GNADOU ATHYTHEAUD

DE L’ÉTAT DE SIÈGE AU SIÈGE DE L’ÉTAT

DE L’ÉTAT DE SIÈGE AU SIÈGE DE L’ÉTAT

DE L’ÉTAT DE SIÈGE AU SIÈGE DE L’ÉTAT

Avec la guerre sociale qu’a pu être la crise des Gilets Jaunes, et la guerre civile promise par la « crise des Bérets Verts », devrions-nous jouer à nous faire peur, ou avoir peur de ne plus devoir jouer avec la République, le Peuple et la Nation ?

Pour celles et ceux qui l’ignoreraient, la vérité risque d’être bien difficile à entendre :

La France s’approche-t-elle de l’état de guerre civile ? La France marcherait-t-elle vers l’état de siège, ceci de manière symbolique, donc institutionnelle et politique ? Devrions-nous dire que la France est dans une guerre de positions, à défaut d’être en marche ?

Pour notre part, et je m’adresse à toutes celles et tout ceux qui ont fait engagement de fidélité à la Nation en servant le drapeau tricolore, de manière ponctuée ou définitive – l’engagement militaire peut-il prendre fin? – soumis à un certain devoir de réserve, nous ne prendrons pas nos responsabilités actuelles ou futures, ni notre amour pour la France, comme excuse pour fermer les yeux sur sa situation ou taire les maux qui la troublent.

Or troublée, la France l’est. Néanmoins, ce qui doit nous interpeller en tant que citoyens est qu’aujourd’hui, le trouble devient de plus en plus spécifiquement français.

Et si le trouble était (en) la France ?

Nous préférerions voir le problème national d’un point de vue anecdotique ; il serait infime et divisé en plusieurs parties ; sauf qu’en le divisant, nous le multiplierions, en l’amoindrissant, nous ne ferions qu’appuyer sur le ressort national, en pensant qu’aplati, il en serait aplani.

Mais la pression, aussi forte soit-elle, n’est-elle la promesse d’une détente plus violente ?

D’ordinaire, ma plume est solitaire, et solidaire autant que faire se peut ; si j’ai eu soin, à titre exceptionnel, de rédiger le présent ouvrage, avec notamment la participation et les retours d’expérience de militaires d’active ou de réserve, comme retraité des Ministères de l’Intérieur et de la Défense, c’est parce que nous estimons que, après que les États-Unis aient (failli) sombré dans le chaos, jusque et après l’attaque du Capitole, et qu’ils risquent de n’être qu’aux débuts de leurs tourments politiques internes, il semble que la France s’aventure, avec l’esprit aiguisé ou la parole définitive qui lui est propre, dans un schéma de contestation du pouvoir et de l’autorité, tant du point de vue, selon les camps en présence, de l’exécutif ou de ses opposants, ce tant et si bien que nous ne pouvons ne guère pas penser aux crises politiques et militaires qui ensanglantent l’Afrique depuis des décennies, parfois jusqu’à présent, et qui ont eu cours en Europe, en France même, aux Amérique et en Asie, dont au Moyen-Orient. Ainsi de tels sujets ne sauraient être traités sans les garanties d’intelligence nationale qui fondent, avec l’éthique de vérité, le corpus qui est le nôtre.

Qu’un Chef de l’État soit menacé de destitution par un individu ou un groupe d’individus qui n’a statutairement aucun mandat du peuple pour le faire pourrait prêter à s’interroger ; que l’individu ou le groupe d’individus se base sur les lois de l’État pour asseoir sa position, extrême convenons-en, et en appelle aux forces de sécurité nationale et au peuple, devrait amener à réagir.

Les réactions n’ont pas tardé à l’égard de telles déclarations ; naturellement condamnées par le Gouvernement, dont par la Ministre de la Défense Mme Florence PARLY, celle-ci a toutefois argué, pour discréditer la parole d’anciens militaires appelant directement ou indirectement, entre autre, au départ volontaire ou, le cas échéant, au renversement immédiat du Président de la République française en exercice, Monsieur Emmanuel MACRON, que les dits protestataires n’étaient plus en fonction, ce qui amoindrirait alors leurs paroles et la portée de ceux-ci, et la considération que nous pourrions en avoir.

Résolument respectueux du gouvernement de notre pays et de ses institutions, c’est au nom de ceux-ci que, familiers du monde militaire, nous devons au moins nous enquérir du peu de respect qui pourrait être tiré de la présente affirmation de la Ministre de la Défense, qui en appelle et cela nous le concevons, au devoir de réserve de la Grande Muette, mais aussi à un certain effacement des anciens de l’armée, non pas tant par pudeur que par quelque présupposé désintérêt publique à l’égard de leur qualité de retraité.

