THÉORIE DE LA CASTRATION MONÉTAIRE : Essai sur l’annulation de la dette des Euro-États détenue par la Banque Centrale Européenne
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HGOAH Infrastructure ou le Big Bang Infrastructurel
THÉORIE DE LA CASTRATION MONÉTAIRE
Suite à la publication de Comment la Surpopulation chinoise sauve le Monde, un événement prédit dans le rapport survint : un groupe d’économistes a prôné l’annulation de la dette des Euro-États détenue par la Banque Centrale Européenne.
Dans la sous-partie 1.4.1 Analyse comparative de la question démographique : Anti-surpopulation, il était dit ceci :
« Les États membres de l’Union Européenne, seuls capables de décider de leur politique fiscale, et gérant le placement de leurs dettes sur les marchés financiers, pourraient entraîner la perte mondiale de confiance en l’euro si jamais leurs dettes étaient annulées. »
La publication de notre rapport date du 30 janvier 2021, la publication de l’appel des économistes pour l’annulation de la dette des États de l’euro de début février 2021.
Menée par le brillant économiste Thomas PIKETTY, la campagne pour l’annulation de la dette des euro-États par la BCE est ainsi la première étape de l’application du plan financier prévu par le rapport Comment la surpopulation chinoise sauve le monde.
La seconde étape, non moins spectaculaire, sera selon le même rapport « une récession qui pourrait à terme conduire à une inflation monétaire, si l’émission monétaire comme la politique d’emprunts massifs provoquaient une dévaluation des devises occidentales principales (euro et dollar). » (Comment la surpopulation chinoise sauve le monde, 1.4.1)
Voici les deux bras du PLAN FINANCIER ANTI-COVID (PFAC) : Suppression, Création, c’est-à-dire suppression de la dette et création monétaire.
Nous ne nous intéresserons qu’au volet évoqué par Monsieur PIKETTY : La suppression de la Dette.
Ne tournons pas autour du pot. Ce serait, au vu des motivations comme des conséquences funestes d’une telle politique un désastre que d’appliquer la politique de la suppression de la dette des États européens auprès de la Banque Centrale Européenne.
En effet, si les adeptes de l’annulation de la dette des États européens s’émeuvent de ce que la Banque Centrale Européenne puisse détenir des titres de créance de ces États, nous dirons que cela est sain et valorisant que la BCE fasse confiance aux euro-États, et les supporte par achat d’une partie de leur dette.
Un dicton dit qu’il faut toujours honorer ses dettes, et un autre que l’on ne prête qu’aux riches. Ne pas honorer leur dette auprès de leur propre banque centrale commune ferait perdre du crédit aux euro-états, et amenuiserait leurs chances d’obtenir des crédits avantageux.
L’annulation de la dette des euro-États serait l’aveu de leur insolvabilité, donc de leur décrépitude monétaire.
Certes, nous entendons bien que la remise des compteurs à zéro permettrait aux euro-États de financer leur reconstruction économique et la réparation sociale du tissu déchiré par la pandémie de la Covid.
Néanmoins, une telle politique serait le signe manifeste d’une fracture financière, qui sépare la finance de l’économie, hors les deux sont mêmes et participent ensemble de la stabilité de l’euro, donc de l’Union Européenne.
De plus, l’annulation de la dette ne se faisant qu’au niveau des créances détenues par la Banque Centrale, les autres créanciers des euro-États verront la valeur de leur titre de créances baisser.
Partant, au vu du premier échec constitué par l’annulement de la dette, ils seront moins enclins à prêter à taux bas aux euro-états, ce qui serait compréhensible : quelle garantie qu’ils seront remboursés si les euro-états n’arrivent même pas à rembourser leur propre banque centrale ?
Le manque de confiance placé en la capacité financière des euro-états conduira à une élévation de leurs taux d’intérêts, hors emprunter massivement sera pour les euro-états nécessaire pour financer leur résilience et leur relance économique.
L’annulation de la dette des Euro-États détenue par la Banque Centrale Européenne est un cercle vicieux, un abysse, l’ouverture de la Boîte de Pandore qui libérerait les maux intrinsèques à la dévalorisation de soi.
Pourtant, c’est pire qu’à une dévalorisation de l’Europe et de sa monnaie principale que nous assistons. En effet, pour parler crûment, nous dirons que disposant d’une partie de la dette des euro-États, la BCE tient les cordons de leurs bourses. Or Thomas PIKETTY est français, aussi n’ignore-t-il pas le double sens attaché au mot bourse qui dans la langue de Molière signifie aussi « scrotum ».
Alors que la BCE tient les dettes/cordons de la bourse des euro-États, supprimer ceux-ci serait comme couper les dettes/cordons de la bourse ; physiquement, ce ne serait rien de moins que la castration monétaire de l’Union Européenne.
La dette en effet, comme son jumeau anatomique est un poids certes, mais qu’il faut supporter si je puis m’exprimer trivialement.
Or les signataires de l’appel à l’annulation de la dette, donc de la castration monétaire des euro-états ne mettent l’accent que sur l’investissement que permettrait un tel geste, et auquel les euro-castrats seront appelés.
Pourtant, voulant semer le développement pour selon le mot des économistes suppressistes* « offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle », la castration monétaire est ainsi partiale, comme celle opérée par Adel Shah Afshar sur Agha Mohammad Khan Qajar, inspirée par la pitié que l’enfant castré ne connaisse jamais les femmes.
