GOLD & LOVE

GOLD & LOVE WRESTLING : S3 & S4

GOLD & LOVE WRESTLING : S3 & S4

GOLDEN WRESTLING FEDERATION

GWF | Édition du Samedi 13 Janvier 2021

GWF S3 – GWF S4

Le show s’ouvre sur M. Snitch qui s’introduit dans l’arène, hué par la foule, bien moins nombreuse que lors des deux shows précédents. La colère du public, aujourd’hui clairsemé, est due au « fiasco » que fut l’édition de mercredi dernier, ou un des lutteurs a empêché à la majorité des combats d’avoir lieu.

Ayant demandé et obtenu le remboursement de leurs places (qui se poursuit encore à l’instant même), les spectateurs sont pourtant gagnants : remboursés, ils bénéficient ainsi de deux shows de lutte pour le prix d’un, celui de mercredi et celui-ci, que certains des fans de catch ont payé avec les sommes perçus au guichet au titre du remboursement du show précédent !

D’autres, mécontents, sont simplement venu réclamer leur dû avant de repartir comme ils étaient venus, les poings serrés. Dans l’affaire, c’est pourtant l’organisateur qui perd ! D’où le visage fermé de son directeur adjoint M. Snitch !

« Mesdames et Messieurs, bonsoir ! » lance-t-il depuis l’allée manant au ring, comme revigoré par le face-à-face avec le public, qui il le sait, s’annonce tendu.

Face au peu d’entrain du public, M. Snitch entreprend de poser directement la situation critique de la fédération :

« Mesdames, Messieurs, vous n’êtes pas en ignorer que nous sommes une fédération toute jeune, et que nous avons du faire face à des … à des imprévus (ricanements du public), qui nous ont occasionné « quelques dommages » (applaudissements du public)

REPLAY DES IMPRÉVUS ET DOMMAGES DE LA SESSION PRÉCÉDENTE

Fernandino soulève Francky de terre avant de l’aplatir au sol de toutes ses forces !

Puis de son poing gauche, Fernandino lui refait le portrait, tout en maintenant son visage au sol avec sa main droite. L’arbitre compte.

Tambourinant Francky de ses poings, au-delà des quatre secondes réglementaires, il ne laisse pas d’autre choix qu’à l’arbitre de mettre fin au combat. « Vainqueur par disqualification … » annonce le speaker

Fernandino ne comprend pas. Alors que le perdant menace de prouver à l’arbitre, qui trébuche de peur, avec preuve à l’appui, c’est-à-dire son poing dans la figure, qu’on ne peut pas perdre un match avec de tels mains de titan, la direction, suivie de la sécurité, arrive pour l’empêcher de dépasser la ligne rouge. Fernandino est renvoyé sous escorte dans les vestiaires.

REPLAY bis

Fernandino, étroitement raccompagné par la sécurité en ses quartiers, se soustrait à leur vigilance et se précipite dans le ring pour agresser encore Francky Fusilli Perez.

Les coups, cette fois, sont bien plus violents,

Fernandino attrape Francky par le cou, d’une main, puis le balance sur tous les officiers de la sécurité qui s’apprêtait à monter dans le ring pour intervenir. C’est un Strike !

Tous les officiels de la fédération présents sont touchés, tous à l’exception de … Franck Jobart, l’assistant manager !

RE-REPLAY bis

Fernandino voit le jeune officiel encore debout, qui le fixe comme on aurait vu monstre, comme une provocation, et sauvagement s’extrait du ring pour lui faire faire rejoindre ses collègues et supérieurs sur le parquet rembourré du gymnasium.

L’assistant manager, dandy bobo aux allures de conseiller ministériel, se pointe du doigt comme pour demander confirmation à Fernandino que c’est bien lui, Franck Jobart, qui est la cible de son courroux. Devant le manque de réponse de Fernandino qui se rue sur lui à toute vitesse, Franck Jobart s’empresse de fouiller dans sa veste pour en sortir … un revolver ! Jobart tire en l’air !

RE-RE-REPLAY

ARNAUD COLE VS FERNANDINO

Arnaud Cole arrache la tasse de chocolat chaud de la main d’un des vigiles, rentre prestement dans le ring et en verse le contenu sur Fernandino ! La cloche ayant sonné, Cole parachève son geste d’un Super Kick à l’Animal qui, aussitôt ébouillanté, est refroidi par la prise de finition du technicien anglais.

RE-RE-RE-REPLAY

Ayant repris connaissance, Fernandino renifle dans tous les sens. Que cherche t-il ? Soudain, il s’arrête sur la tasse de café posée délicatement près de lui. Elle est vide, ou plutôt … vidée !

« C’est à qui ça ? » s’enquiert-il d’une voix sourde.

Jobart répond : «  À moi, pourquoi ? Tu en veux ? »

Le crochet de Fernandino explose la mâchoire de l’assistant manager et l’étale raide mort au sol.

Fernandino saisit la tasse, et la jette de toutes ses forces sur le crâne de Franck Jobart.

RE-RE-RE-RE-REPLAY

Fernandino quittant le ring, se tourne brusquement vers la table des commentateurs. Tous écartent leurs gobelets ou les couvrent de leurs mains.

Fernandino avance vers eux, saisit le gobelet de l’un d’eux, en boit le café d’un trait puis le repose sur la table.

« Très bon ton café Jean-Louis ! » lui signifie Fernandino,

« Moi c’est José ! »

Fernandino fait voler son fauteuil d’un crochet à la joue gauche.

«Moi c’est Fernando ! »

Fernandino s’éloigne en répétant son nom, la poitrine bombée, la bouche en cœur :

« Fernandino ! Fernandino ! Qui peut me stopper ? Qui peut me stopper ? »

RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY

Tom Wilkinson apparaît avec sa démarche dégingandée, peu sûr de lui. Fernandino l’attend dans le ring. Tom tente la négociation : « Hè Fernandino tu joues à quoi, bouges avant que je m’énerve, j’ai un match là, j’ai pas le temps pour tes conneries, sors du ring, si tu veux virer Franck Jobart, demande à sa daronne ! (la boutade de Tom est vaguement bien accueillie dans le public, ou les spectateurs savent que le fils Jobart n’a été élevé que par son père, le célèbre Dr Jobart.)

Fernandino retorque aussitôt : « Et toi si tu veux me virer du ring, rentres y donc si t’es cap ! »

Tom s’arrête net, sous les rires de la salle. Cap ou pas cap ? Après quelques longues secondes d’hésitation, le géant entame sa marche courageuse vers le ring …tourne autour… monte les escaliers, se fraie un chemin entre les cordes

 SPPEEAAR ! Fernadino vient de porter un plaquage de rugby à son adversaire Tom Wilkinson qui était sur le point de pénétrer le ring ! Les deux hommes finissent leur chute dans les barricades à l’extérieur, sur les spectateurs !

RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY bis

Deuxième SPEAR de Fernandino sur TOM ! Tombé de Fernandino. Le match prend fin. VICTOIRE DE FERNANDINO !

RE-RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY

Fernandino perds patience et sort du ring, Oscar s’y précipite.

Oscar est désormais dans le ring et Fernandino au dehors.

Oscar s’adresse aux vestiaires « : Hé Steven, j’ai fait sortir Fernandino du ring comme promis, qu’est ce que t’attends pour venir prendre ta raclée ? »

La salle s’esclaffe de rire ou pousse des cris pour irriter Fernandino.

«Oscar rajoute : « Et toi Fernandino, si tu tiens à tout prix à te battre, je vous invite tous les deux contre moi dans un combat handicap, qu’est ce que t’en dis ? Ne suis-je pas généreux ? »

Oscar jette son micro dans la foule pour monter qu’il est prêt à se battre.

Fernandino, qui dans sa fureur n’est pas aveugle, sait reconnaître l’aplomb de l’ex champion GWF par équipe, et se sachant lui-même handicapé par les combats qu’il vient de disputer, les prises qu’il vient de porter, préfère s’abstenir, et fait signe qu’il jette l’éponge.

Fernandino préfère ignorer ceux qui voudraient le voir encore se battre et tourne définitivement les talons à la salle.

Suite RE-RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY

Pour montrer sa force, Fernandino ouvre la porte de la salle en la poussant de toutes ses forces de ses bras surpuissants.

Un choc se produit derrière la porte. Steven Liesbenmann se l’aie prise en pleine tête. Le lutteur taciturne s’affaisse sur un des mur du couloir principal menant à la salle polyvalente.

Fernandino, revenu à de meilleurs sentiments, tente de s’excuser, mais Steven est tellement sonné et atteint par la douleur, qu’il rejette son aide d’un revers de la main, qui claque le poignet du colosse.

Suite RE-RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY bis

Fernandino, après avoir fondu le crânede Liesbenmann contre le mur d’un crochet du gauche sans appel, joue ensuite à la paume avec le corps de l’équipier de Clément Silva, contre les murs, le sol et même le plafond du couloir !

Sans l’intervention des officiels de la Fédération, il s’en serait fallu de peu pour que Fernandino n’anéantisse la carrière de Steven Liesbenmann, et sa santé toute entière.

Oscar débarque dans le couloir, remonté comme jamais :

«  Non mais ça va pas ? FERNANDINO ? Quelles sont ces manières ? Il me semblait qu’on avait fait un accord : tu sortais du ring, et moi je faisais ce que j’avais à faire, c’est à dire botter les f . . . de Steven ! Maintenant que tu me l’a démoli, on fait comment ? Dis-moi ? Comment ? C’est toi qui va me donner les points au classement ? Non ? Alors tu arrêtes ! Tu arrêtes de faire le bébé gâté ! Tu sais moi aussi je peux m’ énerver, moi aussi si je veux, je p..

Le crochet de Fernandino clôt la discussion.

RE-RE-RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY

M. SNITCH se présente à la salle, embarrassé.

Il se racle la gorge, prends le micro et commence : « Comme vous le savez, un show de la GWF dure environ 1 heure… Comme vous le voyez, nous avons … légèrement débordé sur notre planning. Le temps est écoulé, et nous n’avons pas pu caler la plupart des combats qui étaient prévus aujourd’hui. J’en suis sincèrement navré. Prévenu par mes équipes des raisons d’un tel chamboulement de l’horaire, j’en ai pris acte et ai décidé, après consultation du Directeur de la Fédération, de suspendre Fernandino 30 jours, pour non respect des règles de conduite de la Fédération.

En ce qui concerne le show présent, nous ne pouvons malheureusement pas suivre la programmation initiale… Veuillez nous excuser, mais je suis au regret de vous annoncer… Que le show ne se poursuivra pas. Le show est terminé, Mesdames et Messieurs ; Vous m’en voyez sincèrement navré, Je vous remercie de votre compréhension, et vous souhaite une agréable fin de journée. »

Un silence de mort tombe sur la salle. Peu à peu, un brouhaha indescriptible s’empare la salle.

-C’est un scandale !

-REMBOURSEMENT !

-RENDEZ-NOUS NOTRE ARGENT !

-C’est quoi ça ? Mais c’est quoi ça ? C’est ça la GWF ?

N’arrivant pas à calmer le public, M. Snitch se retire rapidement avant que la situation ne dégénère davantage.

RE-RE-RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY bis

L’enceinte sportive résonne des récriminations des spectateurs qui exigent remboursement immédiat, avant, pour les plus remontés d’autre eux, de quasiment prendre le gymnasium en otage…

Tant qu’on ne leur rends par leur argent ou qu’ils n’en auront pas eu pour l’argent !

Les plus virulents spectateurs, dont une majorité de supporters de Bauer, saccagent les locaux.

Aussitôt Snitch est sorti de sa torpeur par le vacarme, et alors que tous les couloirs sont investis par la foule en colère, Snitch se précipite dans son bureau, qu’il trouve s’en dessus-dessous, envahi par des ultras mécontents ;

Un individu encapuché saisit une chaise et la balance contre la fenêtre.

Suite RE-RE-RE-RE-RE-RE-RE-REPLAY bis

Il ne tarde pas avant que la police, prévenu sans doute par les employés du gymnasium, ou de la fédération qui loue la salle à la semaine, investisse les lieux et n’interpelle quelques émeutiers en flagrant délit de dégradations.

M. Snitch, mis à mal à l’aise face aux images rediffusées sur l’écran géant, triture sa cravate avant de poursuivre :

« En conséquence . . . de tout « ceci », nous annonçons, au lieu d’augmenter les prix pour rentrer dans les clous, que nous allons diviser l’édition actuelle en deux parties. La première partie verra se disputer trois matchs, entre des athlètes de la fédération et des catcheurs locaux, qui nous ont fait l’aimable amitié de venir nous prêter main forte. (Le public s’indigne. Sont-ils venus voire lutter des sportifs de quatrième zone, un show d’exhibition?)

La seconde partie, qui est en fait un show à part, la quatrième édition si vous voulez, sera tout entière consacré aux titres de la Fédération, à savoir le titre individuel de la GWF et le titre par équipes.

(La tension est à son paroxysme, quelque individus dans l’assistance peinent à tenir en place, prêts à quitter le gymnasium !)

La seconde partie du show, à cet égard, sera considérée comme un nouveau show qu’il vous faudra payer … (Les cris offusqués dans le public couvrent la suite des paroles, sans doute fort intéressantes du Directeur adjoint de la GWF).

