L’organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty international, réclame la fin des représailles contre les partisans de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Au moins deux ministres de l’ex-président auraient été tués par les hommes d’Alassane Ouattara au lendemain de leur arrestation.
Alors qu’Alassane Ouattara demande aux Ivoiriens de déposer les armes pour une réconciliation nationale, Amnesty International craint pour le sort des partisans du président Laurent Gbagbo.
Amnesty International explique que des hommes armés, dont certains portaient des uniformes, ont fait des descentes dans les quartiers d’Abidjan habités par des partisans avérés ou supposés de Laurent Gbagbo, notamment à Yopougon et à Koumassi.
La télévision française a diffusé hier des images montrant un soldat d’Alassane Ouattara crier sa haine contre un cadavre qu’il qualifiait de « mercenaire ». Le plus étonnant c’est que ces injures sur un mort n’ont pas fait réagir les commentateurs.
Les forces républicaines sont des relles recrutés par Guillaume Soro. Les droits de l’homme n’ont aucune importance pour ces barbares. Alassane Ouattara n’a aucune influence sur ces éléments qui représentent une menace pour le pays.
Amnesty International demande que Laurent Gbagbo, sa femme Simone Gbagbo et le reste de leur famille et partisans soient traités conformément aux procédures prévues par la loi. Rappelons que la Première Dame de Côte d’Ivoire a subi des violences de la part des pro-Ouattara qui ont partiellement déchiré ses vêtements et arraché ses cheveux.
Source : Sénégal Actu
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