Nous voulons tous croire que cela n’est pas l’idée véhiculée par les affirmations de la Ministre de la Défense; si tel était le cas, nous ne pourrions qu’affirmer que cela fut moins le fait, comme cela aurait pu être interprété trop peu discrètement au sein d’une partie non officieuse de la communauté militaire ou du renseignement, d’une désinvolture gouvernementale ou personnelle, ou d’un mépris à l’égard de militaires de tout âges, dont pas moins de cinquante-trois généraux de deuxième section (2S), mais plutôt d’une maladresse de communication, favorisée par une pensée alerte sans doute fortement sollicitée par des faits, rares et d’importance majeure, ne le nions point.

Qu’un militaire, fut-t-il général, s’exprime pour déployer un argumentaire insurrectionnel à l’égard de son propre État, pour formellement appeler à une telle insurrection pour des motifs dont l’appréciation est laissée à la discrétion de chaque Français, cela pourrait favoriser au pire une réponse ferme, au mieux une politique de dédain non moins préventive.

Le nombre, la qualité, comme les ramifications évidentes, et mêmes les raisons et motivations profondes de la tribune des généraux, et la qualité de ceux-ci n’est pas, pour qui s’y entend, prompt à étonner, ni véritablement impressionner, toutefois, l’examen, comme le constat, qu’assurément, une cassure existe, doivent se faire.

Nous verrons qu’il peut en surface s’agir d’une fracture institutionnelle, en les chaînes d’autorité et de pouvoir, en un mot, en les chaînes d’intérêts de la France et celles la contenant.

Néanmoins, la Politique est affaire de décision, donc de choix et de refus, d’acceptation et de rejet, de plébiscite comme de frustration, aussi les intérêts, les querelles, les vexations comme les enjeux politiques, jamais ne devraient-ils être en capacité, sauf au cas où l’intérêt supérieur de la Nation était en jeu, de causer une mise en cause de l’État en tant que tel.

Aussi, là ou nous devons reconnaître l’habilité des signataires de la tribune et ou de leurs inspirateurs, c’est que c’est précisément la légitimité non pas de l’État, mais de ceux qui le dirigeraient actuellement et auraient obtenu le pouvoir sur lui, et donc sur le Peuple, de manière illégitime, qui est attaqué, ainsi c’est donc la défense de l’Intérêt supérieur de la nation qui serait le moteur et le justificatif de la tribune des généraux et de leurs inspirateurs.

En période de crise sanitaire, ou les théories du complot fleurissent de toutes parts, il serait de bon aloi pour tous de ne voir en les épiphénomènes décris ici, fissures dans un mur pouvant plus que le lézarder au premier grand choc ou souffle venus, de simples anecdotes émouvant plus que d’autres, car échappant à la doxa commune de l’actualité politique française.

La synecdoque serait-t-elle le syndrome d’une nation instable par nature qui ne saurait voir le trouble comme la norme ?

Les Guerres de Religions, la Révolution et sa Terreur, Napoléon -au cœur des récits en l’honneur du bicentenaire de sa mort, dont l’héritage est discuté dans l’œuvre « BONAPARTHEID ? », les batailles rangées entre factions royalistes et républicaines, le coup d’État de Louis-Napoléon devenu l’empereur Napoléon III, le général Boulanger, les troubles sociaux de la fin du XIXe siècle et du début XXe, la Seconde guerre mondiale et la déchirure entre résistants et collaborateurs, les atermoiements de la IVe République ayant mené à sa perte et l’avènement de Ve, la guerre d’Algérie et la crise dite des généraux, pour ne pas dire, selon l’expression fameuse du Général, du « quarteron de généraux à la retraite », les indépendances et tous les bouleversements d’échelle connues et parfois subies par la France au cours des deux derniers siècles jusque aujourd’hui, toute l’Histoire de France, lue et vécue en diagonale, par parallélisme, par chronologie ou par rétro-ingénierie, toute la vie de notre pays, future, passée et présente, surtout maintenant, doit à chaque instant nous habiter, afin de guider le pays vers le mieux-être, le mieux-vivre, et le mieux-faire.

C’est pour cela que conscient des freins, des blocages, comme des opportunités, des potentialités de notre pays, nous porterons en son nom le TRANSAFRIKHA, projet de bio-développement sans équivalent au monde, ce à l’échelle du continent africain, aujourd’hui miroirs de nos réussites et de nos échecs, de nos forces comme de nos peines.

Récemment touché par le décès de son Chef d’État historique le Président feu Idriss DÉBY ITNO, le Tchad est un des pays qui profiteront largement, de la construction et des activités de la ligne TRANSAFRIKHA DAKAR – ADDIS-ABEBA, qui est en effet prévue pour passer par la capitale du Tchad, N’Djamena, la Grande.

Si nous devions assister à la concrétisation du plan des signataires de la tribune des généraux et de son ou de ses inspirateurs, la France connaîtrait-t-elle alors à son sommet le même sort que celui du Tchad, ou le Président français Emmanuel MACRON, s’est lui-même rendu, pour les obsèques de feu son homologue tchadien le Président Idriss DÉBY, et pour présenter ses condoléances et amitiés au successeur du chef de l’État décédé, à savoir au fils de celui-ci, le Président du Conseil militaire de transition du Tchad, Monsieur Mahamat DÉBY ?