La musique d’Oscar Wilkinson retentit. Le public, au bord de la crise de nerfs, est stoppé dans son élan. M. Snitch s’essuie le front avec un mouchoir, il transpire.

Oscar Wilkinson s’avance gaillardement dans l’allée, ne manquant pas de saluer la foule de son sourire étincelant. Micro à la main gauche, et un œil au beurre noir à l’œil droit, il s’applique aussitôt à défendre son employeur, M. Snitch mais aussi à demander des comptes à celui-ci quant à la gestion désastreuse et irresponsable du show précédent :

« Vous avez par votre incompétence, et n’ayons pas peur des mots, par votre couardise, oui, votre COUARDISE, mis toute la fédération en danger, et surtout, et cela est plus grave, vous m’avez empêché par votre laxisme de disputer la rencontre pour laquelle j’étais venu. Pire encore … (Oscar prend une inspiration, il semble atteint par ses propres pensées) … Pire encore, vous avez laissé un lutteur de VOTRE fédération me mettre dans CET état (il désigne son arcade sourcilière enfoncée) sans que vous n’ayez rien fait pour l’en EMPÊCHER !

Le public acquiesce bruyamment, certains semblent avoir oublier leur colère première à l’égard de la Fédération.

Clément Silva, annoncé par son thème d’entrée, arrive furibard, micro à la main, et s’introduit sans préavis dans le ring. Aussitôt il s’adresse à Oscar :

« Hey Oscar, tu joue à quoi là, tu veux que mon cousin se fasse virer, c’est ça ? Je te préviens, si tu fais quoi que ce soit pour que mon cousin soit viré … non, je rectifie, SI mon cousin est viré (!), sache qu’il ne sera pas seul à partir ! Je te règlerais ton compte en dehors du ring et de la fédé, puis je tabasserais ton frère Tom qui te sert de chien de compagnie, avant de m’occuper un à un de tous ceux qui auraient pu, par quelque moyen que ce soit, être impliqué dans une décision aussi vile et malencontreuse, à l’égard d’un membre de ma famille, qui, qui plus est, m’est cher et précieux, et que je chéris … comme la prunelle de mes yeux ! »

Oscar secoue la tête en signe de désapprobation amusée. Clément, pourtant très sérieux dans ses propos, regarde Oscar comme un père regarde son enfant qui lui manque de respect, mais se réserve le moment de sa sentence.

M. Snitch se racle bruyamment la gorge.

Clément, d’une voix colérique, faussement obséquieuse, qui marque son agacement relativement maîtrisé :  » Qu’il y’a t-il Monsieur Snitch ? »

M. Snitch se racle encore la gorge.

Oscar porte la main à la bouche, regarde alternativement M. Snitch, puis Clément, puis M. Snitch, puis Clément, puis explose de rire, devant ses deux interlocuteurs interdits.

Clément Silva ne comprends pas l’hilarité de son camarade d’Académie Sportive et lève fortement un sourcil, tout en serrant la mâchoire, pour signifier sa perplexité comme son impatience.

Puis Clément à M. Snitch, en désignant Wilkinson : J’ignore totalement à ce qui lui prends à ce monsieur. 

Oscar interrompt Clément à son tour : « Il me prends que ton cousin s’est FAIT VIRÉ ! » Puis il se tord de rire à nouveau.

Le sourcil de Clément s’élève encore plus fortement, pliant son front d’une pente raide. Silva se tourne vers M. Snitch : «  C’est vrai ce que raconte ce macaque ? »

Le public remue comme une mer agitée, s’égosille à gorge déployé.

M. Snitch s’éclaircit la gorge.

Oscar Wilkinson : « Bah bien sûr que c’est vrai ! (Il montre son ecchymose oculaire) On ne touche pas comme ça Oscar Wilkinson impunément ! »

Clément Silva : « Ah bon ? », il envoie un crochet du droit à son collègue qui termine au tapis.

M. Snitch retient un cri, la bouche grande ouverte.

Clément Silva, se tournant vers M. Snitch : « Ou en étions-nous Monsieur Snitch ? »

M. Snitch desserre sa cravate : « Je vais voir ce que je peux faire … »

Clément Silva : « En voilà une idée brillante Monsieur Snitch, en voilà une idée brillante (il dit cela en suivant son patron des yeux tandis que celui-ci quitte le ring pour aller régler ce petit contentieux à l’administration de la fédération.)

Clément Silva est debout le ring, et fusille M. Snitch du regard, qui lui tourne dos tandis qu’il passe honteux et humilié devant les premiers rangs du public qui bordent l’allée principale de l’arène.

Tandis que la majorité du public observe sur l’écran géant situé au dessus de la porte d’entrée de la Salle le visage dur de Clément Silva, sur lequel zoome le caméraman, des exclamations se font entendre dans la salle.

Tandis que la figure géante de Clément Silva diffusée sur l’écran se retourne intriguée, elle disparaît brusquement du champ de vision de la caméra : Une marteau multicolore, lancée à toute vitesse, s’est abattu sur elle !

360° KICK ! La prise terrible d’Oscar Wilkinson n’a laissé aucune chance à Silva qui se retrouve en un éclair couché en étoile de mer, neutralisé !

C’est pour cela que les spectateurs avaient fiévreusement réagi !

Ils ne regardaient pas l’écran géant qui ne se focalisaient que sur un Clément Silva filmé en gros plan, mais le ring lui-même, ou Oscar Wilkinson se préparait à infliger son coup de pied en forme de spirale infernale à un Silva ignorant ce qui se tramait dans son dos !

Oscar ramasse son micro, tombé au sol lorsque Clément le coucha d’un crochet surprise dévastateur.

« Bonne nuit Clément Silva ! »

Le public est conquis, tout en sachant que ce que vient de faire Oscar Wilkinson n’est rien d’autre qu’une déclaration de guerre !

Oscar laisse le micro s’échapper de sa main, sur un Clément Silva inerte, avant de quitter le ring sous les ovations de la foule.

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KENNETH & PAULO VS DEUX LUTTEURS LOCAUX

Le match a à peine commencé que l’homme légal de l’équipe des lutteurs locaux tagge son partenaire, en touchant le corps de son équipier pour lui passer le flambeau d’homme légal du match, avant de descendre du ring et de s’enfuir à toutes jambes vers les vestiaires.

Avant que son coéquipier n’aie eu le temps de comprendre ce qui se passe, PAULO, l’homme légal de l’équipe adverse, un ogre chevelu de plus de deux mètre, le saisit dans ses bras avant de le balancer à l’extérieur du ring !

L’arbitre est tant choqué qu’il s’en tient la tête tellement il n’en croit pas ses yeux !

