THÉORIE DE LA CASTRATION MONÉTAIRE V : ORIGINE, FORCE ET INTERACTION
Partie 1 : Trous Noirs Vitaux ?
Il nous faut conclure notre œuvre, qui, en elle-même, pourra être et faire œuvre de didactique.
La cosmologie financière de la dette nous a conduit, par l’extraction d’une donnée d’actualité économique, à savoir le projet d’annulation de la dette des Euro-États détenue par la BCE, a développé une véritable physique monétaire.
La Physique monétaire inclut la physique des devises, la physique des valeurs et la mécanique des échanges.
La mécanique monétaire au centre de notre recherche s’intéresse à la création et à la matière monétaires, et aux forces d’interactions de cette dernière.
La physique et la finance ne sont pas exclusives l’une de l’autre, mais bien même(s), et même plus, explicatives l’un de l’autre, dans notre science nouvelle dénommée physique monétaire.
Nous avons démontré la dangerosité d’une telle suppression de dette, ce en considérant la dette comme l’étoile autour de laquelle les planètes que sont nos sociétés et systèmes économiques gravitent.
En quelque sorte, la dette est le soleil de nos intérêts.
Supprimer l’étoile serait une explosion de celle-ci, ce qui créerait une singularité gravitationnel, physiquement donc monétairement, puisque selon notre thèse, les règles de la physique s’appliquent à l’économie.
Or nous savons que l’explosion d’une étoile est ce qui crée un effondrement gravitationnel, aspirant toute énergie, matière et lumière dans ce que nous connaissons sous le nom de trou noir gravitationnel.
Soucieux de cohérence, ainsi que de juste demeurer en notre examen, nous n’avons pu ne pas reconnaître l’attention portée par les detto-suppressistes, c’est à dire les partisans de la dite suppression de l’euro-dette, aux règles fondamentales de la physique monétaire, dont la première stipule que les règles de la physique s’appliquent aux mécanismes physiques de la monnaie.
Ainsi, concédons-leur ceci : L’objectif d’annulation de la dette des Euro-États n’est pas une décision prise à la légère, mais mûrement réfléchie, au vu de la situation covidaire du monde, dont en particulier de l’Europe. Aussi la detto-suppression avait pour objet non pas de réduire, mais d’annuler la pression pesant sur les Euro-États au regard de leur créance.
Nous ne reviendrons pas sur notre infirmation de cette théorie, qui ne saurait s’appliquer dans les faits aux regards des lois élémentaires de la physique monétaire.
Néanmoins, un mystère demeure. Qu’est-ce que réellement que la dette ? Reprécisons notre question : Qu’est-ce que la dette dans la physique monétaire ?
Ayant dans notre ouvrage Monnaiexpérience comme dans le présent ouvrage constitué les fondements de la monnaie et de ses réalités concomitantes ou contiguës -la valeur, l’œuvre, la production ou le travail, en somme tout ce que nous considérons comme patrimoine, nous tenons à renforcer notre physique monétaire par appel renouvelé à la physique élémentaire.
Considérant la manière dans les sociétés capitalisées interagissent avec la dette, nous avons pu entendre que la dette soit une étoile au centre de notre système solaire financier.
Nous avons remis en question la suppression de la dette car cela créerait un trou noir, c’est à dire un astre qui entre autre qualités, serait optiquement invisibles, puisque n’émettant ni ne diffusant aucune lumière monétaire.
Là est la marque d’un trou noir. Il est cependant acquis que les galaxies sont centrées autour de trous noirs. Notre système detto-solaire n’est donc pas centrée sur la dette, à moins-ce que la dette ne soit (plus déjà) une étoile mais un trou noir.
Un trou noir est une étoile qui faute d’énergie s’effondre sur-elle-même. Cela est physique et s’applique à la physique monétaire. Toutefois, la physique est régie par des lois qui s’appliquent d’elles-mêmes.
La physique monétaire, régie par ces mêmes lois, mais régissant la monnaie, création des hommes, est conduite par ceux-ci, en accord avec ces règles, dans le cas contraire, nous ne sortirions pas du champ de la physique monétaire, mais entraînerions des erreurs d’appréciations, de calcul, des anomalies comme des aberrations.
Les detto-suppressistes, au fait de la physique monétaire, sont prêts à procéder à la mise à mort de l’étoile de notre système monétaire qui, en perte de puissance, n’a plus assez d’énergie.
Or ce qui est en perte de puissance dans le système capitalisée européen n’est pas seulement la dette, mais son économie, en souffrance.
