Il n’y a pas qu’à l’UMP que deux candidats revendiquent la victoire. Le président sortant du Ghana, John Dramani Mahama, a été déclaré vainqueur de la présidentielle mais l’opposition a rejeté ces résultats. La commission électorale a annoncé les résultats au terme d’une journée aux multiples rebondissements, suite au vote de vendredi et samedi. Selon la commission électorale, Mahama a remporté l’élection avec 50,70% des suffrages, contre 47,74% des voix pour son adversaire, Akufo-Addo.
Huit candidats, au total, ont participé à cette élection, à laquelle il fallait obtenir plus de 50% des suffrages pour éviter un second tour.
« Mesdames et messieurs, sur la base des résultats communiqués, je déclare John Dramani Mahama président élu », a déclaré à la presse Kwadwo Afari-Gyan, le chef de la commission électorale, qui a ajouté que le taux de participation était de plus de 79% pour cette élection.
Scrutin paisible et transparent
Le NPP (Nouveau parti patriotique) du principal candidat d’opposition, Nana Akufo-Addo, a déclaré que les résultats annoncés « de toute évidence, ne reflètent pas la majorité requise par l’électorat ghanéen » et prévoit de se réunir mardi pour définir l’action qu’il compte mener. M. Mahama a quant à lui appelé les responsables politiques à « respecter la voix du peuple » après sa victoire.
Des observateurs extérieurs du Commonwealth, de la Cédéao et du groupe local CODEO se sont accordés à qualifier le scrutin de paisible et transparent. Mais l’opposition avait déjà affirmé, dans l’après-midi, avant l’annonce officielle des résultats, avoir constaté des fraudes.
« Nous avons assez de preuves concrètes pour démontrer que la présidentielle de 2012 a été remportée par notre candidat, Nana Akufo-Addo » face au président sortant, affirmait le NPP (Nouveau parti patriotique) dans un autre communiqué, plus tôt dans la journée. « Nous avons constaté un système de fraudes, dans lequel un nombre considérable de voix a été soit ajouté au candidat du NDC (Congrès démocratique national, au pouvoir) soit soustrait au candidat du NPP », ajoutait le communiqué.
Dans le sillage de ces déclarations, environ 300 manifestants de l’opposition ont été dispersés par les forces de l’ordre à l’aide de gaz lacrymogène devant le siège de la commission électorale à Accra.
Source : L’Express Avec
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