Les spectateurs ont poussé un cri d’horreur. Ceux devant qui le lutteur local est tombé sur le coccyx depuis les hauteurs du ring, jeté par un géant à la force prodigieuse, se couvrent la bouche d’effroi.

Paulo descend du ring en enjambant les trois cordes(!) saisit son pauvre adversaire, le porte au-dessus de sa tête , tend les bras … puis le balance dans le ring ! Le choc est assourdissant !

Paulo étire les bras pour saisir depuis l’extérieur les cordes hautes du ring, et s’en servir comme ressort pour se hisser dans le ring, toujours en l’enjambant complètement !!

L’arbitre, s’étant précipité au chevet du lutteur victimisé se recule prudemment lorsque Paulo s’approche de sa proie. Paulo soulève le lutteur local à pleine main comme en saisit une planche de bois puis le fait voler jusque le coin de son équipe. Le projectile humain percute le coin ou est adossé, de l’autre côté des cordes, le géant KENNETH, équipier de PAULO, qui attends son heure.

Paulo s’avance donc vers son coéquipier pour effectuer le tag qui pourra le faire rentre dans le combat qui n’en est pas un, mais bien une mise à mort en direct.

L’arbitre, sans doute plus par conscience professionnelle que par charité humaine, décide de faire sonner la cloche pour mettre fin à la rencontre !

« Victoire par K.O ! Vainqueur : l’Équipe de KENNETH & PAULO ! »

Paulo, qui ne se trouvait plus qu’à quelques mètres de Kenneth, sosie de Voldemort, ou du monstre du Docteur Frankenstein, mesurant presque la même taille que Paulo, s’arrête net. Kenneth, qui avait paresseusement tendu un bras pour se faire taper la main par son partenaire, et ainsi rentrer dans le match, la referme et automatiquement se retrouve le poing serré ! OH OH ! Ça ne sent pas bon ça !

L’arbitre, se précipite sur le blessé, qu’il n’aurait jamais du laisser subir toutes ses prises de la part de son adversaire, qui doit au moins mesurer deux fois sa taille, en long comme en large !

Essayant de ranimer le lutteur amateur, qui, évidemment, ne donne plus signe de vie, le médecin accroupi auprès de lui, dans le coin du ring dédié à l’équipe de KENNETH et PAULO, littéralement encerclé par les deux géants, fait le signe de croix qui indique aux équipes de soutien technique de la fédération, situées dans les coulisses, mais voyant tout ce qui se passe dans la salle depuis leurs écrans, que quelqu’un est blessé.

Faire le signe de croix, pour tout employé de la fédération, lutteurs comme arbitres , médecins comme infirmiers, c’est donner ordre à l’équipe médicale de rappliquer, dans les plus brefs délais !

Tandis que les géants PAULO et KENNETH, interrompus dans leur match qu’il ne venaient que de commencer, ou qu’ils n’ont même pas pu disputer dans le cas de KENNETH, regardent avec insistance l’arbitre qui a mis fin à leur combat appliquer les premiers secours à leur victime du jour.

L’infirmier en chef de la Fédération, trousse de secours à la main, parcoure la distance qui sépare les vestiaires du ring à la vitesse de l’éclair, avant d’y glisser littéralement pour porter secours au lutteur local, qui est sans aucun doute dans un état plus que critique !

Ce sont maintenant deux officiels, un infirmier et un médecin, minuscules par rapport aux catcheurs PAULO et KENNETH qui couvrent de leurs soins le lutteur inanimé, tandis que les géants de la lutte les recouvrent de leurs ombres, tels des phares surplombant la marée basse.

L’arbitre et l’infirmier sont impuissants, semblent parlementer sur la marche à suivre.

Finalement KENNETH & PAULO, décident, contre l’avis de l’arbitre et de l’infirmier de prendre en charge le blessé en l’emportant aux vestiaires, à l’infirmerie. Paulo, sans doute traversé de remords, se plie en quatre, pour hisser celui qu’il a détruit de sa force phénoménale sur ses épaules, et partir avec lui dans les vestiaires.

L’arbitre est stupéfait, tandis que l’infirmier ne peut cacher son enthousiasme ! Quelle classe !

Soudain Paulo, portant le lutteur inerte, marchant au devant de l’arbitre et de l’infirmier, se retourne et lance le lutteur local inconscient comme une balle de volley-ball en l’ air, par dessus les deux officiels horrifiés !

Kenneth marchant derrière eux le réceptionne en plein vol, puis le renvoie en plein air (encore!) à son compère, qui le réceptionne (!), puis le renvoie à Kenneth ! … qui le lui renvoie sous les expressions ahuries de la foule, et des deux officiels de la fédération !

KENNETH et PAULO se livrent à un véritable match de volley-ball, avec le corps d’un être humain ! Il se mettent même à provoquer l’infirmier et son collègue arbitre « Attrapez-le si vous en êtes capable ! »

Puis les deux tours continuent leur jeu inouï, avec les deux employés de la fédération faisant office de filet, les bras tendus pour tenter d’attraper le lutteur du dimanche jeté d’un côté puis de l’autre !

Au comble de l’impatience, l’infirmier, une petite teigne à lunettes, perd son sang froid, et alors que Kenneth vient d’intercepter son colis volant, lui porte un coup de poing à l’entrejambe !

Kenneth encaisse le coup, et fermes les paupières de douleur ! Choc et stupeur dans le public !

L’arbitre, innocent mais complice puisque témoin, ne sait ou se cacher ! Kenneth, qui portait le lutteur local sur les épaules, le laisse lourdement tomber au sol, de manière volontaire.

L’infirmier est aussitôt ramené à la réalité par la carrure de Kenneth qui s’avance, menaçante, vers lui.

L’infirmier recule devant Kenneth en implorant la pitié. Soudain, son dos percute un arbre, qui n’est rien d’autre que le tronc de Paulo, qui lui bloque le passage vers les vestiaires ! OH OH ! Ça ne sent vraiment pas bon !

L’arbitre en profite pour déguerpir sans demander son reste.

Alors que l’infirmier, abandonné, est pris en étau entre les statues vivantes Paulo et Kenneth, le Responsable Disciplinaire de la Fédération, M. Robbinson le sauve d’une mort certaine en enjoignant les deux lutteurs de revenir à de meileurs sentiments :

« Voyons, vous n’allez pas nous faire une Fernandino quand même ? Vous savez qu’il est viré jusqu’à nouvel ordre ? »

N’étant pas fils du milliardaire Antonio Silva, ni cousins de Clément Silva, la petite terreur des vestiaires, Kenneth et Paulo préfère s’abstenir d’imiter l’Animal, qui a littéralement pété les plombs la mercredi dernier, ruinant le show tout entier.

Ils épargnent l’infirmier, qui a bien faillit défaillir, et rentrent dans les vestiaires, sous l’œil mauvais mais rassuré de M. Robbinson.