Arguant que la coopération soutenue, et sans doute bienvenue car mutuellement intéressée au niveau des dirigeants nationaux et de leurs partenaires respectifs, entre la France et les pays d’Afrique francophone à l’instar du Tchad, ne soit aussi la passerelle brinquebalante permettant la traversée sans distinction aucune des mœurs politiques, militaires, judiciaires, économiques, diplomatiques, et administratives, en un mot des fonctionnement d’intérêts, d’un bout à l’autre de la Méditerranée . . . dans un sens comme dans l’autre. Car alors, si jamais, néfastes devaient être ces mœurs, donc cet aller-retour de certaines pratiques partagées, la France en serait bien marri, et le monde pourrait alors prendre de tels débordements et lacunes pour prétexte pour définitivement marginaliser la France, là ou son rayonnement devrait être renforcé par l’échange bénéfique de lumières entre l’Afrique et la France.

Je n’aurai certes pas l’insolence de prétendre que le théâtre du jeu politico-militaire français actuel me rappelle quelque scène politique digne d’une république bananière; de telles appréciations ne sauraient être laissées qu’à qui à l’expérience de l’Afrique, où du moins des affaires du monde comme George BUSH Jr, qui comparait ainsi peu flatteusement son pays à la suite de la crise post-électorale américaine de 2020-2021 entre Joe BIDEN et Donald TRUMP, comparable à la bagarre de rue entre Laurent GBAGBO et Alassane OUATTARA, en 2010-2011, avec pour arbitre notre leader Nicolas SARKOZY et son homologue Barack OBAMA, pour le trône ainsi ensanglanté de Côte d’Ivoire. Serpent curieux que cette histoire qui, plus que de se répéter, se mord la queue, pour aller de la morsure à la source du venin.

Toute création est en effet appeler à son usage, il en est ainsi du virus, celui de la Covid ou de la barbarie, tout réside dans l’inspiration, ici mauvaise, tout vers elle converge, comme un boomerang revenant de l’au-delà des indicibles.

Pour nous autres, au nom des valeurs supérieures qui nous anime, nous ne pouvons, face aux contingences du continuum politique, qu’associer en premier lieu nos pensées à toutes celles et tout ceux qui ont perdu un proche, engagé dans les forces armées et de sécurité publique de France, morts ou blessés dans l’exercice de ses fonctions.

Nous souhaitons, par ce texte en souvenance de la victoire de 1945, mais soucieux des périls à venir qui nous menacent, rendre hommage aux femmes et hommes qui font la Défense de notre pays.

Le sacrifice ultime de nos soldats, de nos gardiens, pour une idée de la France, supérieure à l’entendement commun, devrait nous enjoindre à respecter la stabilité, avant tout, de la France, l’arbre protégeant son peuple, et sa postérité, arbre pour lequel et le gouvernement et les forces armées et de sécurité, dont nous pourrions-nous questionner sur la nature unitaire ou duplice l’une par rapport à l’autre, sont amenés à coopérer, à s’entendre, à se comprendre, pour que les autorités ne forment qu’une seule autorité, celle de la nation, au nom du Peuple français.

Ou alors n’existera plus, au moins de manière temporaire ou transitoire, l’État de droit, mais la déraison d’État.

DE LA GUERRE CIVILE 

La guerre est un réveil, celui des animosité, presque de l’animalité faite homme, et ce n’est que la maîtrise de celle-ci qui pourrait prêter à la guerre la qualité d’art. La guerre est tout de même un conflit, une friction, l’érection d’un projet de destruction de l’ennemi, aussi le caractère viril des combattants, fussent-ils féminins ou masculins, en sera-t-il exalté.

Le lien entre guerre et domination, dont au sens charnel du terme, ainsi n’échappe-t-il pas aux tenants, aujourd’hui même de la guerre sexuelle, ou des viols de guerre. Cela est vrai en République Démocratique du Congo, cela est vrai en Syrie, cela est vrai en Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire actuellement, cela est démontré pendant la Seconde guerre mondiale et tous les conflits d’envergure qui la précédèrent, et qu’en est-il de ceux qui nous succéderons ?

Voilà placé d’emblée l’horreur de la guerre, l’horreur de toute guerre, et la nécessité de s’en prémunir.

Qu’en est-il lorsque la guerre est civile ?

Étrange qualificatif que celui de civil pour le type de guerre qui l’est le moins, puisque c’est la citoyenneté d’un pays, en plus de la dignité des femmes et des hommes, que vient compromettre ce que nous nommons guerre civile. Or qu’est-ce que la guerre civile sinon la guerre entre belligérants d’une même société ? Si la société est la maison commune dont le respect d’autrui est le feu qui donne chaleur à l’habitation et ses résidents, la guerre civile n’est-elle pas le feu qui brûle le foyer national ?