Alors, la castration monétaire des Euro-États est partielle car inspirée par la pitié que l’Eurozone ne connaisse plus jamais la prospérité, ou plutôt la postérité de son modèle économique.
Il nous faut ainsi être honnêtes, la dette est une voie de financement particulière basée sur la confiance, qui, usée à bon escient, fait ses preuves. Elle est un engagement sur l’avenir, donc un pari pour l’avenir.
Le nier, voire le faire disparaître, ce n’est rien de plus que se détourner de l’avenir.
C’est bien là le propre d’une castration, fut-elle anatomique ou monétaire.
Nous tenons alors à proposer des solutions alternatives à une telle émasculation des marchés européens.
Premièrement, nous maintenons que le maintien des dettes des euro-états auprès de la BCE est gage de la confiance mis par le système monétaire européen en ses propres infrastructures.
Si d’aventure la valeur de la dette cumulée des euro-états s’affaissait, nous encouragerions la BCE à effectuer l’achat d’avantages de titres de créance des euro-états, afin de garantir leur stabilité.
Dans le même temps, les euro-états eux-mêmes devront être compétitifs, innovateurs, afin de ne pas mettre la BCE en défaut vis-à-vis de ses propres créanciers.
Pour ce faire, la solution est simple : il faut un choc monétaire, c’est-à-dire ici la création non pas monétaire mais valorique.
Il faut créer de la valeur. L’Europe dispose de valeurs sûres économiques, mais le reflux commercial lié à la pandémie a déprécié cette valeur ; accepter cela en supprimant la dette des euro-états ce serait tuer l’Europe financière, en espérant que l’Europe économique, délestée de son héritage, puisse vivre libre soustrait de son bilan.
Mais si nous ne pouvons pas mettre son propre bilan à son crédit, comment pourrait-il nous lui être accordé du crédit ?
La seconde solution consistera à mutualiser les efforts; si Union Européenne il est, monnaie commune il existe, fonds souverain européen il devrait être.
L’Union Européenne devrait se doter d’un fonds souverain, financé par la dette des euro-états, contrôlé par la Commission européenne ou la BCE.
Le fonds souverain européen reprendrait les portefeuilles et attributions de la Banque Européenne d’Investissement (actionnaire majoritaire du Fonds Européen d’Investissement).
L’Union Européenne pourrait se doter d’une holding continentale, fruit de la fusion des holding publiques de la zone euro, réunissant les actifs détenus par tous les euro-états. La holding européenne de participations serait ainsi actionnaire des plus grands groupes publiques et semi-publiques de la zone euro, en faisant un acteur de premier plan de la scène économique internationale.
La législation anti-monopole garantissant la libre concurrence au sein de l’Union Européenne poussera sans doute la holding européenne de participations à se désengager de certains actifs, ou à ses filiales et participations de réduire certaines de leurs activités.
Les mouvements de capitaux induits par la restructuration du portefeuille public européen permettra un afflux d’investissements extérieurs, une confiance accrue en la valeur des entreprises européennes lorsque celles -ci, allégées comme continentalisées, pourront rivaliser avec la concurrence internationale.
Pour finir, il n’est pas de choc sans remise en question. La crise a remis en question nos modes de vie, comme nos modes de communication.
Pourtant, la communication des énergies, comme des idées, est la clé de la croissance de l’Europe. Il faut lancer un big bang infrastructurel : le développement basé sur les infrastructures est le seul capable de mobiliser les talents, les volontés comme les investissements.
C’est pourquoi en tant qu’entrepreneur œuvrant dans les sciences économiques, il m’est naturel de poser ma pensée par des actes.
HGOAH | K1FO lance à cet effet son plan HGOAH Infrastructure, dans l’objectif premier, en réponse à la crise actuelle, est de faire sursauter plutôt que de laisser l’Europe à une lente agonie.
La castration monétaire, donc économique est un currencyanide, poison concocté comme la cure des euro-états par ceux qui, à tort, ne croient plus en leur capacité de survivre à leurs dettes.
Plutôt que la suppression de la dette, nous sommes pour le surpassement de la dette.
Or comment surpasser la dette si ce n’est par l’activité ?
Comment vaincre le négatif si ce n’est par le positif ?
HGOAH INFRASTRUCTURE : LE BIG BANG INFRASTRUCTUREL
Sursaut de l’Europe, le plan HGOAH Infrastructure est la clé de survie et de procréation de l’Europe. Nous y associons toutes les bonnes volontés, toutes les initiatives, toutes les bourses !
HGOAH Infrastructure, c’est la mise en chantier d’une infrastructure continentale intégrée ouverte sur le monde, pour sa prospérité.
HGOAH Infrastructure lance donc une campagne de financement mondial, avec pour mission la réunion de la somme de 20 milliards de dollars USD.
HGOAH Infrastructure, soutenu par le plus grand nombre, bâtira ensemble l’Europe du futur, alliant santé, énergie, communication et transport.
HGOAH Infrastructure, pour vous servir, et garantir la vitalité financière de l’Europe et ses partenaires.
GNADOU ATHYTHEAUD, CEO HGOAH | K1FO, Managing Director HGOAH Infrastructure
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