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MANUEL ALVARO VS LUTTEUR LOCAL 1 + LUTTEUR LOCAL 2 + LUTTEUR LOCAL 3

Manuel Alvaro domine le match, enfin, l’homme légal qui a été désigné par le trio de lutteurs locaux pour commencer le combat face à lui.

C’est un pure combat d’exhibition pour tenir le public en patience, et palier l’absence de Francky Perez, Tom Wilkinson Jr, Steven Liesbenmann, comme le refus de la majorité des lutteurs de combattre gratuitement.

Et oui, le remboursement des spectateurs ne s’est pas faite sans contrepartie et sacrifice dans les coulisses ! Et en réalité, comme dans toute entreprise, en cas de casse, ce sont les employés qui trinquent !

Manuel, lui, catche, car c’est son métier, et parce qu’il a négocié un pourcentage sur les recettes de la seconde partie du show (dont il a eu l’idée avec son comparse Jonathan Newsbury).

Le match est par élimination, celui qui prends le tombé perd. Manuel Alvaro combat en solo, mais les lutteurs locaux sont en équipe, si l’un d’eux effectue le tombé sur Manuel Alvaro, il fait gagner son équipe, Manuel lui en revanche devra éliminer toute l’équipe adverse pour remporter la victoire !

1,2 et … non ! Le lutteur local n°2 résiste au tombé de Manuel Alvaro, qui aussitôt l’étouffe de son coude pour l’affaiblir. Le lutteur n°2 résiste, ses mains se tendent, font appel au soutien du public.

Manuel le projette contre les cordes pour lui porter au retour son Dropkick chaloupé. Mais le lutteur local s’agrippe aux cordes de ses bras recroquevillés derrière son dos : Manuel, qui avait anticipé le retour en boomerang de son adversaire, a sauté pour porter son Saut Chassé.

C’est l’humiliation : il retombe au sol, les pieds frappant dans le vide !

Le lutteur local entame alors une foulée vers un Alvaro à terre, avant de s’élever dans les airs puis aplatir son genou contre la poitrine d’Alvaro. Mais Alvaro contre sa prise en se saisissant de son tibia, et lui inflige aussitôt une prise de soumission à la jambe droite. Le lutteur gesticule de douleur avant de taper de la paume sur le ring. Il abandonne ! Le speaker ne manque pas de le préciser : « Le lutteur local numéro deux a été éliminé ! »

C’est au tour du lutteur local numéro un de faire son entrée dans le ring, tandis que son co-équipier meurtri roule vers l’extérieur du ring. Le nouvel homme légal affrontant Manuel est tout feu tout flamme ; ayant profité de la position couchée de Manuel qui se relevait à peine de sa prise de soumission, il le maintient au sol avec des coups de pieds rythmés. Le ring en résonne !

L’arbitre compte : 1, 2 . . . Le lutteur local cesse ses coups : à quatre, il aurait été disqualifié ! Puis il recommence.

1, 2, 3 . . . Le lutteur local s’arrête de frapper son adversaire, puis reprend ses écrasements sur le corps perclus de Manuel Alvaro qui se protège le visage. L’arbitre sépare le lutteur local de Manuel, il a compris le stratagème, cela ne peut plus durer !

Le lutteur local pousse l’arbitre, traîne Manuel Alvaro jusque le coin de son équipe, tape la main à son coéquipier, puis distribue quelques coups de pieds à son adversaire à terre, avant de se ranger derrière les cordes comme le veut la règle du tag. C’est maintenant à son coéquipier de jouer.

Et le lutteur numéro 3 ne perd pas de temps, il presse Manuel de coups de pieds, de coups de poing, avant d’écraser sa tête au sol, contre le coin, de son genou.

L’arbitre compte : Un ! Deux ! Tro..

Le lutteur local n°3 lève les mains en signe de respect des règles, puis gratifie son adversaire d’un tacle glissé dans les côtes !

Il éloigne Manuel des cordes puis lui portes le tombé : Un | Deux | Manuel lève la jambe en signe de résistance ! Son adversaire aussitôt contient Alvaro entre ses aisselles.

Manuel, par un de ses mouvements de rein dont lui seul a le secret, se place derrière son adversaire, et le pousse vers les cordes, qui le renvoie comme un trampoline vers Manuel.

Dropkick ! Dropkick de Manuel, et le tombé, 1 | 2 |et Non ! Le lutteur local résiste, Manuel le saisit aussitôt par le haut du corps d’une main, et la culotte de l’autre, avant de lui porter un vertigineux Suplex !

Sans relâcher son emprise sur son adversaire, Manuel Alvaro le relève puis lui inflige une deuxième Suplex, puis le soulevant de terre en le maintenant des deux bras, il fait rebondir les jambes du lutteur local sur les cordes avant de lui infliger une troisième Suplex encore plus puissante !

Tombé de Manuel Alvaro : UN et DEUX et . . . AÏE ! Le coéquipier non éliminé du lutteur local numéro trois, s’est introduit dans le ring pour porter un coup de pied au dos de Manuel qui s’apprêtait à éliminer l’homme légal de son équipe !

Malheureusement pour Manuel, dans un combat par équipe, les coéquipiers ne sont pas disqualifiés pour leur intervention au cours du match, en dehors du tag. L’arbitre néanmoins s’empresse de lui intimer de retourner à son coin.

Manuel se lève, prêt à se battre. Le combattant local intrus se range d’où il est venu, les mains en l’air . . . Manuel court vers lui et lui portes un Running Dropkick qui projette son adversaire directement sur les barrières en acier en contrebas !

Manuel Alvaro relève l’homme légal de l’équipe adverse, à terre dans le ring, avant de lui porter sa prise de finition :

Suplex Swinging Neckbreaker !

« Le lutteur local n°1 a été éliminé ! »

Il ne reste plus que le lutteur local n°3, effondré sur les barrières de sécurité. Manuel Alvaro glisse à l’extérieur avant de porter un running dropkick à son adversaire adossé à la barrière du public.

Alvaro le ramène dans le ring, grimpe sur la troisième corde. Au sommet du ring, il contemple la salle.

Les hauts parleurs de la salle crache la musique d’Oscar Wilkinson !

Oscar s’avance vers le ring, pour encore une fois déranger le match de son meilleur ennemi.

Alors que Manuel Alvaro est hypnotisé par Oscar et réfléchit à une stratégie, le lutteur local n°3 précipite Manuel à l’extérieur ! Chute du Latin Boxer, depuis la troisième corde ! Manuel surprend la foule en retombant sur ses pattes avec un formidable roulé-boulé, avant de se rediriger vers le ring, esquiver le coup de poing de son adversaire dans sa course, se projeter dans les cordes pour finalement porter un … TORNADO DDT à son adversaire dont le sommet du crâne est planté dans le ring !