La guerre civile, au lieu d’être guerre en la société , n’est-t-elle pas la guerre contre la société ?

La guerre civile défait le nœud de la concorde, il n’y a plus de loi, ni même celles de la guerre, puisque, chacun des camps ennemis du même peuple se reconnaissant seuls légitimes, la légitimité de l’autre est rendue caduque. L’autre dans la guerre civile, qui est souvent soi, devient plus, ou moins, qu’un autre, il est un soi dérangeant, la part d’obscurité d’une société qui ne peut alors selon elle se débarrasser de ses propres ténèbres, en fait de sa propre ombre frère, que par l’aveuglant éclat des sabres et des canons. Voilà ce que c‘est que la guerre civile : l’orogenèse qui détruit le temple, le volcan qui engloutit la cité.

Il ne faudrait toutefois pas confondre guerre civile et guerre de libération, ainsi la Résistance française au cours de l’Occupation se rangerait mieux dans la seconde catégorie que dans la première.

DE L’ÉTAT DE SIÈGE

Alors que nous sommes résolus à vous montrer que rien n’est plus comme avant sur la Terre de France, et qu’une crise, que dis-je un bouleversement manifeste, qui doit moins apeurer qu’aguerrir en ce que la crise a déjà eu lieu, se profile entre les signes, nous ne pouvons ignorer que la guerre est déjà déclarée si l’on en croit les déclarations à proprement parler, martiales du Président de la République française Emmanuel MACRON, lors de sa première allocution télévisée relative au confinement inaugural lié à la pandémie de la Covid-19 :

« Nous sommes en guerre ».

Si la population civile n’a jamais été véritablement renseignée sur l’état de guerre dans lequel la France se trouvait alors, et se trouverait donc toujours au moment ou nous réunissant nos travaux (et ou vous les lisez sans doute?), il ne lui a non plus été spécifié contre qui et par qui ladite guerre était menée, et si la guerre en question ne concernait que la France, ou l’Europe, ou le « monde entier ». Évoquant la guerre, nous devons établir une distinction entre ceux qui usent de la guerre et ceux qui la subissent : Nous n’avons point été également mis au fait de ce que nous serions ou victimes ou meneurs de la guerre.

Il nous est d’ailleurs laissé le loisir de déterminer si la guerre est simplement déclarée contre la Covid, ou si nous devons également porter notre grief à l’encontre de la source de la dite guerre. Mais encore, le Covid-19 est-il la raison véritable de la guerre ? Si cela est exact, les raisons du développement et de la propagation du virus sont-elles réellement exposées, ou au moins déterminées ? De telles questions mériteraient un plus ample examen, ce à quoi nous ne pouvons nous dérober, puisque, après tout, « nous sommes en guerre », et qu’il n’est pas plus vulnérable que celui qui l’ignore.

Si le « nous » du « nous sommes en guerre » inclus au moins la France, alors c’est que le Président, s’il n’ignore pas sa vulnérabilité, celle du pays, non la sienne, en ce que qu’elle n’aurait par là été révélée, nous met en garde contre une menace réelle, dont la négligence pourrait avoir de sérieuses conséquences, graves au point d’en être létales.

Toutefois, le « nous », à notre sens, doit être plus qu’indicatif de la somme des parties de la France. Ainsi, malgré qu’en cette date du 8 mai 2021, bien plus qu’une centaine de milliers de nos concitoyens aient déjà été répertoriés comme étant officiellement décédés des suites de la Covid, cela ne semble pas être considéré comme un signe de vulnérabilité, pour ne pas dire la preuve de la vulnérabilité de notre stratégie de prospective, d’anticipation, de défense ou d’organisation face à la menace annoncée, aujourd’hui concrètement tangible. Peu importe la mort semblent dire nos gouvernants, en France, la vie continue. Qu’en est-il néanmoins de ce qui fait de la France une réalité autre, et que nous estimons, supérieure, à la somme de ses parties ?

« La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu’à l’âme » nous transmettait avec clarté la philosophe Simone WEIL. Qu’en est-il de la laideur ? L’atrocité que subit notre pays, comme les autres nations, comment se transmute-t-elle est en une donnée supra-matérielle pour entacher ce qui fait de la France une réalité forte et inaccessible, pure et ineffable, à savoir son âme ?

La France est un État, la République française; cela est acté et se pose tous les jours en acte, comme un mantra renouvelé des devises de « Liberté, Égalité, Fraternité ». Quelle est donc cette séparation qui se fait jour entre la France et sa République en ce que certains pourraient accuser l’une, comme vivant au détriment de l’autre ?

Si la France et la République existent, elles sont avant tout et ultimement des idées, ayant prise sur un territoire, le territoire national, sur lequel elles ont autorité, et que le peuple français leur a donné mandat de défendre en premier lieu, et d’administrer en suite. N’est-il pas une inversion, en ce que ce qui est attendu des autorités nationales de par le monde est d’administrer d’abord, et de défendre ensuite, pour ne pas dire occasionnellement ?

