D’entrée de jeu, je voudrais exprimer ma colère et mon dégoût, à l’encontre des terroristes qui ont encore endeuillé la France, le vendredi 13 novembre 2015 dernier et saluer la mémoire des victimes de cette horreur.
Quand j’affirmais sur facebook que la Côte d’Ivoire était gratuitement Française, et qu’elle aurait dû l’être officiellement afin que les populations profitent effectivement des bienfaits de la France, des voix s’étaient fait entendre, certaines avec modération, d’autres, avec une furie indescriptible mais sans argument aucun, qui les avait poussés jusqu’à l’exhibition de leur titre et leurs diplômes académiques qui n’ont que peu d’importance en politique, car malgré ces nombreux diplômes dont ils sont titulaires, eux et ceux qui dirigent notre pays, les Ivoiriens, à commencer par leurs propres parents, nos parents Djikié, n’arrivent pas à se soigner, et ne peuvent pas se procurer deux repas par jour dans leur grande majorité.
Pour illustrer mon propos, j’avais cité plusieurs infrastructures de notre pays qui sont gérées par la France depuis belle lurette. Par exemple
- l’aéroport FHB
- les deux ports, la SODECI
- la CIE
- la Poste
- sans oublier le palais présidentiel
- et le siège de l’Assemblée Nationale qui sont depuis plus de 55 ans des propriétés de la France. Je n’avais pas oublié de rappeler à mes illustres compatriotes et frères qui avaient jugé mon souhait comme un acte de soumission à la France, que douze Français étaient parmi les conseillers de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire de 2000 à 2010. Dieu seul sait combien ils sont actuellement.
Aujourd’hui, alors que toute l’Afrique reste impuissante et muette face à l’avancée dévastatrice et inquiétante de Boko-Haram, nos députés ont choisi la France à travers une grande marche, le vendredi 20 novembre 2015 dernier, comme si les condoléances du Président de la République ne suffisaient pas. Pour ceux de mes compatriotes qui comme moi connaissent l’importance d’un député, je n’ai plus à démontrer la signification d’un tel acte.
Alors, que nous reste-t-il pour qu’on soit un peuple soumis à la France?
J’attends la réponse.
Dieu vous garde.
Alain Zadi Djégoué de Paris.
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