« 1 et 2 et 3 ! VICTOIRE DE MANUEL ALVARO ! »

Le public exprime sa joie, tandis qu’Oscar secoue sa tête de haut en bas, un sourire niais aux lèvres, impressionné comme embêté par la prestation d’Alvaro. Manuel, dont la main droite est levée par l’arbitre pour le désigner vainqueur, défie Wilkinson du regard.

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OSCAR WILKNISON VS LABOULE

Oscar Wilkinson, venant d’assister à la victoire de Manuel Alvaro contre trois lutteurs, n’a pas intérêt à perdre contre LABOULE, un strongman, surtout que son ennemi regarde le match assis à la table des commentateurs.

Alvaro, en effet, casque sur la tête, commente le match : « Je pense qu’Oscar peut gagner ce match … si aucun de ses ennemis n’intervient bien sûr … ! »

Oscar est maîtrisé par LABOULE, qui lui fait goûter tous les coins du ring. Oscar Wilkinson est aplati contre le coin par le dos de son adversaire colossal. Puis prend un violent coup de coude dans la face ! Le sang est versé sur le ring ! L’arbitre met fin au match, avant de s’interposer entre les lutteurs !

Ce sera un combat sans vainqueur, puisque certains types de blessures sont proscrits par la fédération ; les effusions de sang bannis du ring !

Oscar Wilkinson est balancé par LABOULE de l’autre côté du ring ! Oscar Wilkinson est visé par la course de folle de LABOULE qui veut l’écraser contre le coin ; au dernier moment Oscar se déporte de l’autre côté du ring, avant de balancer son pied dans la tête de son tortionnaire !

LABOULE recule, sonné. Oscar se propulse sur la troisième corde, avant de plonger sur son adversaire titubant et l’étendre d’un Missile Dropkick survolté ! Le coup aérien touche sa cible qui recule sans tomber. Oscar s’effondre à ses pieds, avant de se redresser et l’étendre d’un 360° Kick majestueux.

Oscar, la bouche ensanglantée, se retourne aussitôt vers Manuel qui l’observe attentivement depuis la table des commentateurs.

Oscar demande un micro que lui donne un technicien de la Fédération. La voix de Wilkinson est essoufflé : « Les amis … la première partie du show est terminée, et comme l’a dit le directeur (il évoque le directeur adjoint Snitch) la deuxième partie du show est une autre édition que vous devriez payer … je ne suis pas d’accord.

Cette idée d’ailleurs de diviser le show en deux show pour ramasser le plus d’argent … elle est de Manuel ! (il pointe Alvaro du doigt). C’est ce … cet énergumène qui ne croit pas en la force du catch, du vrai catch, et qui veux sauver sa poche ! (Il s’adresse à Manuel) mais la vie n’est pas un casino, tu ne peux pas demander aux honnêtes gens de se dépouiller pour toi, ou même pour la fédé … ou même pour moi !

C’est pourquoi j’ai parlé avec le directeur (il évoque en fait le directeur adjoint), il est d’accord pour assumer le coût des remboursements, en échange, il m’a donné mandat pour assurer la direction de ce show, et la conception du show suivant, que je vous promets explosif !

Je prévois pour la semaine prochaine un match entre les espoirs de la fédé, celui qui gagnera deviendra le challenger n°1 pour affronter le champion de la GWF !

Je prévois un match entre quatre équipes, pour la ceinture GWF par équipes !

Et surtout je prévois la création d’une nouvelle ceinture, la ceinture interrégionale ! Cette ceinture ne concernera pas que les lutteurs de la fédération, mais tous les lutteurs des fédérations du pays ! Vous vous rendez compte?!

J’ai déjà contacté le maximum de lutteurs du pays que je pouvais, il me connaisse, ça va être épique ! Mercredi prochain, c’est le jour qu’il ne faudra pas louper ! ah ah ah !

Et ce match pour la toute nouvelle ceinture interrégionale, et ce match sera un match avec échelle ! (le public réagit perplexe et enthousiasmé à la fois aux annonces de Wilkinson, mais plus encore à la gratuité de la suite du show dont personne n’avait calculé quand est-ce qu’elle commencerait, ou si elle avait déjà commencé. De plus, personne n’avait prévu de payer !

Oscar reprend son discours : « Manager du show par (le sang coule sur ses lèvres, il s’essuie du revers de la paume) par délégation du directeur (en fait il s’agit du directeur adjoint au cas ou vous ne le sauriez toujours pas), je vais assurer, contrairement à ce qui s’est passé la semaine derrière (il fait référence à son œil au beurre noir, cadeau de Fernandino) la bonne tenue de la session !

Il reste trois matchs, Mesdames et Messieurs ! Manuel, je suis désolé mais je vais te demander de quitter l’arène et de retourner dans les vestiaires, merci pour tout, bye bye brother !

(La foule s’anime, Manuel fait la moue avant de consentir à prendre congé de la salle)

Oscar sourit : « Mesdames et Messieurs, le prochain COMBAT est un match qui va rentrer dans l’histoire, puisque ce sera le premier match en solo de mon petit frère, j’ai nommé JEREMY WILKINSON !

Et son adversaire sera … (Oscar hésite) . . . MOI ! (la salle ne cache pas son étonnement) Non, je rigole, ne vous inquiétez pas, on se bat l’un contre l’autre, mais seulement à l’entraînement !

Non, Jeremy va affronter . . . ENZO bien sûr ! Ce sera l’occasion de voir le niveau des jeune pousses, n’est-ce pas ?

Ah oui, et bien sûr, après ce match se disputera un combat entre l’équipe MÉNARD-BOURGOIN et notre nouvelle recrue, un bodybuilder que je n’ai pas encore eu la chance de croiser, son nom c’est DOGGY ! C’est ça DOGGY ! Bon, j’espère qu’il va pas trop mordre ! Ah ah ah ! Puis bien entendu au MAIN EVENT pour clôturer le show, le combat que vous attendez tous … LE COMBAT POUR LE TITRE GWF, THEODORE COLE CONTRE PATRICK BAUER ! Allez, bonne soirée !

Le public applaudit à s’en rompre le poignet ! Laboule ne sait pas ce qu’il rate !

ENZO VS JEREMY

Les deux jeunes lutteurs sont au corps à corps, se chamaillent comme chien et chat, se tournent tour, s’esquivent, se pressent et s’agressent. Oscar, l’écran géant le montre furtivement, regarde le premier combat solo de son plus jeune frère (entre les deux, le jumeau d’Oscar, Tom, puis l’émacié Chris Wilkinson) sur les écrans dans les vestiaires, accompagné par quelques uns de ses amis. Retour sur le ring. Jeremy projette Enzo qui au retour l’esquive en passant en courant son bras tendu pour un clothesline. Enzo se projetant du côté opposé fait voler Jeremy avec un Hurricanrana !