Nous pouvons expliquer l’ascendant de plus en plus prépondérant du civil sur le militaire, et même l’aversion de la première pour la seconde, dans les sphères et décisions publiques, en ce que l’état de guerre n’est plus, précisons en Occident, ici en Europe (de l’Ouest), ici en France. Le fait que l’idée d’Empire français ait prévalu interroge cette notion de la France comme nation qui n’a plus connu de guerre sur son territoire, car alors que ses anciennes possessions et colonies ne font plus parties de son périmètre physique, n’ont-ils fait partie de son pré-carré, ne font-ils partie d’une part de son univers mental, ne devraient-ils pas être ce que sont la Géorgie ou le Kirghizistan à la Russie, plus que ce que sont l’Afghanistan ou l’Irak à l’Amérique ?

Voulant rentrer dans le domaine des superpuissances, l’erreur de la France en aura-t-il été de prétendre administrer ce qui fut français à l’image de ce qui n’était pas encore et ne serait jamais américain, à savoir les régions ou se portèrent leurs prétentions impériales, par le pragmatisme de la realpolitik. Empire interne, la France, à tort, a-t-elle perçu son propre arrière-monde diplomatique comme un étranger lointain, en somme comme un empire externe alors qu’interne, en partageant encore la langue, les coutumes politiques come les devises traditionnelles, mais encore des populations et des rêves en commun, il eut fallu pour que la puissance de la France restât intact qu’elle connaisse l’exact nature de sa condition d’ancien empire, comme Moscou ne rechigna à le faire à l’égard de l’Eurasie, sans fioritures ni futiles prétentions. Paradoxale, pour ne pas dire schizophrénique, n’est-ce pas désastreux que l’appareil d’État français sache ce qui est bon à faire mais ne le fasse point, veuille garantir la prospérité de l’économie française en Afrique mais distille ça et là, ou inonde à tout va, les consciences africaines de pratiques directes ou sinueuses appelant un sentiment anti-français, qu’aujourd’hui nous ne pouvons que déplorer ?

Portant le projet TRANSAFRIKHA, il n’est pas rare que de la part des correspondants de K1FO en Afrique, il me soit assuré que ma citoyenneté française pourrait rebuter ceux qui veulent tourner le dos à la Françafrique. C’est là l’occasion de réaffirmer que je ne suis en rien l’héritier d’un présupposé système néocolonialiste de par les précautions institutionnelles parapubliques dont j’aurai pu faire précéder nos engagements sur le terrain, pour le reste je ne m’attarderais pas, outre l’analyse et l’exposition de faits connus de tous en réalité, en arrimant ma réflexion à des reflexes idéologiques, certes nés d’une certaine réalité, mais qui ne sont plus, je ne peux que l’espérer, en rien ceux de mon époque ou de ma génération. . . La relation entre la France et les États africains doit-être reconsidérée, aujourd’hui ne nous leurrons pas, ce que je vais vous confier risque de vous étonner, mais de la DGSE à la DRSD, du Quai d’Orsay à la Prévôtale en passant par les Forces armées, les avis sont, si parfois étouffés, unanimes : la France risquerait-elle de s’identifier à une colonie africaine, non pas au sens démographique -les migrants mêmes ne demanderaient qu’à s’expatrier Outre-Manche, mais de par l’influence parfois néfaste qu’auraient certains schémas politiques surannées sur le cours de l’histoire de France ?En des termes plus simples, serions-nous prisonniers de notre ancien empire ?

Totalement au fait de la manière dont les affaires fonctionnent en profondeur dans la région, nous refusons de croire par exemple qu’à l’approche de quelque échéance présidentielle française, dont celle de 2021, que tels ministres, députés ou homme politique français en seraient réduits à faire la tournée des palais présidentiels africains au titre de sa levée de fonds, mais jamais, il faudrait vous en convaincre, à des fins d’enrichissement personnel plus honorables que d’autres.

La monnaie n’irait-t-elle que dans un sens entre la France et les États africains que je ne ne pourrais me résoudre de voir la France davantage du côté des nécessiteux.

Face à des dirigeants africains qui, souvent, ont grandi dans un univers, si ce n’est respectueux de la France, au moins conscient de sa singularité, la France, non point malade mais suicidaire, perd tout son crédit dès lors qu’elle hypothèque sa grandeur à une zone qui ne dispose pas en dehors de la France même des garanties de sa stabilité. Qu’en sera t-il lorsque, comme nous nous y apprêtons désormais, la France elle-même, non pas au niveau des populations, mais de ses élites, s’embourbaient dans la décadence et l’anarchie après n’avoir, et c’est un euphémisme que de dire cela, comme au Rwanda ou en Côte d’Ivoire, participé à l’endiguer ?

