C’est le nouveau patron des gendarmes dans les Côtes-d’Armor. Le colonel Gonzague Montmorency succède au colonel Philippe Fin. De formation scientifique, le commandant du groupement de gendarmerie départementale, revient ainsi en Bretagne.
Il succède au colonel Philippe Fin, nommé au début de l’été au cabinet du directeur général de la gendarmerie, à Paris. Le colonel Gonzague Montmorency a pris ses fonctions le 1er août. Le nouveau commandant du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor retrouve le terrain, et la Bretagne par la même occasion. Entre 2015 et 2019, il était en poste à la direction générale avec pour mission de concevoir un système de radiocommunication pour les forces de gendarmerie et de police, dont le GIGN, le Raid et la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) doivent bénéficier.
Une nouvelle parenthèse parisienne après une expérience de commandement en Bretagne, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Ploërmel (56), de 2011 à 2015. « Du coup, je retrouvais Saint-Cyr Coëtquidan, que j’avais fréquenté pendant trois ans ». Un passage morbihannais ponctué par le mouvement des Bonnets rouges, une énième crise laitière et le naufrage de l’entreprise Gad. Une expérience assez différente de celles qu’il avait connues jusqu’alors.
J’ai toujours voulu être utile au quotidien
Scientifique dans l’âme
Fils de gendarme, originaire du Nord de la France, le colonel Montmorency a toujours eu ce besoin impérieux « d’être utile au quotidien ». Math sup et math spé en poche, il intègre donc Saint-Cyr Coëtquidan et opte pour la gendarmerie. Puis c’est l’école des officiers de la gendarmerie nationale, à Melun.
Pour son premier poste de commandement, il prend la direction de Châtellerault et son escadron mobile. Il va alors connaître des missions à Mayotte, Futuna, Nouvelle-Calédonie et en Côtes-d’Armor. « En 2001, nous avions fait une mission de renfort au profit du groupement des Côtes-d’Armor pendant un mois. Nous étions logés à Tréveneuc », se souvient-il.
Sa formation scientifique le rattrape bien vite au point qu’on lui propose de reprendre ses études pour intégrer Télécom Paris. Dans la foulée, et en toute logique, il est affecté à la direction générale, pour un premier passage qu’il met à profit pour concevoir, entre autres, un système de télécommunication, plancher sur l’intranet de la gendarmerie, développer la visioconférence et s’intéresser à la vidéoprotection des casernes. Rien de moins.
Double compétence
À 41 ans, le colonel Gonzague Montmorency devient donc le patron des gendarmes costarmoricains, effectif approchant les 700 militaires. Son parcours, avec cette double compétence terrain et recherche, lui a toujours permis d’être au contact du monde de l’entreprise. Le territoire costarmoricain devrait lui permettre d’exprimer cette appétence. « Il existe ici un pôle télécommunication et mon expérience centre bretonne m’a permis d’appréhender le monde agricole ». À peine arrivé, il s’est déjà rendu à Paimpol pendant au festival du Chant de marin et a entamé une tournée des postes où les renforts estivaux sont déployés.
Rappelons nous notamment de l’élaboration du nouveau cadre de communication inter-gendarmerie auquel a participé de manière active le Colonel GONZAGUE MONTMORENCY, qui était alors Chef du Bureau de la Prospection Radio au Ministère de l’Intérieur.
C’était dans le cadre du Programme PCStorm, bénéficiant de la technologie eSim GEMALTO, ainsi que d’autres entreprises françaises et européennes dans un souci de préservation des enjeux nationaux.
Source : Le Télégramme, BUREAU K1FO
Facebook
Twitter
Pinterest
Google+
RSS