Alors que Jeremy roule en dehors du ring, Enzo se projette dans les cordes côté opposé avant de plonger à l’extérieur sur Jeremy en exécutant un salto par dessus toutes cordes !

L’acrobatie vertigineuse touche sa cible, l’abattant au sol. Enzo saisit la tête de Jeremy avant de l’adosser au rebord du ring. Il l’assaille ensuite de coups de poing, comme l’on boxe un sac de frappe ! Jeremy le rejette d’une détente du pied qui envoie son adversaire dans la barrière de sécurité du public ! Jeremy se précipite pour lui porter un coup de la corde à linge (Clothesline) contre la barrière, Enzo se sert de la vitesse de Wilkinson pour le balancer DANS LE PUBLIC ! Sur les SPECTATEURS !

Enzo reprend rapidement son souffle avant de se précipiter dans le ring. L’arbitre effectue déjà depuis longtemps le décompte à l’extérieur : « 5 ! » À dix, Jeremy sera éliminé s’il reste à l’extérieur ! Enzo, dans le ring, presse l’arbitre de compter plus vite !

Le corps de Jeremy, gisant sur celui des spectateurs , ne sait plus ou il habite, dès qu’il tente de retomber sur ses pieds, il écrase un bras, une tête, un genou, une poitrine !

Jeremy parvient tout de même à s’extraire de la foule. « 8 ! » Jeremy enjambe la barrière d’acier entourant le ring . «  9 ! » Il tombe de l’autre côté, se relève, trébuche. « 10 ! »

Jeremy Wilkinson est rentré in extremis dans le ring ! Enzo s’avance le poing brandi pour le frapper, Jeremy le plaque au sol sans élan, avant de le ruer de coups de poing. C’est un Lou-Thesz Press !

Enzo parvient à piéger sa tête entre ses jambes fléchies, et la serre de toutes ses forces !

Jeremy le soulève de terre, Enzo, hors-sol, bombarde son adversaire de coup, Jeremy le lâche, Enzo place la tête du cadet Wilkinson entre ses jambes, l’y maintient tout en entourant la taille de Jeremy, il soulève son tronc de terre, Jeremy est à la verticale, la tête entre les cuisses de Enzo … qui s’écroule violemment au sol, de manière volontaire ! C’est un Piledriver ! Le crâne de Jeremy est écrasé, sa nuque compressée par tout son corps chutant à l’envers !

Tombé de Enzo : 1, 2 et 3 ! Victoire de ENZO !

Enzo insulte son adversaire tandis que l’arbitre lui lève le bras en signe de désignation du vainqueur.

Oscar Wilkinson, à l’écran, se tient la nuque en grimaçant. Il est inquiet pour son frère. L’arbitre vérifie l’état de Jeremy, tente de voir s’il est conscient. L’officiel fait le signe de croix. Traduction : On a besoin d’un médecin, d’urgence !

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DOGGY VS SYLVAIN BOURGOIN+NICOLAS MÉNARD

Le match est un combat handicap, sans tag ! C’est à dire que Doggy affrontera Ménard et Bourgoin en même temps ; le tombé de l’un d’eux sur lui donnera la victoire à l’équipe, le tombé de Doggy sur au moins l’un d’eux lui donnerait la victoire.

Doggy est un bodybuilder vêtu de rose, chauve, veineux, transpirant, huilé, qui ondule et se cambre lors de son entrée, ondulant de manière lascive, avant de ramper vers ses adversaires qui l’attendent dans le ring …

Ménard et Bourgoin sont si peu sensibles au style particulier de leur adversaire extraverti qu’ils se jettent sur lui alors qu’il est encore au sol. La cloche sonne pour que Doggy ne soit pas trop agressé avant le combat. Vaut mieux que ce soit pendant a du estimé l’arbitre.

D’ordinaire, une même équipe qui s’acharne sur un adversaire, cela est stoppé par l’arbitre ; mais dans ce combat, cela est permis !

Doggy est assommé de coup, ces adversaires ne le laissent pas respirer, l’arbitre compte. Ménard et Bourgoin le placent dans le coin, l’y accablent de coups de pieds, écrasent sa tête de leurs pieds, et maintiennent la pression ! L’arbitre compte.

Les deux lutteurs s’éloignent avant d’infliger un double tacle à Doggy !

Il le ramène au centre du ring. Tombé. Doggy les dégage loin de lui ! Doggy se relève d’un bond, avant d’effectuer une danse sensuelle qui émoustille vaguement le public, mais fait siffler les taquins de la salle qui veulent provoquer les nerveux Nicolas Ménard et Sylvain Bourgoin !

Les équipiers se ruent pour Doggy qui les entoure tous les deux de ses bras, au niveau de la taille, avant de leur porter un Belly to Belly Suplex, en même temps ! Se tenant le dos de douleur, les deux lutteurs sont saisis par derrière par Doggy, qui se frottant à eux de manière inappropriée, se prépare à leur porter un Double Back Suplex. L’offense irrite le duo, dont chaque moitié porte simultanément un coup de coude sur le nez de Doggy, qui les lâche aussitôt … recule dangereusement jusqu’aux cordes avant de courir leur porter un double plaquage de rugby !

Tel un serpent, Doggy glisse sur eux tandis qu’il leur porte le tombé sur les deux à la fois.

1, 2, 3 ! Victoire de DOOOOOGGGGYYY !

Le Speaker ne semble pas y croire tellement le dénouement fut soudain ! Pourtant Doggy est bien plus imposant, et sans doute expérimenté que ses jeunes adversaires, qui certes sont des espoirs de la lutte mixte.

En attendant, ils sont au sol, dans les vapes, et Doggy se permet de les mettre dans les bras l’un de l’autre, avant de leur faire un câlin dont ils n’auraient eu aucun souvenir si les téléphones portables ne s’étaient chargés d’immortaliser la scène.

L’image est humiliante ! Nicolas et Sylvain sont humiliés !

MATCH DE CONCLUSION

MATCH POUR LE TITRE DE LA GWF :

PATRICK BAUER VS CHAMPION THEODORE COLE

Patrick Bauer fait son entrée dans le ring, non accompagné par sa collègue Samira, qui n’a sans doute pas pu posé son congé au commissariat.

Bauer, dans le ring, attend son adversaire du jour, le champion en titre de la GWF.

Theodore Cole se fait attendre. Il se fait attendre … Il surgit derrière Bauer, puis le frappe de sa ceinture à l’arrière du crâne ! Bauer s’écroule. Theo Cole à l’arbitre : « Faites sonner la cloche ! »

L’arbitre refuse, s’ensuit une dispute entre lui et le champion. Bauer se relève et porte son clothesline meurtrier à Cole qui effectue un tour sur lui-même avant de tomber au sol, sans lâcher son titre. Bauer s’acharne sur son adversaire.