C’est pour le salut de l’euro-économie que les detto-suppressistes veulent annuler l’euro-dette.
Pour les suprresistes, la dette est un outil nécessaire, mais non un corps véritable, que nous pourrions supprimer à notre guise, sans incidence sur le réel, réel qui constitue ici nécessairement l’économie dite « réelle ».
Curieuse conception de l’économie qui ne devient réelle que dès lors qu’elle n’impose ni ne s’impose plus d’obligations.
Pour en revenir à notre astronomie financière, notre étoile n’est donc pas la dette comme précédemment établie, mais notre économie.
L’euro-économie est le soleil de l’euro-système, dite euro-zone en terme purement monétaire.
C’est donc l’effondrement de l’économie européenne, prônée par les suppressistes qui conduirait à un trou noir gravitationnel dans notre système, mais encore, en son centre. Nous disons bien « un » trou noir, car il ne sera sans doute pas le seul dans la galaxie ou est compris notre système solaire, mais sans doute sera t-il le seul, ou le plus notable de notre solaire système.
Mais si la dette n’est pas l’étoile de notre galaxie, qu’est-ce donc ?
La dette, nous devons l’expliquer, fut une étoile, et s’effondra sur elle-même, pour devenir supernova, puis trou noir. Ainsi existent-ils plusieurs trous noirs au sein de notre galaxie, issues de l’implosion de bulles monétaires.
Si la dette est nécessairement une étoile, est-il nécessaire que l’étoile soit toujours une dette ?
Si l’étoile est nécessairement une dette, alors tout ce qui est étoile serait une dette ou basé sur elle.
Or l’euro-économie est l’étoile de l’euro-système. Donc l’euro-économie est une dette, ou basée sur celle-ci.
À ce titre, l’euro-économie et l’euro-dette sont mêmes, et traités ne peut être traiter l’un sans l’autre : pourquoi donc croyons-nous que d’éminents économistes issus des premiers euro-États en terme d’ancienneté (Allemagne, France, Italie) aient conditionné la « reprise de l’activité économique en Europe » à leur mesure d’annulation de l’euro-dette ?
Puisque l’euro-économie et l’euro-dette sont liées, l’effondrement de l’euro-dette prévue par les suppressistes serait l’effondrement de l’euro-économie qu’ils entendent sauver.
Comment peut-on défendre la mort de ce que l’on veut maintenir en vie ?
Pour répondre à cette question, il faut s’ingénier à ne pas quitter les sentier noueux mais vitaux de la physique monétaire; cela pourra en outre changer notre perception de la question de la dette et de l’économie.
En effet, répétons-le, la physique monétaire, tout comme la physique, pose ceci : les galaxies sont centrées sur des trous noirs.
Les trous noirs sont, en outre, présumés le lieu d’apparition de la vie.
L’étoile tient par sa propre gravité soutenue par elle-même, ne plus pouvoir soutenir sa gravité conduit à l’effondrement de l’astre.
C’est ce qui arrive à l’euro-économie qui ne peut plus soutenir sa gravité, à savoir l’euro-dette, entendu que la gravité des euro-astres est fonction de la masse ou du volume de leur dette.
Pour le detto-supressisme, la solution est pourtant évidente : entendu qu’une étoile s’effondre de par ce qu’elle ne peut plus soutenir sa propre gravité, il faut alors supprimer cette gravité; et alors l’étoile serait conservée?
Physiquement, monétairement, cela est-il réaliste et réalisable ?
Supprimer la dette conduira t-il à une soutenabilité nouvelle, renouvelée dirons-nous, de l’euro-étoile-économie, du fait de l’allégement de l’astre produit par la suppression de ce qu’elle ne peut plus soutenir, c’est-à-dire sa dette ?
Entendu que la dette est une qualité indissociable de l’euro-économie;
Entendu que plus que de lui conférer sa gravité par sa masse et son volume, la dette est l’énergie, le carburant de l’euro-étoile;
Supprimer non pas la pression, mais la gravité s’exerçant sur l’étoile par sa dette affiliée, ce serait tuer l’étoile, car en lui retirerait alors ce qui est sa raison d’être ; sa propre gravité, basée sur celle de sa dette.
Question insoluble que cela, qui ne peut être résolue qu’en remplaçant la gravité de la dette, phénoménale, par une autre, celle de l’économie réelle et de la production de valeurs, et non pas celle de l’hypothèque de ceux-ci.
GNADOU ATHYTHEAUD, Théorie de la Castration Monétaire
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