Le Rwanda, un pays que je connais bien mais ou encore ma qualité de Français n’aurait été de grand secours pour y nouer de solides liens d’affaires si elle n’avait été -n’ai-je point honte de le dire?- rehausser pas tant par ma culture Khadhor’ que par le projet TRANSAFRIKHA que je porte, qui entre autres, reverdira les zones arides de l’Afrique, apportera le développement et la vie dans les zones inhabitées ou délaissées, et sauvera la France qui en sortira grandi puisque c’est un de ses représentants qui représente le TRANSAFRIKHA, et parce que la construction comme l’entretien d’un tel système infrastructurel réduira drastiquement le chômage de masse en mobilisant tous les corps de métiers, du BTP à l’énergie, des communications aux transports.

Le Rwanda à présent, je dois-le dire, est pour le commun des femmes et hommes d’affaires français, sauf exception, un pays non débloqué, comme certaines contrées dans les jeux vidéos, non disponibles au joueur. Malgré les repentances, les rapports, les beaux discours et toute l’alacrité dont notre diplomatie peut faire preuve, jamais plus le Rwanda ne pourra sans prêter à la raillerie ouvrir les bras à la France et ses intérêts. Combien de futurs Indochine, de futurs Rwanda en attente en Afrique, y compris parmi nos « amis » les plus fidèles ? Si, selon le Général de Gaulle, un pays n’a pas d’amis, sa mauvaise appréciation du monde peut lui attirer de solides inimités, ou du moins le voir bouder en sa recherche d’opportunités.

Rendez-vous compte, pour la ligne ferroviaire TRANSAFRIKHA DAKAR-ADDIS-ABEBA, qui requiert pourtant plusieurs milliards de dollars, m’associer à la puissance publique française pourrait, si cette association était exclusive de toute autre, m’attirer l’accusation d’être un agent de la France, donc hostile aux intérêts des Africains ! N’était mon patriotisme, j’aurai bien trouver là matière à dérision.

Voilà le mot est dit, la France souffre d’un véritable déficit d’image dans le monde; cela ne peut plus durer, si ce n’est que nous aurions acter la mort de la France comme nation internationale; nous impliquant dans les dossiers syriens ou ukrainiens, ou l’activisme allemand, comme la prépondérance américaine et russe marginalisent une voix française d’autant plus seule qu’elle s’est distendue de la Grande-Bretagne depuis le Brexit, la France n’a plus qu’elle-même et les rémanences africaines pour elle, mais pour combien de temps encore ? Un rapport du Sénat a posé dans son titre que « L’Afrique est notre avenir« , je dirai-que cela n’est pas dit pour engager la France dans l’avenir avec l’Afrique, simplement pour confirmer que l’avenir de la France en Afrique est mal engagé.

Schizophrène, une certaine géostratégie française ne verrait pas l’Afrique comme partie d’elle, ainsi ne serait-t-elle pas concernée par les abus qui s’y propagent, et pourtant, elle se voit empire ou la Francophonie serait la clé de sa maison. Il nous faut assumer notre rang, pourquoi la Russie peut former la CEI, construire une Eurasie prospère et sûre, avec l’Europe orientale, l’Asie Centrale et le Caucase, où la décision de Moscou ferait figure plus que d’autorité, de salut, alors que la France en est aujourd’hui réduit au rôle de percepteur des caisses noires, ou rouge-sang, d’un monde déjà mort, qui dispose des ressources mais manque de la foi, et des idées pour assurer, avant même sa grandeur, sa survie dans un monde « injuste » qui ne pardonne plus le peu de justesse économique des hommes, fussent-ils pénitents ?

RETOUR VERS LA FRANCE

« On est chez nous » pourrait néanmoins dire tout Français, ne prêtât-t-il pas au flanc de l’accusation de tout racisme ou xénophobie, encore faudrait-il qu’il y soit bien, en France.

Mais quelle est cette présupposition d’autorité, de supériorité, de propriété pourrait-on dire, des uns par rapport aux autres si ce n’est celui de l’antériorité (prime aux primo-arrivants), comme celui de l’identité : « Qui ne saute pas n’est pas . . . Français ? » Français : Le cœur de mon propos, pour que soit la France, il faut que soit le Français, corps, langue et souveraineté, ainsi en est-il de notre défense, de notre sécurité, de notre ordre et de notre culture, de nos cultures.

Lorsque nous évoquons la culture française, nous ne pouvons le faire sans défendre ce qui fait autorité, comme ce qui est propriété des Françaises et des Français, en un mot, de la France.

Comment évoquer la culture de France sans évoquer l’histoire qui nous appelle ? Outre que l’Histoire est aussi et surtout celle à venir, à construire, pouvons-nous voir la culture de France comme multiple en y enjoignant des éléments ultérieurs, voire endogènes, sans mettre à mal l’identité de la France ?

Serait-il alors sain et concevable, ou convenable d’évoquer des identités de France ?

