Le passage du relais de la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, de la France à la Russie, est un motif de satisfaction pour tous les patriotes ivoiriens, africains, car constituant un espoir pour le rétablissement de la primauté du Droit en Côte d’Ivoire et tout autant, au Conseil de sécurité.
L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), parti politique burkinabé, qui depuis 2002 a toujours condamné le complot international contre la Côte d’Ivoire, se félicite que la Russie dénonce avec vigueur l’ingérence des troupes françaises et de l’ONU dans ce « conflit intérieur » en Côte d’Ivoire. C’est ce qu’elle vient encore de faire, par l’entremise de son ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué fort et sans ambiguité : « Il faut absolument régler les aspects légaux de l’action des troupes de maintien de la paix de l’ONU et du contingent français en Côte d’Ivoire, qui se sont ingérées dans un conflit intérieur en soutenant l’une des parties ». Le communiqué rappelle que les troupes onusiennes « sont obligées de rester neutres et de respecter le mandat fixé dans les résolutions du Conseil de sécurité », lesquelles prévoient des actions militaires limitées à la protection des populations civiles.
Les problèmes que soulèvent ici la Russie sont d’une gravité sans précédent dans la vie de la communauté internationale puisqu’ils reposent sur la violation des textes du Traité fondateur des Nations Unies, de la souveraineté d’un Etat par des manœuvres dolosives et même par du faux pour dénaturer le suffrage populaire exprimé par un pays souverain, et plus grave, prendre le risque de l’engager dans une guerre aux relents génocidaires.
L’UNDD encourage la Russie à poursuivre ses investigations pour que, par la force du Droit et du respect de la Souveraineté de la Côte d’Ivoire, une paix durable revienne dans ce pays et demande surtout, vue l’extrême urgence, la cessation des hostilités pour convoquer le Conseil de sécurité sur la base d’un Rapport portant tant sur les derniers évènements que sur la contestation de Droit qui n’a pas été prise en considération par la communauté internationale, jusqu’à présent. Et pour qu’un tel crime ne se répète plus, le parti joint sa voix à toutes celles qui exigent, pour la réputation des Nations Unies, pour la primauté du Droit et de la morale internationale, que l’on remonte toute la chaîne de responsabilités dans ces faits gravissimes contre l’humanité.
Pour le Dialogue, pour l’Honneur de l’Afrique, pour la restauration de la primauté du Droit, continuons de nous mobiliser jusqu’à la victoire totale!
Deval MILLOGO
Secrétaire national chargé des Relations extérieures de l’UNDD
www.undd.org
Source : Cameroonvoice
Facebook
Twitter
Pinterest
Google+
RSS