de transition, en septembre.
Comme lui, Abdoulaye Koumaré, désormais ministre des transports, faisait partie de la junte militaire qui a renversé le président Amadou Toumani Touré en mars. Le coup d’Etat avait permis aux mouvements djihadistes et aux rebelles touaregs de s’emparer de la moitié nord du pays, dont l’armée française les a chassés au début de l’année.
La défense est confiée à Soumeylou Boubèye Maïga, ex-responsable desservices du renseignement, qui a été ministre de la défense et chef de ladiplomatie sous les présidences d’Alpha Oumar Konaré (1992-2002) et d’Amadou Toumani Touré (2002-2012).
Le ministère des affaires étrangères est quant à lui dirigé par Zahaby Ould Sidy Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou, au nord-ouest du Mali, qui était jusqu’à sa nomination fonctionnaire international à l’ONU, et qui fut chef d’un mouvement rebelle du nord du Mali – Front islamique arabe de l’Azawad – dans les années 1990.
Mme Bouaré Fily Sissoko, une économiste qui a notamment travaillé à la Banque mondiale, est nommée ministre de l’économie et des finances.
Moussa Mara, actuellement maire d’une commune de Bamako, candidat malheureux à l’élection présidentielle et qui avait soutenu Ibrahim Boubacar Keïta, élu le 11 août, fait son entrée au gouvernement comme ministre de l’urbanisme.
Source : Le Monde
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