Alors que nous avons pu au sein du rapport « MISS-UNDERSTAND RUSSIA » asseoir que la Russie était faite d’un peuple un et multiple, un car et en le multiple et inversement, dont tous les éléments ont fait l’Histoire, de la Carélie au Kamtchatka, parfois dans la confrontation, mais en dépit ou en raison de cela, se reconnaîtraient les uns les autres, car les uns dans les autres, notamment par considérations ataviques ;

La France a été traditionnellement une nation de seigneuries indépendantes et liées les unes par rapport aux autres, l’Histoire de France, qui s’est politiquement construite de manière pyramidale, donc en premier lieu monarchique, s’est modelé à l’image de la figure du roi de France, souverain car unitaire, légitime car supérieur; ainsi pourrions-nous dire que la France était supérieure à elle-même en ce qu’elle avait réussi à établir la suprématie de sa propre autorité sur elle-même.

La hiérarchie, l’ordre légal, religieux, politique, culturelle, avaient établi un système qui, si la Révolution et la Terreur n’ont pu tout à fait en faire l’économie, n’a jamais totalement disparu. Aussi la France, quels que soit les régimes qui ont présidé à ses destinées, après avoir régné sur, a t-elle toujours eu, depuis les temps féodaux, recours à la politique pour se former.

Si la France a connu de nombreux modes de gouvernement, c’est toujours par la politique et pour le contrôle du pouvoir politique que tout changement de (mode) de gouvernement a eu lieu ; dire cela n’est pas toutefois affirmer que la politique est le seul moyen de gouvernance ou d’influence sur la Nation française.

À la question de savoir ce qui, ou ceux qui, ont la responsabilité de la gouvernance, nous répondrons l’autorité à travers le pouvoir ; à cet égard je vous redirige vers l’essai Cols Blancs et Gilets Jaunes, instructifs sur la matière.

Si le pouvoir est la force de gestion et l’autorité l’institution de direction, alors il est compréhensible que l’autorité dirige et sous-traite la gestion au pouvoir en place, à un pouvoir singulier, interchangeable, chargé de faire vivre le cadre défini par l’autorité. Prosaïquement, nous pourrions donc dire que le gouvernement est le pouvoir et la République l’autorité : les gouvernements passent, la République reste.

Néanmoins, n’est-ce pas possible qu’un pouvoir, à savoir ici un gouvernement, se fasse force de direction ? Si tel était le cas, ce ne serait pas une menace excessive sur le plan protocolaire pour l’autorité tant que le pouvoir n’en usurperait les prérogatives institutionnelles.

Le pouvoir est une force, il est donc l’action du plan fixé par l’autorité. Force de protection, du peuple, comme de l’autorité, nous pouvons convenir que le gouvernement est l’outil de protection des Français comme de la République française en tant que telle.

Armé, puisque ayant la force et le droit avec lui, le pouvoir pourrait se faire tyrannique sur le peuple s’il ne respectait pas les lois de respect du citoyen, pour peu que l’État en soit doté ou les considérât. Armé, puisque ayant la force et le droit avec lui, le pouvoir pourrait se faire tyrannique au détriment de l’autorité si jamais il ne respectait pas le cadre institutionnel qui à la fois le fonde, mais régit aussi les rapports entre les différents pouvoirs nécessaires à la vie saine de la Nation.

Le pouvoir du gouvernement est exécutif, mitoyen et complémentaire avec les pouvoirs judiciaire et législatif; l’organisation des pouvoirs, œuvre de planification, est l’apanage de l’autorité.

Le pouvoir, les pouvoirs sont ainsi organisés selon la vision civile, civilisatrice de l’autorité, nous dirons-même civilisationnel, tandis que le pouvoir est l’organe de fonctionnement du peuple et de ses énergies vives en tant que tel. Pour autant, l’autorité et ses ramifications n’en sont pas pour autant désincarnées ; en effet les institutions de l’autorité existent, elles sont de celles chargées d’ordonner les règles et fonctionnements des institutions mêmes, dont elles-mêmes. En France, nous citerons au titre d’institutions d’autorité le Conseil Constitutionnel.

Alors qu’il est assuré que sont l’autorité et le pouvoir, comment peuvent-ils interagir alors qu’il n’est point de passerelle visible entre eux, ni de structures permettant d’en assurer l’existence, la cohésion et la cohérence eu égard à leur raison d’être et leurs missions ? C’est pour lier l’autorité au pouvoir, et concrétiser leur alliance nécessaire à l’édification du système, républicain en France, que fut érigé la fonction de Président de la République.

Garant des Institutions de la République, à savoir de l’autorité dont il est le chef et le représentant, le Président a donc la capacité, le pouvoir de les influencer, de les modeler de par son action politique au niveau des institutions du pays. Chef de l’État, le Président de la République est, partant, décideur ultime de tout ce qui touche aux affaires gouvernementales et administratives. Considérant que le gouvernement a autorité ou pouvoir sur l’Administration – le sujet de l’interaction entre pouvoir et administration est d’ailleurs exploré dans l’article Les Pleins Pouvoirs, nous devrions plutôt dire que le Président de la République est partant décideur ultime de tout ce qui touche aux affaires gouvernementales donc administratives.