L’arbitre préfère signifier le début du match avant que tout ne dégénère en dehors de tout cadre. La cloche est sonné ! Bauer pilonne Theo de ses bottes, avant de reculer, se tenant l’arrière du crâne. Il saigne !

Voyant sa paume écarlate après l’avoir retiré de sa tête, Bauer devient rouge sang ; il se rue sur Cole, adossé au coin du ring. Cole se déporte. Le buste de Bauer rentre de plein fouet en collision avec le coin, il y reste coincé, sérieusement atteint !

Theo court vers Bauer et lui porte un knee à l’arrière de la tête. Bauer s’effondre, Theo lui saisit les jambes au niveau des cuisses, puis se fait lui-même basculer vers l’arrière, ce qui catapulte Bauer vers les cordes, son cou en prend un sale coup ! Alors que Bauer titube, comme décapité, Theo Cole, accroupi, le fait basculer d’un bras au niveau du bas des jambes, c’est le tombé ! 1, 2 et non ! Bauer s’extraie du tombé et roule rapidement en dehors de l’emprise de Cole.

Cole le suit à la trace et le tacle, Bauer se retrouve à l’extérieur du ring.

Cole, regardant par dessus les cordes son adversaire en contrebas du ring, se fait avoir ; Bauer saisit ses bottes et tire de toutes ses forces. Theo bascule en arrière, tenu par les pieds, chute lourdement dans le ring, avant d’être traîné à l’extérieur sans ménagement.

La tête de Theo, tiré comme un sac de patates, quitte le ring avant de heurter le sol.

Bauer le saisit avant de frapper sa tête contre un des quatre escaliers situés dans chacun des angles externes du ring. Bauer l’envoie ensuite directement dans l’escalier en acier situé du côté opposé.

Bauer le ramène dans le ring, avant de placer le visage de Theo à l’extérieur, tandis que le reste de son corps se trouve dans le ring … puis il lui porte un brutal et vil coup de coude en pleine face !

Theo convulse de douleur dans le ring, se tenant le visage des mains. Bauer le rejoint dans le ring, attache les deux bras de son adversaire dans le dos comme on menotte un individu, avant d’insérer chacun de ses bras à lui sous les aisselles de Theo.

Ainsi menotté, Theo se prend une Double Harmlock Back Suplex ! Le choc est tel que Theo chute sur la nuque, avant que tout son corps ne bascule en arrière, face contre terre !

Bauer se prépare ensuite, en position d’attaque, comme un rugbyman avant la mêlée, il fait un moulinet de son bras droit ; il prépare son Clothesline de la Mort !

Theo le sait et préfère quitter le ring ! Bauer n’entends pas laisser Cole lui échapper et le poursuit à l’extérieur en sortant depuis un autre côté du ring.

Bauer, en pleine course , boxe son adversaire les poings joints !

Theo est au sol, Bauer le domine ! Bauer est le meilleur ! Et il le démontre aujourd’hui !

L’ancien champion GWF emporte le nouveau champion avec lui, vers … vers la table des commentateurs !? Patrick Bauer balaie d’un revers de la main les tablettes et fils posés sur la table ! Les commentateurs, offusqués, sont tenus en respect par Bauer qui frappe la tête de Theo contre la table avant de l’y hisser. Bauer grimpe sur la table à son tour !

« 2! » s’époumone l’arbitre pour se faire entendre depuis le ring des lutteurs là-bas, debout face à face sur la table des commentateurs !

Bauer donne un coup de pied au ventre de Theo Cole pour le soumettre, puis place la tête du champion sous son aisselle, en préparation d’un DDT, que Theo contre en soulevant Patrick Bauer et en le balançant par devers lui, directement sur le sol !

« 4 ! »

Theo reprend ses esprits face aux clameurs de la foule … et aux hurlements de Patrick !!

Cole descend de la table, et revanchard, se dirige vers son adversaire, avant de le cogner contre les poteaux soutenant les angles extérieurs du ring !

« 6 ! »

Theo Cole a tenté de porter un Big Boot sur un Bauer meurtri sur les poteaux, mais celui-ci l’esquive, la cheville de Cole se tord et craque net sous le choc avec la barre verticale !

« 8 ! »

Bauer rentre dans le ring, avant de perdre par décompte à l’extérieur, Theo boîte à l’extérieur, avant de se soutenir sur l’escalier en acier le plus proche…

« 10 ! Faites sonner la cloche ! »

Le combat s’interrompt sans tombé, avec un champion, Theodore, qui n’a pas réussi à éviter la disqualification par décompte à l’extérieur ! Theo Cole a perdu !

« Vainqueur du combat PAR DISQUALIFICATION … PATRICK BAAUUERR ! Mais demeure, votre champion de la GWF … THEODORE COOLLE ! »

Patrick Bauer hallucine ! Theo Cole, surpris, comprend aussitôt la nature complexe des règles de la lutte mixte, et se met à rire aux éclats, d’allégresse comme de souffrance !

En effet, le champion qui perd par disqualification garde le titre, ce qui permet d’empêcher les mauvaises intentions de perturber sa défense du titre !

L’arbitre demande la ceinture aux officiels situés derrière la table des commentateurs, aux côtés du speaker et de la cloche, avant de la donner directement à Theodore Cole, qui se tient à côté du même escalier en acier, sous les yeux rouge vifs de Patrick Bauer.

Theodore, récupérant son titre chèrement défendu, s’éloigne du ring en claudiquant, tandis que Bauer rumine sa défaite, et certainement se promets à lui-même de ne plus jamais refaire la même erreur.

Mais c’est trop tard, il a perdu son opportunité de concrétiser son combat revanche ! Désormais, il devra lutter pour revenir au classement et pouvoir revenir au sommet de la pyramide, avec pour objectif, le titre de la GWF !

RÉSULTATS

Les vainqueurs sont marqués en gras

Ceux qui remettent leurs titres en jeu sont en italique

KENNETH & PAULO VS DEUX LUTTEURS LOCAUX

MANUEL ALVARO VS LUTTEUR LOCAL 1 + LUTTEUR LOCAL 2 + LUTTEUR LOCAL 3

OSCAR WILKINSON VS LABOULE (match interrompu sans vainqueur; cause : blessure d’Oscar Wilkinson)

ENZO VS JEREMY (note : blessure de Jeremy)

DOGGY VS SYLVAIN BOURGOIN+NICOLAS MÉNARD

MATCH POUR LE TITRE DE LA GWF : PATRICK BAUER VS CHAMPION THEODORE COLE (vainqueur par disqualification; cause : décompte à l’extérieur)

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