  • Ayant pouvoir d’influence sur l’autorité car pouvoir de décision sur les modalités de leur fonctionnement et même jusque sur leur existence, n’est ce pas De Gaulle qui s’est formé lui-même Président de la Ve République, se taillant un rôle à sa mesure, suivant son ambition pour le pays, ce, dont au titre de Président de facto régissant les institutions censées contrôler la République, y compris son Président, mais ce sous le contrôle de celui-ci, en tant que le Chef de l’État français est depuis 1958 initiateur et garant de l’organisation des pouvoirs publics français ?
  • Ayant pouvoir sur le gouvernement, et à travers lui sur les forces d’application de la politique gouvernementale, sur la vie publique nationale comme sur les vies de ses habitants ;
  • Ayant pouvoir sur le Parlement lorsque le parti politique et ou les alliés politiques du Chef de l’État en exercice sont majoritaires parmi les députés et ou les sénateurs, donc sur le contenu des lois ;
  • Ayant pouvoir sur les instances judiciaires, par la subordination relative de ceux-ci au Ministère de la Justice, partie du Gouvernement sur lequel a pouvoir le Premier Ministre, sous l’autorité du Président de la République; en plus d’être le garant de leur indépendance, mais aussi à même d’influer sur leur existence et modalités d’existence , sur leur action et modalités d’action, ce à travers son pouvoir sur les lois, les gouvernements et leurs administrations,

Pouvons-nous dire que le Président de la Ve République dispose d’un putatif pouvoir autoritaire ?

L’autorité a t-elle le pouvoir, dont sur le Président, sur le cadre des institutions, dont sur les forces d’application, y compris celles ayant la force ou le droit avec elles, à savoir la justice, l’armée, et la police/gendarmerie ? Le pouvoir est-il au service, et sous l’autorité du peuple ? L’autorité est-t-elle au service, et sous l’autorité du peuple ? Le pouvoir est-il du côté du peuple ou de l’autorité ? Se peut-il exister une autorité sur l’autorité, ou un pouvoir sur le pouvoir, en dehors d’eux-mêmes ?

Le pouvoir étant le gant de velours ou de fer de la main, toujours habile et ferme de l’autorité, nous ne pourrions acter de la mise en danger véritable dudit pouvoir actuel que si l’autorité n’était pas, ou plus, de son côté, mais encore faudrait-il déterminer de quelle autorité il s’agit, et si celle-ci avait encore la raison d’État avec elle.

Est cela la pire des guerre civiles, une guerre non pas du peuple contre le peuple, ni même des pouvoirs contre les pouvoirs, mais des autorités contre les autorités ; une telle guerre ne serait rien d’autre que l’épitaphe de la Nation française en tant que nation libre, unie et souveraine. France, France ! Emprisonné dans sa division et ses dépendances ?

La clé de survie de la France ne résiderait-t-elle alors qu’en la cure de désintoxication générale de sa population, et de toute sa chaîne d’intérêts, à la croyance d’un pouvoir politique qui saurait commander le peuple tout en lui promettant des droits, en se substituant à sa force d’agir et à sa capacité de penser ? Sur-ce, devrions-nous nous ingérer dans l’Histoire de France en marche, si celle-ci devait jamais l’empêcher d’agir et de penser selon ses propres dispositions, pour son intérêt légitime ?

Le siège étant en temps de guerre moins le soutien sur lequel l’on s’adosse que le droit d’autrui sur lequel l’on s’assoit, pour l’exténuer par l’usure et l’incendie, l’État de siège contre l’État saurait-t-elle être mené, avec ou sans l’assurance de l’iniquité du pouvoir vis-à-vis de la vie de la Nation française ?

Nous voilà donc revenu en arrière, au temps du coup d’État permanent.

À vrai dire, en ce jour du Samedi 8 mai 2021, où je prends le temps de vous écrire, vous n’ignorez pas que la Fête de la victoire sur le nazisme consacre le défi lancé, d’abord par un seul homme plus que par un homme seul, à l’Histoire, ayant entraîné un pays assiégé, meurtri, derrière une espérance acquise par le combat. En ce jour du 8 mai, rappelons-nous de ce que nous sommes tous dépositaires de nos actes devant la Nation toute entière, de son idée, qui doit nous inspirer, respectueux de nos anciens, inspirer « davantage (que) des prestiges du passé, des promesses de l’avenir ».

Que nos vœux sachent triompher de ce qui ne saurait advenir.

DE L’ÉTAT DE SIÈGE AU SIÈGE DE L’ÉTAT, GNADOU ATHYTHEAUD

Citation : Le Coup d’État permanent, II, 1, Plon, 1964, par François MITTERRAND

GNADOU ATHYTHEAUD

Director GEVOS, Chief Editor K1FO News

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